Dans ma chaire c'était enfoncée une balle. Elle avait étiré ma peau et mes nerfs dans un temps si infimes, que je ne le compris que plusieurs secondes après. De la plaie s'écoulé mon sang et ma rage, tout comme la larme ruisselant sur mon visage fripé de ride qui dessinait mon âge. La larme, tout comme moi, fuyait cette enveloppe charnel de monstrueux vivant. Mais désormais le monstres avait été chassé, et abattu. Le "monstre", le "croque mitaine", "le bûcheron des bambins" autant de nom qui s'imposaient aux côtés de ma face ignoble. Des titres dont on m'avait couronné après mes multiples pulsions humaine. Des gestes non voulus mais obligatoires, interprétés comme démoniaque par des personnes n'étant pas elles-même humaines. Ces gens c'était attribués des statues d'êtres humains, alors qu'ils n'étaient que les miroitements de leur société totalitaire et egocentriste. J'étais humain, eux étaient des hommes. Ces deux attributs sont d'état animal, mais l'un était naturelle pendant que l'autre était l'artifice du monde qu'ils idolâtraient tant. L'animal avait créé un monde pour imposer et supérioriser des gestes superflus, avant de retomber dans l'animalité artificiel. Lorsque leur monde technologique s'effondrera, ils retournerons à leurs cendres, et de ces cendres naitra le chaos. Eux avec leurs religions semblables, dont la seul différence suffit à l'incinération des nations. Ces blancs que les noirs répugnent et qui, par la même occasion, renient leurs pères et mères dont le tégument était autrefois noir. Ces poupées plastifiées qui crachent leur dégueuli aux visages des peaux originels, alors que leur peau camouflée berne l'unique.
Mes larmes qui coulent ne maquillent pas mes faits, elles submergent le monde -où vivent moutons et loups- d'une authenticité "morbide". On nous baratine depuis toujours avec l'idée que le crime et le péché nous mènent en Enfer. La terre seul est un enfer, le reste est une véritable rêverie. La balle que ma poitrine logeait était ma pierre philosophale. Celle qui changerait le plomb des hommes par l'or des anges, que ma véritable humanité mènerait à moi. Le paradis duquel la pureté n'acceptait que les êtres dont les âmes étaient telle qu'elles avaient été faite à leur création, s'ouvrait enfin. Cette balle, que la colère d'un homme fit jaillir dans un éclat de feu vengeur, semait ses morceaux de métal dans mon torse. Un feu duquel une enfant fut le fruit créateur. Une enfant à qui j'offris ma chaire, ma pureté, mais qui de ses pleurs incessantes, me fit comprendre son incapacité de sortir de son cocon d'ignorance. Alors de ma hache je me dû de bûcher l'arbre infantile. Et il eu suffit que je déracine un arbre mal planté, pour être inculper d'y avoir insuffler le serpent du péché.
Je souriais à la froideur de celui qui brûlait mon cœur. Détournant son air satisfait de vengeance par une maussade stupeur. Et de ma bouche ne sortit qu'un bruit : "Merci". Je fini par fermer mes yeux. Lançant mon regard sur le noir éternel tout en entendant ma chair s'écrasait sur le parquet. Et dans cette élan vers l'éternel, une ultime pensée me traversait: "Adieu monde de Fou."
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Le Bûcher de l'Enfer.
HorrorUn homme "Monstrueux" meurt assassiné. Brulé de la balle d'un parent enragé, dont la petite tête blonde fut abusée et fauchée. Mais lui qui fit tant d'enfer sur la vie d'autrui, ne pensait connaître l'éternel torture dans les entrailles du Malin. En...