Chapitre 9

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Que devais-je faire. Mon père me demandait de tuer une traitre à son sang. Je voulais partir. J'avais toujours la main sur l'épaule de Severus. Et j'ai transplaner. J'étais décontenancer. Je pensais à Poudlard et à Harry. J'atterris dans le bureau du professeur Dumbledore.

Severus se retourna et me pris dans ses bras, mais qu'est-ce qu'il lui arrive ? On entendit le petit rire de Dumbledore.

- Elrica, j'ai eu peur. Pourquoi a tu fais ça ?

- J'ai paniqué Severus, excuse-moi.

Je me détachai de son étreinte et regarda le professeur Dumbledore. Ses yeux derrière ses lunettes en demi-lune posé sur son nez aquilin me regardaient avec malice.

- Elrica, pourquoi as-tu choisi Poudlard ? me disait-il

- J'ai pensé à mes amis, à Harry, Ron et Hermione et ainsi qu'à vous.

- Je suis heureux de faire partie de tes amis Elrica, mais ce n'est pas que pour ça. Ton père a réussi à franchir une fois le seuil de Poudlard il pourrait recommencer.

- Non, il a trop peur de vous professeur. Je suis en sécurité à Poudlard et j'ai emmené Severus avec moi. Il ne sera plus votre espion, je suis désolé.

Severus et Dumbledore paraissaient outrée.

- J'ai compris que c'était votre agent double, j'ai infiltré ton esprit Severus, désolé.

- Elrica, me disait-il, comment as-tu fait ? Je suis un très bon occlumencien, j'ai toujours réussi à bloquer mon esprit.

- Tu as sûrement trop confiance en moi. J'ai découvert que tu t'étais ravisé après avoir sur que mon père voulait tuer la femme que tu aimais. Lily Potter ou Evans, comme tu veux.

Il y a eu un silence gêné. Je brisais la glace.

- Severus, je suis désolé, aide-moi je t'en supplie. Il va me tuer.

Le sol commençait à trembler sous nos pieds. Ma tête me faisait de plus en plus mal, j'étais par terre à me tordre de douleur, Voldemort essayait de s'introduire dans ma tête. Je sentais une chaleur m'envahir, était-ce la mort ? La douleur disparaissait petit à petit, j'ouvrai les yeux et vit un homme aux cheveux noir qui me regardait avec inquiétude. Je vis un sourire illuminer son visage

- Elrica, tu es vivante. Par Merlin, j'ai eu si peur de te perdre.

- Severus, j'ai mal à la tête et mon avant-bras me brule. Quelqu'un a lancé le sortilège Morsmordre.

- Je sais, j'ai exactement la même douleur.

Plus rien, c'était passé, Harry surgit dans le bureau de Dumbledore avec ses deux amis. Hermione et Weasley.

- Elrica ! criais Harry. Mais. Professeur Rogue que faites-vous ici ?

- Ça vous regarde Potter ? répondit-il froidement

J'ai plongé mon regard dans les yeux noirs de Severus, qui me regardait avec douceur, il était magnifique au clair de lune. J'essayais de m'infiltrer dans son esprit pour voir ce qu'il pensait à ce moment précis.

- '' Elle a ses yeux, elle est magnifique, mais c'est la fille de Voldemort. '' pensait-il

Il fronça les sourcils

- Elrica, enlève-toi de mon esprit, faut vraiment que je le ferme tout le temps maintenant ?

- Désolé Severus.

Je me relevais et chuchota à son oreille

- Est-ce que je peux dormir avec toi cette nuit ? Pour être en sécurité ?

J'étais encore dans ses bras, il acquiesça. Je pouvais enfin être près de lui, mais je devais me débarrasser de Drago.

Je me relevai doucement mais surement. Je regardais le trio d'or.

- Harry, Ron et Hermione, la guerre va bientôt commencer, mon père commence à tuer les traitres à leurs sangs et les sangs de bourbes.

Ils tiquèrent aux expressions que je venais d'employer, qu'est-ce que vous voulez que je vous dise, je suis une mangemorts, on ne se refait pas une éducation en quelques temps.

- Désolé, l'habitude. Il faut m'excuser. Disais-je

- Ecoute, Elrica, tu es, avec Harry la seule possibilité d'arrêter Voldemort commença Hermione.

- 'Mione, arrête de prononcer son nom gémissait Ron

- Faut l'appeler comme il veut qu'on l'appelle Ronald répondit-elle

Nous parlâmes pendants quelques minutes avant de prendre congé, nous étions tous fatigués. Moi en première. Drago ne reviendra pas de sitôt du manoir je pense. Nous arrivâmes devant les appartements de Severus. Un magnifique portrait de Basilic nous faisait face.

- Ouvre-toi par Salazar Serpentard siffla-t-il

Nous passâmes l'entrée, je lui pris la manche et il se retourna

- Depuis quand tu parles fourchelang Severus ?

Il me fit un sourire qui me fait craquer, j'avais les joues en feu, mon bas-ventre me faisait mal. Un désir d'embrasser Severus commença à naitre, mais j'étais son élève et il avait 22 ans de plus que moi.

- A force d'entendre ton père, j'ai appris quelques mots avec lui qu'il m'a enseigné. Personne ne peut entrer chez moi, à part toi forcément, tu comprends cette langue me disait-il en riant.

Je ne lui avais toujours pas sa manche, ma main glissa sur la sienne, j'allais la ramener vers moi, mais il fut plus rapide et m'attira tout près de lui, contre sa poitrine, je sentais ses muscles, les battements de son cœur étaient rapides. Etait-il paniqué, fatigué ?

Il releva mon menton avec son index, nous étions plongés dans le regard de l'autre, un tel désir se ressentait. Il approchait ses lèvres doucement des miennes. Et nous ne faisions plus qu'un. Cela a durait 1m ou 1h je n'en sais rien, j'étais loin dans mes pensées, je ne pensais mêmes plus à la guerre ni à mon père.

Il me regarda et une question me brulait les lèvres.

- Severus, pourquoi ?

- Je sais que tu es amoureuse de moi, toi aussi tu me fais peut-être un peu trop confiance, ferme ton esprit la prochaine fois. Tu penses à bien des choses coquines Elrica avec moi.

J'étais rouge de honte, il m'embrassa de plus belle.

- Tu te forces Severus ? Ou tu es attiré par moi quand même ?

- Je ne me force en aucun point, depuis que tu es devenue une femme, avec tes belles courbes, je suis fou de toi. Tes yeux me font penser à Lily en plus de cela, tu as des beaux reflets roux au soleil comme elle. Mais tu n'es pas elle, je le sais, je ne la recherche pas ne t'inquiète pas. Le hasard fait bien des bonnes choses en ce moment.


Lemon en approche !

Héritière du Grand Salazar SerpentardOù les histoires vivent. Découvrez maintenant