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J'ai trop peur,
De te décevoir,
Je pense cesser,
De te voir,
Et m'empêcher,
De te parler,
Pour ne pas t'entrainer,
Dans mes sombres pensées.
Non,
Je ne suis pas désespérée,
Juste inévitablement désespérante,
Et décevante.
Je reste accrochée au passé,
Mais je ne veux pas te forcer,
A y rester.
Alors, pars,
Je ne peux pas te suivre,
Ce passé,
J'y suis trop attachée,
Tout me manque,
Je reste dans ma planque,
A regarder discrètement,
Ce qu'il y avait,
Il fut un temps.
Je t'aime,
Toi,
Mon beau poème,
Mon sublime requiem,
Mon doux théorème.
C'est ainsi,
Que je te laisse partir,
Toi et nos souvenirs,
Pour que tu puisse,
Franchir ce précipice,
Entre le passé et le futur,
Celui qui a belle allure.
Adieu,
Toi,
Sois heureux,
Amour,
De toujours.

Seule, désespérée,
J'aurais du le suivre,
Le rattrapper,
J'en était ivre,
C'était mon requiem, mon théorème, mon poème.
C'était,
C'est,
Ce sera,
Mon unième.

Lorsque viennent les mots...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant