🍭Interrogatoire À La Sauce Jimin🍭

#2

(PDV Taehyung)

Le trajet avait été une des pires tortures que j'ai vécue jusqu'ici, mes mains étaient restés attachées à mon dos, de plus que la ceinture de sécurité était bien épaisse et du coup mon corps restait tout le long du trajet bien collé à la banquette, mes poignées brûlaient à cause des frottements incessants de ma peau contre les menottes et le cuire de siège, en plus de la douleur que j'avais au niveau de l'épaule, j'aurais bien aimé pouvoir crier, juste pouvoir expulsé tout me douleur par le cri, mais je ne préfère pas attirer l'attention du policier à la chevelure bordeaux qui discutait tranquillement avec son collègue, le conducteur au nom de Min Hun, donc j'ai préféré pleurer en silence en regardant le sol, quitte à avoir un torticolis à la fin, pleurer de douleur, pleurer à cause d'un profond regret que je ressens au plus profond de moi, essayer de réfléchir était impossible, mon cerveau n'était en aucun cas préparé à ce genre de situation, moi ayant toujours été dans les normes, ayant toujours été le jeune citoyen parfait bien éduqué par ses parents, qui avaient déjà en tête un destin tracé, toutes les portes étaient ouverte pour moi, pourtant des paroles me reviennent en tête, ceux de mes proches qui me disaient que ma naïveté finira par me porter préjudice, que je devais tourner ma langue tant de fois dans ma bouche avant de parler, ils avaient bien raison, bien sûr qu'ils avaient raison.

La voiture de police s'arrêta, me faisant une nouvelle fois basculer contre le siège avant, sûrement encore un feu rouge, le seul moment de répit où je peux me remettre de mes douleurs, mais contrairement à ce que je pensais Min Hun le conducteur, sors de la voiture, je le suis du regard, mon regard lourd brûlant par les larmes. Il contourne le véhicule et se dirige vers un building, dont je suis obligé de me courber pour voir de quel bâtiment administratif avais-je à faire, mais je ne peux qu'écarquiller les yeux et espérer que je suis en train de faire un mauvais rêve, ce bâtiment immense dont les murs sont faits de verres n'était que la tours principale de la police anticriminalité, Il existe plusieurs commissariats à Séoul, mais il ne fallait pas oublier le que taux de délits n'étaient pas très élevés ici, donc la plupart du temps les personnes ayant commis une infraction se retrouvent piéger dans ses bâtiments, mais celui auquel j'ai à faire n'avait rien d'un bâtiment ordinaire, ici se trouve les postes les plus au classé, regroupant des chefs des armées, le FBI, le GIGN, rien à voir avec les petites patrouilles de police ou de gendarmes qui traînent dans les rues avec leurs matraques. Il y avait aussi une chose qui faisait que ce bâtiment était la plus sécurisée de la Corée du Sud, le fait que le président s'y rendait souvent, pour des projets confidentiels concernant l'extérieur du territoire, très souvent des touristes venant de d'autres ville viennent devant ce bâtiment avec fierté pour y prendre des photos.

Je m'étais aussi déjà rendu ici, mais sans plus.

Je me remets droit sur mon siège encore plus déboussolé, pourquoi m'avoir amené ici, j'aurais aimé être dans un simple petit commissariat.

Mon cou commençait à me brûler tellement que j'étais resté la tête en bas, je fais tourner ma tête la faisant craquer, lorsque je me remets droit, j'ai on va dire eu la mal chance de poser mon regard dans le rétroviseur, n'ayant que regarder le sol durant tout le trajet je n'avais remarqué que le bordeaux me devisageait, il me fixait sans cligner des yeux, son regard dur me transpercer et me forçait à rester coller au fond de mon siège, je me sentais pris au piège, mon corps ne me répondait plus, la paralysie m'avait pris par surprise, mon cœur se mettait à battre à vite, résonant dans mes oreilles.

Un bruit me ramène à réalité, celui de la porte arrière qui s'ouvrait, le conducteur me faisait face avec un regard neutre, il dégrafa ma ceinture de sécurité.

- Sortez de la voiture.

Je soupire discrètement et relance discrètement mon regard vers le rétroviseur, le bordeaux ne me regardait plus, je me sens alors un peu plus soulager et tourne la tête pour sortir, lorsque enfin je sors de cette boîte métallique servant de voiture, toutes mes articulations craquent et un de petit picotement parcours mes jambes, le policier ferme la porte derrière moi et me prends le bras, avant qu'il ne m'amène à l'intérieur je tourne discrètement le regard vers celui qui est resté dans la voiture, par simple curiosité, mais seul son regard insistant dans le rétroviseur extérieur attire mon attention; je ne sais pas si c'est une habitude chez lui de regarder les gens par les rétros viseur mais c'est dans ce cas angoissant, d'un coup son visage disparaît du rétro, tout simplement parce que la porte venait de s'ouvrir, l'homme sort de sa voiture.