Mia

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Chapitre 6 :

Bonne nuit bébé :

    Une heure depuis leurs départ,  je regarde les gouttes de pluie s'écrasaient puis glisser sur la vitre de ma chambre. La pluie c'est comme si des millers de personnes pleuraient en même temps. C'est déprimant et triste. Malgré ça, je m'endors plutôt bien avec le bruit que font les gouttes en tombant. Tant qu'il n'y a pas d'orage tout va bien. L'orage, ou le tonnerre, les éclaires ou la foudre, ce sont des choses qui m'éffrais beaucoup. Une vibration de mon téléphone me sort de mes pensées. C'est un message de "ducon" qui me demande comment je vais, et un message de mon père me disant que je lui manque. J'aimerais répondre a mon père que vu ce qu'il m'a fait je ne vois pas pourquoi je lui manquerais, mais si je lui dit ce que j'ai sur le cœur il me mettrait un an de plus dans cette école, il l'a déjà fait. J'ai dix-huit ans et je doit rester jusqu'à mes dix-neuf ans dans cette école. Comme la plupart de mes amies d'ici.

  Avant cette école était une école plutôt normale mais toujours que pour les filles, maintenant c'est un peu une école pour les filles qui font des bêtises ou qui ne travaillent pas. Pour moi je viserais plutôt le côté "bêtises", enfin d'après ce qu'on m'a dit et ce que j'ai fait bien sûr. Avoir fait et faire n'est pas pareil, enfin d'après moi. Avoir fait est dans le passé, c'est oublié pour certaines personnes mais d'autres on de la rancœur contre vous ; Faire est dans le présent, c'est maintenant, on choisi ce qui va nous emmener dans le futur.  Par exemple, mon père m'a mit ici, j'ai de la rancœur contre lui, et c'est maintenant dans le présent que je me vois suivre mes propre pas et pas ceux de mon père comme ce qui était prévu depuis ma naissance. 

    Le vent tape contre la petite fenêtre de ma chambre comme si il me soufflait de m'enfuir, ou de partir loin. C'est que je le veux, je prends mon drap que j'enroule sur lui-même, j'ouvre la fenêtre, attache mon drap a un pic en fer juste à côté de la fenêtre et sors de ma fenêtre me laissant glisser le long du drap. La pluie dégouline sur mes cheveux faisant des goutes glissant finalement sur le reste de mion corps. Mes deux pieds à terre, je sais que je devrais passer la semaine dans la cuisine a faire des corvées. Mais c'est pour la bonne cause en faite, peut-être que personne ne me comprend mais tant que je me comprend moi-même tout va bien. Je commence à courir direction le cimetière a quelque mètres d'ici. C'est aussi ce qui fait de mon école un lieu gloque, le cimetière, il comprend beaucoup d'anciennes élèves malades à cause d'une maladie qui c'était propagé dans la ville il y a trente ans. Mais bien sûre il n'y a pas que ses filles, il y a aussi les habitants de notre ville. Il commence à faire très noir, la lune est déjà en haut, elle brille comme si c'était sa dernière fois. Quand j'y repense, quand j'étais enfant, je regardais souvent les étoiles le soir. Mais ce rêve a vite fini en cauchemard. 

Enfin arrivée, je m'avance sur leurs tombes et me place sur l'une d'elle puis dis :

_Mi piacerebbe tornare al passato di Arthur... Se tu lo sapessi! Mi manchi da impazzire! Ti ricordi quando eravamo soliti raccontare le storie dell'orrore in soffitta quando avevamo 12 anni? Beh questo posto e diventare una prigione per me, come nella storia che ti ho detto... Ti voglio bene, fratello. (J'adorerais revenir dans le passé Arthur... Si tu savais! Tu me manque tellement! Tu te souviens quand on racontait les histoires d'horreur dans le grenier quand on avait 12 ans? Eh bien cet endroit et devenir une prison pour moi, comme dans l'histoire que je t'avais racontée... Je t'aime, Frérot.)

Je sais très bien que Arthur ne me répondra pas, mais j'espère qu'il me comprend. Il est le seule a savoir ce que je dis, et cela ne changera pas.  La vie est tellement injuste ! Pourquoi m'avoir pris des gens que j'aimais ? Pourquoi ! Pourquoi nous prendre des êtres qui nous son si chers ? C'est si drôle de nous voire souffrir ?

Je me décale sur l'autre tombe et murmure :

_Siamo spiacenti... 

Des larmes dévalent mes joues comme si j'étais une fontaine, comme si de toute ma vie je n'avais pas assez pleuré, comme si je n'en avais pas marre d'être faible. Elles coulent abondamment et sans vouloir s'arrêter. Sans limite, sans but, sans espoir, sans fin. Ma vie est un vrai désastre, à cause de moi beaucoup de personnes ont étés condamné. Comme si a chaque fois il n'y en avait pas assez. Je m'allonge sur la tombe, mouillée par la pluie ainsi que mes larmes. Si demain je ne suis pas enrhumé c'est un miracle... hum... Quand est-ce que la vie s'arrêtera pour moi ? Combien de personnes mourront encore a cause de moi ? Combien de personnes me haïssent ?    Tellement de questions me passent par la tête à ce moment là, comme pour ce jour en faite, punaise ! Pourquoi ces images me reviennent maintenant à l'esprit ? Ces cris sont toujours autant rempli de désespoir et de peur... Leurs visages déformés par la tristesse et la peur ; leurs vêtements en feu ; du sang ; partout ; des poutres qui tombent ainsi que des tables et des chaises en bois qui carbonisent. Tous ce carnage par ma faute m'a fait réaliser que je ne vivais pas dans un conte de fée mais plutôt dans la vie, la vrai et l'unique. Enfin je dis cela parce que maintenant je me rends compte de ce que j'ai fait au part avant, mais avant je ne comprenais même pas à cause de qui ils étaient morts.  A cause de moi.

Je crois qu'après tous ses flashback, je me suis endormie, sur la grande pierre grisâtre et froide. La main droite posée sur la tombe, la main gauche sur mon bras droit. Mes jambes recroquevillaient sur elles-mêmes, mes cheveux tombant sur mon visage mouillé par mes pleures et la pluie qui venait à peine de s'arrêtait. Je rêvais de nous, dans le grand jardin boisé de nos parents, courant dans tous les sens, en rigolant et en criant. En se coursant et se touchant, et on disait :   

_C'est toi le loup !

On était peut-être que deux mais on jouait comme si on était six. C'était notre passe temps vers nos cinq-six ans. 


"Même si notre passé est indomptable, il reste comme-même notre futur à gérer."

Good GirlOù les histoires vivent. Découvrez maintenant