Lorsqu'il se réveilla, l'adolescent gémissa longuement avant s'ouvrir les yeux.
Sa vue s'adapta et il paniqua quand il se vit enchaîné. Ses mains et ses chevilles étaient liées et la couleur dominante était le rouge.
On ne l'avait pas épargné. Il était couvert de blessures.
Il n'était cependant plus dans la forêt, mais dans la navette.
Harper et Antel l'avait donc ramené au campement.
On l'avait accusé pour le crime de Teo. Ses diverses émotions le ramenait toujours à la rage. Il voulait tuer Antel, le mettre à mort.. mais ce serait sûrement l'inverse dans quelques heures ou quelques minutes.
Il entendit quelqu'un entrer.
Il essaya de se reculer de peur que ce ne soit Antel.
Mais non, Antel n'avait pas cette démarche, pas cette classe... Bellamy.
Bellamy entra furieux à l'intérieur de la navette. "Oula C'est pas bon ça...Bellamy va ne tuer..."
- C'est quoi ton putain de problème Murphy ? Hein ?? T'en as pas marre d'être un meurtrier ?
Bellamy le serrait si fort que Murphy avait du mal à respirer.
- S'il..s'il te pl...Bellam...Bellamy...arrêtes...
Bellamy n'ecouta pas Murphy et cria encore plus fort :
- Putain mais Murphy !....
Murphy fut surpris. Les cris de Bellamy se transformaient peu à peu en sanglots. Il pleurait.
Il essuya rapidement ses larmes, lâcha Murphy et sortit.
Murphy ne savait que faire. Il était perdu. Comme toujours.- Eh, Bellamy ça va ? demanda Octavia à son frère.
- Oui très bien, lui répondit l'adulte.
- Qu'est-ce qu'on va faire de Murphy.
Bellamy ne repondit rien, puis annonça :
- On va le laisser mourir dans la navette.
Octavia vit son frère partir. Mais elle avait comprit qu'il était triste.
Clarke et Octavia enterrèrent Teo près du camp, à côté des autres tombes.
- Cette fois ci, l'assassin fait partit de chez nous,dit Octavia.
- Tu as parlé à Bellamy ?
- Oui, il eut laisser mourir Murphy.
- Ici ? demanda Clarke
- Apparemment.
Clarke se précipita vers Bellamy.
- On ne peut pas le laisser mourir dans la navette pas ici !
- Et tu as une autre idée, Princesse ? grogna Bellamy
- Mettons-le dehors, il se fera tué par d'autres clans.
- Hors de question.
Bellamy tourna les talons.
Antel l'aborda.
- Bellamy, content de te voir, on n'a pas fait connaissance toi et moi.
- En effet, dis Bellamy l'air légèrement agacé
- Je suis Antel, ravis d'être parmis vous.
Bellany resta indifférent.
- Heureusement que ce salopard de Murp...
- Tu ferais mieux de la fermer, Antel. Mets-toi au boulot.
- A vos ordres,chef, renchérit Antel avec un sourire.
Bellamy s'éclipsa.
La nuit tomba, et toujours aucune personne ne vient voir Murphy. Il avait trop mal à la mâchoire pour pouvoir prononcé un mot.
Il commençait à désespérer..Murphy ne ferma pas l'œil et resta là à croupir dans la navette, ayant pour seul clarté la lumière grise du ciel, que laissait dépasser le rideau à moitié tiré.
Murphy parvient à s'écrouler à terre. Affamé, assoiffé, blessé... personne ne viendrait et il le savait. Meme pas Bellamy... Bellamy...il pensait tellement à lui...Les heures paraissaient être des jours et Murphy n'en pouvait plus...
Toujours aucune paroles ne parvînt à sortir de sa bouche. Il s'affaiblissait, et la fatigue lui tombait sur le dos telle une pierre.
Pendant ce temps, là construction était presque terminée et Antel faisait encore des petites avances à Bellamy, qui ne le voyait toujours pas.Murphy avait réussi à s'endormir, couché sur le sol glacé. L'arrivée d'Antel ne le réveilla pas. Ce furent ses coups qui le sortir du sommeil.
L'adolescent émit son premier son, qui était pourtant très faible. Un gémissement étouffé.
Bellamy souhaita jeter un coup d'œil, voir si Murphy était toujours de ce monde. Il voulu entrer mais entendu quelqu'un d'autre. Il s'accroupit dans le coin et tira un petit le rideau afin de voir à l'intérieur. Ses yeux furent pris d'effrois lorsqu'il vit Antel se déchaîner sur Murphy.
Il voulu intervenir mais une main l'en empêcha : Clarke l'avait suivit.
- Chutt..fit-elle, attends un peu
Ils restèrent donc à regarde la scène.
- John Murphy, tu es comment dire, miserable, se moqua Antel, tu es si faible que même un petit stratagème tel que le mien est trop difficile à vaincre pour toi..Bellamy t'en veut à mort, tu as vu, dommage que ce ne soit pas toi qui ait tirer, de toute manière tu aurais sûrement manquer ta cible...
Clarke et Ballamt se regardèrent ; ils ne comprennaient pas.
- Tu vois, on finit par s'entre, tu ne parles pas, et personne ne meurt...! Ok, sauf Teo... tu sais Murphy, Bellamy ne te pardonneras jamais avec ce lourd poids sur ton dos... je t'avais prévenu, tu parles des menaces et j'élimine tout le monde, un par un...mais le petit veut prévenir ses amis, dit Antel en imitant une voix d'enfant.
Bellamy et Clarke eurent la même réaction. Ils se fixèrent avec effroi.
- Mais,attends...Tu n'as pas d'amis,Murphy...tu n'en as plus un seul...
Murphy gisait par terre. Il ne bougeait pas.
Antel s'appreta a poignarder Murphy:
- Et tu n'en n'aura plus aucun...!
Antel fut projeté au sol, Bellamy était arrivé à temps.
Clarke se précipita vers Murphy.
- Va en enfer, Antel !