L U N A

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dédié à @-taefxkee

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L U N A

au parc,
c'était là souvent que j'ai commencé à te voir
je ne sais pas s'il t'arrivait de venir fréquemment
à vrai dire, je ne levais jamais la tête de mon carnet
et exception faite, je l'avais fait ce jour-là
j'ai alors aperçu la joie qui se dessinait sur ton entier corps
et les fleurs qui prenaient vie à chaque fois que tu passais à côté d'elles.
elles devenaient plus vives, plus colorées, plus belles.
c'était plaisant à voir
alors
au parc,
c'est là souvent que j'ai commencé à lever la tête,
pour admirer le paysage qui dansait au gré de tes pas gambadants.

l'air était devenu un doux parfum caressant nos peaux calleuses, les oiseaux chantaient avec plus de gaieté et le bruit du monde aimait se promener sur tes rires.

tu avais repeint cette nature morte sans pinceaux,
seulement avec tes mains
et ton âme.

un jour, alors que j'écrivais, tu t'étais assise à côté de moi, et pris un texte qui se trouvait sur le banc. c'était Herz.

Tu lanças la discussion, et ta dernière phrase occupa mes pensées.
« Mon coeur est périmé. »

toi, aux sourires contaminants, aux couleurs resplendissantes
toi, aux démarches musicales, aux paroles symphoniques
toi au prénom de nos pensées, aux rayons de notre noir

toi ?

alors, tu sais, depuis ce jour, j'y ai réfléchi.
pourquoi
comment
mais les réponses, les réponses... ne venaient pas. Même après les avoir appeler en te cherchant du regard.

et cette phrase, dans le temps, ne sembla pas exister.

ou alors

ne semblait pas écouter.

Vous observez mon sourire tous les jours. Mais est-ce que vous regardez mes yeux ? Ils brillent, oui.

cependant, aujourd'hui, c'était différent
sur le banc que j'étais
je regardais le ciel
et quelque chose d'étrange se passa, les fleurs commencèrent à toutes regarder la même direction d'un air étonné; c'était toi.

vêtue de noir, tu avançais, lentement. Tu traînais avec toi, quelque chose de lourd, de sombre,
quelque chose d'inexplicable, d'indéfinissable
tu semblais épuisée
ton visage pleuvait
mais ton sourire était toujours là, avec le même soleil.
un pas, des pas, tu étais loin et on te vit, les fleurs et moi, tomber.

tu hésitais à te relever ou
finir, ici, au milieu du chemin

à peine eu le temps d'une quelconque réaction, que je vis des personnes se diriger vers toi
je les avais souvent vues avec toi,
des amies sûrement.
elles t'aidaient à te relever
mais tu sais, il y avait quelque chose d'incroyable dans cette scène
elle ne te relevait pas tout simplement
en demandant « ça va ? »
non, elles disaient des choses jolies, elles te dépoussiéraient, essayaient de panser les plaies qu'on ne voyait pas.
et elles t'ont soulevé avec une telle délicatesse, qu'on aurait dit une fleur fragile et précieuse.

l'importance qu'elles te donnaient; la valeur qu'elles te donnaient. on les voyait dans leurs gestes et dans leurs paroles, dans leur regard et dans leur sourire.

et à ce moment, des bourgeons des fleurs colorées commencèrent à pousser sur ton corps. les larmes de tes peines arrosaient ton corps et ton sourire l'ensoleillait.

fleur fanée serait-elle en train de devenir bouquet ?
serait-elle
serait-elle
c'est ce qu'on se demande
moi, les fleurs et le parc
c'est ce qu'on se demande

pfiou c'etait chaud. J'ai grave kiffé l'écrire par contre, ça fait longtemps que j'ai pas eu cette sensation. je me rappelle maintenant comment c'est plaisant d'écrire lol.

Bon j'espère la longueur vous a pas fait peur. Si oui... bah tant pis hein.

j'ai commencé le texte à 16h27. il est 18h54. mdr chuis jungshook. on dirait pas :o et j'ai presque quasi pas fait de pause.

jcrois jlai foiré en plus mdr

 ─ 𝐢𝐧𝐬𝐩𝐢𝐫𝐞-𝐦𝐨𝐢Où les histoires vivent. Découvrez maintenant