Chapitre 2)

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De retour dans le manoir je change les choses. Impossible pour moi de rester dans une gloire qui n'est pas la mienne. Je préviens maman des événements à venir, dorénavant je lui laisse le manoir de mon père. J'ai toujours voulu habiter sur une île, vous vous dites sûrement avec 3 milliards c'est faisable, c'est exactement ce que je m'apprête à faire ! Il me faut le temps de tout ranger, tout ordonné mais quelqu'un sonne à la porte, un de nos majordomes ouvre la porte. Un homme avec un grand chapeau demande à me voir, je l'accueil dans le salon. Il ouvre la discussion en me disant : « Je me rappelle quand tu courais dans la cour du jardin ! ». C'est un ami de mon père, je l'ai reconnu à sa cicatrice sur la joue. On a parlé de mon ascension sociale, ma fortune estimée à plus de 3 milliards d'euros, ce que j'allais faire de tout cet argent. Et puis il m'interpelle sur un fait dont j'ignorai totalement l'existence : « Tu dois récupérer l'ancien siège social de la MILS inc. à Londres ». Je l'ai remercié de sa venue et l'un de mes sujets l'a raccompagné à la porte. Le soir même je suis partie dans le bureau de mon père. Une salle sombre avec un étage à l'intérieur, je suis montée examinée son bureau, dans les tiroirs des feuilles de comptes des semestres de l'entreprise MILS. J'ai remarqué qu'à ses débuts la compagnie avait du mal à rentabiliser son invention, aujourd'hui c'est tout le contraire. Une fois tout fouillé je me suis assis sur la chaise de mon père. Une longue chaise en cuir, rembourrée et chaude. Elle était d'un marron sombre, assortie à la pendule. D'ailleurs en regardant cette dernière j'ai remarqué qu'il était 11h du soir. De la chaise est sortie une poignée avec le chiffre 11 d'un coup comme si la providence avait fait en sorte de ce coup du sort. Je tire sur la poignée d'un coup sec et du mur d'en face est sorti une petite boîte. Dedans se trouvais une photo de mon père et des jeunes hommes tout au tour, j'ai tourné la photo et il y avait une inscription : « À la mémoire des gentlemen de la première guerre mondiale,
M. Inspecteur Le Sage , 1919 ».
Je me posais plein de questions à ce moment là comme si l'histoire de mon père était devenu vital pour moi dorénavant. J'en ai pas parlé à maman, je suis parti dormir juste après, du moins j'en ai pas le moindre souvenir de ce qu'il s'est passé après. Le lendemain matin je me suis rendu à l'a MILS center compagnie dans le 16eme. C'est marrant d'être un patron, tout le monde vous respecte sans broncher. Je suis arrivé en avance de précisément 3 minutes et le garde de mon bureau n'était pas encore là. J'ai décidé de rentrer dans mon bureau l'attendre. Il fallait tout changer, l'organisation entière de la compagnie ne me plaisait pas, non pas parce qu'elle n'était pas productive mais parce que cette organisation était celle de mon père et non la mienne. Je dois prouver ce que je vaut, la gloire n'est accessible qu'à celui qui veut bien tendre la main!

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⏰ Dernière mise à jour : May 09, 2018 ⏰

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