Mia

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Chapitre 2 :

Malgré moi :

     Malgré chacun de mes pas je n'arrive pas à croir que l'ancienne moi soit réapparue pendant l'épisode des toilettes. La nouvelle aurait été effrayé et de serait enfuie, comme ce que j'ai fait il y a maintenant 3 ans je crois. Tout mes efforts juste pour qu'en trente seconde tout s'écroule ? Non mais je suis vraiment nul. Je ne veux plus revivre dans la peur, la tristesse et l'angoisse. Quand ma belle-mère était énervée, elle était capable de me jeter des marches et m'enfermer dans la cave pour la nuit. Pendant ses nuits là, je la revoyée mourir, elle crier, pleurer et s'excuser. Pendant que les flammes la consummées, j'étais seule dehors, devant la porte d'entrée. Mon monde s'écroulait au même moment. Mon paternel n'était pas là. Et non, comme à chaque drame. Il travail puis s'excuse le demandant de le pardonné. Mais cette fois ci je ne l'ai pas fait. Je me suis énervée plus que jamais. Dans l'appartement qu'on avait loué en attendant une nouvelle maison, j'ai prit une bouteille en verre qui était juste derrière moi puis je l'ai explosée au sol. Juste devant mes pieds et ceux de mon père. Il c'est mit à crier, je me suis mise à taper. Tout. Tout ce qu'il y avait autout de moi. J'ai d'abord tapé dans la table en bois, puis je me suis muni d'un couteau en pointant la lame vers mon pere lui criant tous ce que j'avais sur le cœur depuis un an. Et tout ce qu'il a trouvé de mieux a dire c'est "j'ai une nouvelle compagne". Et là. J'ai crié, tellement fort que tout l'immeuble avait du m'entendre. Lui criant toute les horreurs qui me passait par la tête. Je tapais tous, je poignardais la table de coups de couteau, je pleurais, j'étais détruite et trahie. Il me parlait, j'entendais rien. Pour moi il était un démon, un tueur, une personne n'ayant pas sa place dans ce monde. Dans un élan de colère, je lui planté le couteau dans la cuisse et le ressortais une fois mettre rendu conte de ce que j'avais fait. Je voyais le titre sur le journal : " à 17 ans elle poignarde la cuisse de son père grâce à un couteau". Mes jambes flageolaient jusqu'à lâchées. Les mains sur les yeux je pleurais, mon père à terre avec la jambe en sang, le sang qui coule sur le sol, la flaque de sang qui s'agrandit, le couteau ensanglanté par terre, mon cœur étant près de lâché, mon corps ainsi mes mains tremblants, ma vie est de nouveau anéantie. Mes pensées n'étaient pas "pourquoi j'ai fait ça" mais "pourquoi ça m'arrive" qu'ai-je fait pour le mériter ? Hein ? Quoi ? Rien ! Elle me manque tellement. Lui aussi d'ailleurs. De mon cœur, deux parties mon quittées. A jamais.

_Mia ? Mia tu es avec nous ? Demande Chelsy.

_Hein ? Oh, Oui oui. Pourquoi ? demande-je.

_Parce que ton ancien lycée vient de gagner, que tout le long du match tu avait l'air absente et que tu as une larme qui a coulait. Mais bon. Je crois que c'est tout. dit doucement Chels.
J'essuie d'un geste de main ma larme me lève puis déclare.

_Je vais dehors, je dois prendre l'air.

_Hum, ok . répond Pauline.
Je sors de cette salle devenue trop oppresante pour moi et me dirige vers la sortie. Je monte une petite pente en herbe et m'assoie. Je regarde le coucher de soleil au loin. Je ferme les yeux, et hume l'air. Se sentir seule et abandonnée n'est pas une chose facile.

_Putain ! m'ecris-je.

_Eh bien, une fille comme toi qui entre dans les toillettes des mecs, dit des gros mots... t'es pas comme les autres.
Hum. Je le sais. Je reconnais bien sa voix, grave et très masculine.

_Je te l'avais dit Thomas.

_Oui. Je remarque juste. déclare t-il.
J'explose de rire.

_A quoi ça sert de vivre purée ! rigole-je.

_Être heureux. dit-il.

_Parce que tu l'es ? demande-je

_Quoi ?

_Tu es heureux ? Vraiment ? continue-je.

_Non, pas tout le temps c'est vrai, mais je vais avec. Et toi princesse ?

_Ton princesse tu te le mets la ou je penses ducon.

_Oh oh, on se calme tigresse. Dit-il en rigolant.
Un rire contamineur. Je ris tandis qu'il rit de plus belle.
On est comme ça, deux idiots assis côte à côte sur une dune de terre et d'herbe regardant le coucher de soleil au loin. Oubliant cauchemars et souvenirs, rêves et réalité. Ducon tourne la tête vers moi. Je le regarde dans les yeux, puis son regard descend vers les lèvres, le lien fait de même. Nos visages se rapprochent, nos lèvres se colent et commencent à danser ensembles. On se décole pour reprendre notre souffle, les fronts colés, notre souffle saccadé, yeux dans les yeux.
Je me recule d'un coups, puis dit.

_Désolé je dois rentrer. Au revoir Ducon. et je pars en courant. Je ne suis pas faite pour les relations, je ne suis pas faite pour les relations... je vais tout gâcher, tout détruire. Ce n'est pas pour moi !
 

  En sortant de ses pensées un peu lourdes par fois, j'entends crié au loin mon nom.

_Au revoir Princesse !
  Mais qu'est ce que j'ai fait ! Mais merde quoi ! Punaise ! Jamais je n'arrêterais de faire de bêtises ou crois.

_ Mia ! Miiiia ! s'ecrient Pauline, Chelsy et Rose.

_Je suis là ! criais-je.

_On sort ce soir baby ! s'exclame Chelsy en me sautant dans les bras.

_Mais on peut pas ! dis-je en la lâchant car son poids est, un peu "écrasant".

_On va juste en boite pour une fois ce n'est pas la mort et puis notre professeur de sport nous y a autorisé si on rentré à 2 heures pil. continue Rose.

_Alors on va s'éclater !s'écrit Pauline. Oh non, on n'a pas de robes !       

_Attendez, on va allez chez moi ce n'est pas loin. On passe discrètement par mon balcon en escaladant l'arbre, on prend quatre robes, on les mets et j'appel un taxi.

_En route ! s'écrit Rose toute excitait.

  Après avoir dévasté mon dressing et être toutes tombées chacunes notre tour de la fenêtre de ma chambre a la branche, on a fini au B-Night, la boite de nuite à 23 heures

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  Après avoir dévasté mon dressing et être toutes tombées chacunes notre tour de la fenêtre de ma chambre a la branche, on a fini au B-Night, la boite de nuite à 23 heures. La soirée ne fait que commencée !

《Avoir peur est dans notre nature, s'amuser aussi》

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《Avoir peur est dans notre nature, s'amuser aussi》

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