Journal d'une Pacifiste

Part.8

Encore une nouvelle pièce... Je me demande combien il y en a.
Le chemin lilas est toujours là. Je saute dessus directement.
Toriel me dit :
"Il y a un autre puzzle dans cette pièce. Je me demande si tu peux le résoudre."
Puis elle part à droite. Je la suis en faisant attention à rester sur le chemin. Au bout du chemin... Plus de chemin. Je suis obligée de marcher sur le sol violet foncé des RUINS. Je fais quelques pas timides et je pousse un petit cri.
Je me fais attaquer.
Comme avec Flowey et le mannequin, la salle devient noire. Je suis habituée maintenant.
La créature devant moi s'appelle Frogguit. Je décide de d'abord en savoir plus sur lui. ACT. Check. Chara me dit: "Frogguit : ATK 4 DEF 5. La vie est dure pour cet ennemi."

Ohhhhhh... Pauvre chose... Avant que Frogguit ait pu faire quoi que ce soit, Toriel a débarqué dans le combat et lui a fait les gros yeux. Intimidé, Frogguit est parti.
"Tu as gagné ! tu as reçu 0-
-J'ai rien gagné du tout Chara.
-Bien sur que si ! Tu es toujours en vie, c'est le plus important !
-À quel prix..."

La salle redevient normale. Frogguit s'est retranché dans un coin de la salle et tremble de peur... Je veux l'approcher, mais Chara me bloque le passage et dit:
"On a pas de temps à perdre Frisk, sinon on va perdre Toriel."

Ça me tue de le dire, mais Chara a raison. Toriel continue à avancer, et je me perdrai à coup sûr, seule dans les RUINS. Je la suis donc.
On arrive devant un pont, sur lequel il y a des piques en acier... Mais genre, partout sur le pont. Je me demande s'il faut traverser à la nage... Toriel m'interrompt dans ma rêverie :
"Voilà le puzzle, mais... Viens, prends ma main pour le moment."
Elle me tend sa main. Je la prends. Elle est douce ... Et elle sent un peu le brûlé. Toriel s'avance sur les piques. Je m'apprête à lui dire de faire attention, mais les piques sont simplement rentrés sous terre. Ils étaient en plastique. Toriel me serre la main très fort. J'ai mal à la main, mais je ne dis rien. Chara sourit.

Arrivée au bout du pont, Toriel me lâche le bras et avoue:
"Les puzzles sont un peu trop dangereux pour l'instant."
Nous arrivons dans une autre salle. Elle est super longue. J'arrive à peine à en voir le bout. Toriel s'agenouille pour être à la hauteur :
"Tu as fait de l'excellent travail mon enfant.
-Merci Toriel, dis-je en rougissant.
-Maintenant, j'ai une demande difficile à te faire. J'aimerais que tu traverses cette pièce par toi-même.
Pardonne-moi pour ceci."

Elle se met à courir. Je me retourne, voir si un ennemi ne se cache pas derrière. Mais il n'y a rien. Je me tourne alors vers Toriel. En une seconde, elle a disparu.
"Tu t'es fait avoir comme un bleu, Frisk, s'exclame Chara en ricanant.
-Ohhh ça va madame parfaite ! On peut tous faire des erreurs !"

Je me mets à suivre le chemin. Ce chemin me rassure, car je ne me suis pas fait attaquer une seule fois quand j'étais dessus. Au bout de cinq minutes de marche, j'arrive devant un pilier blanc, juste à côté de la sortie.
J'entends un bruit. C'est Toriel !
"Félicitations, mon enfant. Ne t'inquiètes pas, je ne t'ai pas abandonnée. Je t'ai regardée dernière ce pilier tout ce temps.
-J'ai eu si peur, Toriel !"

Bon, c'est faux, bien sûr. J'ai pas flippé, j'ai exagéré. C'est juste que je ne veux pas qu'elle me laisse seule à nouveau.
Toriel me frotte la tête et me dit :
"Tu sais, il y avait une raison simple à cet exercice... Tester ton indépendance.
Je dois faire quelque chose, et tu dois rester ici pour un moment.
Reste ici s'il te plaît. C'est dangereux d'explorer par toi-même.
J'ai une idée. Je vais te donner un CELL PHONE. Si tu as besoin de quelque-chose, appelle moi. Soit gentille, d'accord ?"
Puis elle sort.

J'allume le téléphone. Ça ressemble à un smartphone. Trois mots s'affichent. ITEM, STAT et CALL.
J'éteins le téléphone. Je n'en ai pas besoin pour l'instant.

Maj : Voilà... Maintenant j'ai écrit tout ce qui c'est passé depuis mon arrivée dans les RUINS. Je m'ennuie maintenant. Et en plus, j'ai presque fini mon deuxième stylo.

Maj 2 : Bon je vais y aller. C'est pas que ça me plaît de désobéir à Toriel, mais j'ai faim, et je m'inquiète pour elle. Si je l'appelle en plein travail, ça va la déranger.
Je passe dans la salle suivante.
Tant pis.
Pas de retour en arrière.