chapitre 3

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-...toc toc toc... Dani....tu es là?

-Moi: bon sang doucementttt....c'est qui?

-.....: c'est moi tu m' ouvres...

-Moi: ah toi qu'est-ce que tu me veux?

-Adams: peut - on parlé s' il te plaît?

-Moi: je ne peux pas je suis occupée

-Adams: juste 30 minutes

-Moi: bon qu'est-ce qu'il y'a

-Adams: je n'ai pas besoin d'explication de ta part car je sais que tu n'est pas du genre;la fille dont les rumeurs se dispersent partout n'est pas celle que j'ai connu ; non tu n'a jamais été la passe partout des mecs ni la fille facile donc dis moi que c'est faux , dis moi que tu n'a jamais connu Lucas....

-Moi:Adams ,je suis désolé mais c'est ma vie les rumeurs de ma part me concerne pas à autrui . Tu n'as point besoin d'explication comme tu l'a dit mais répondre à ta question reviendrait à le faire donc si c'était ça la raison de ta visite tu peux disposé.

-Adams: ma Dani, je lui casserait la gueule s'il le faut,lui faire payé ce qu'il a fait......mais ne me banit pas de ta vie pour une seconde fois, ait confiance à moi...

-Moi: tu me fiche la paix et n'ose plus utiliser ce possessif "ma" à mon egard . Toi l'hypocrite que tu as été, le menteur , l'ignoble que j'ai connu tu oses insinuer que je t'ai banni alors que tout a été de ta faute...je te le répéterai pas sort de ma chambre vous êtes tous pareille....

-Adams: j'ai assez négocié comme ça je m'en vais et c'est la dernière fois que tu me verras........et une dernière chose Lucas t'a bien raté.....ay si c'était moi....

-Moi:putain tu sors de ma chambre imbécile que tu es.....

-Moi:snifffff..........sniffffffff

Mon premier copain , mon premier confident  c'était Adams . Mes premières intimités, je les ai passé avec lui . Il était le pire des mecs que j'ai connu , il me battait , m'insultait  devant mes amies et moi qui croyait que ces faits étaient normal j'acceptais toutes les choses cruelles qu'il m' infligeait  jusqu'au jour où il  voulait abusé de moi dans sa chambre , en refusant son acte il s'excusait protestant qu'il n'était pas conscient dépuis ce jour je n'avais pas cherché à le revoir . Il était en Master professionnel en Droit dépuis mon arrivée à la fac il n'a pas cherché à me voir et et pour aller faire la comére comme une fille il ose venir se renseigner pff.....

""Lougnou nane ko gueudja djiss ak ko gueudjia deg bo heuyé tek ko beute diapalni sa echec wala sa déception mo tok si nopam.""

Au début je ne l'aimais pas mais juste la curiosité de ce qu'est une relation m'avait incité à être avec lui . A l'âge de 15 ans mes amies d'enfance avaient déjà goûté la saveur des lèvres d'un homme , ce qu'était la sensation d'être caressé , d'être aimée et moi sans copain , ni amoureux ; je n'étais que celle qui écoutait leurs histoires en voulant coûte que coûte faire comme elles.

La déception , l'amertume et la tristesse occupait mon corps et mon esprit. Mes bagages étaient rangés , l'odeur de cette chambre m'annihilait , je n'étais plus apte à continuer mes études à l'UCAD . Passant par le couloir de la mort cet endroit était devenu un lieu de détresse , de danger et effrayant pour une fille naïve comme moi . Je m'étais rendu compte que la confiance de soi était  la plus fidèle amie de l'âme.. je n'avais plus le coeur à penser à ce qui c'était passé je voulais seulement fermer les yeux et avoir la sensation d'être dans un rêve et me réveillé sans aucun remords . Qu'allais-je expliqué à Mum? Que vais-je faire sans mes études ? À qui la faute ? Devrais je me découragé si tôt à cause de cette acte banale dont j'ai été victime ? des questions qui s'entremêlaient dans ma tête. Les conseils de Faty me hantaient je me sentais coupable et je l'étais.
Ces moments là, la culpabilité m'avait dominé mais comme on dit toute déception nous apprend à faire face aux dérives de la vie.

Arrivé à la maison c'était la cata......

-Mum: wa yaw hana greve da amati ( a t-il encore eu une grève)

-Moi: non mum

-Mum:donc qu'est-ce qui passe?

-Moi:..sniffffffff.....snifffff......

-Mum: ah dioye nak...ba diam guawé ma....dagne la dakk école?...lofa ligueye...wouyouma yaw?

-Moi:....y'a rien mum juste que la vie estudiantine est dure....les grèves sans arrêt m'ont découragé je voudrais resté ici quelques temps histoire de changer les idées

-Mum: rirrrre....enlève tes vêtements

-Moi: mais pourquoi...

-Mum: imbecile simil yereyi la wah...thiagua bou bone bi anh deme yak sa bopp si al bi nga gneuw dima lak ay bla bla.....L'autre jour tu vomissais comme pas possible et tu croyais que j'etais si sote a ne pas le remarqué annh..... tu es enceinte c'est sa laisse moi voir......

-Moi: Mum laisse moi!!!!!! c'est ta propre fille que tu parles ainsi...mum tu ne me fais plus confiance....

-Mum: ladioumala dara bounguay dougu université loumala wahonne, dou thiagatou nga ba eumbe fi dou sa keur bay diguako dem weussiné sa hadji......hors de ma vue...

-Moi:ay yay...yay eumbouma...hana nekatouma sa dome...mum ait pitié de moi

-Mum:.......

Elle ne me repondait pas,elle me méprisait. L'envie de me suicider rententissait dans ma tête j'étais seul , perdue sans confidents,la solitude était ma compagnie.

"L'université , un lieu étrange où le mélange des inconnus définissait le danger qui  y était, ne fait confiance à personne ni même aux professeurs, fais attention aux hommes ils peuvent paraître gentil alors qu'ils sont des monstres" disait-elle.

Mum m'avait conseillé , m'avait prévenu mais en vain rien j'étais trops stupide croire que l'envie et le désire m'avait poussé à bout. Personne ne croyait à mes dires,ma mère me pointait du doigt et pour assérer ces propos on avait été voir un gynécologue et ce dernier en infirmant que j'étais enceinte ma mère avait repris ses souffles elle se sentait comme gêné. Mais je le comprenais c'est une mère qui se soucie.

-Mum :Ma Dani franchement je n'ai pas les mots.....je suis désolé...je me suis laissé emporté....pardonne moi ma fille

-Moi: Mum, je ne t'en veux pas tu m'as toujours soutenu dans les pire moments ne te culpabilise pas tu n'as rien fait de mal

-Mum............c'est vrai ma fille tu me pardonnes?

-Moi: naturellement mum....

-Mum: viens là que je t'embrasse...sama taww bou djiguene...

-Moi : je t'aime Maman......

Un ouf de soulagement j'étais heureuse à l'idée de savoir que sa confiance régnait encore . Ma maison était joyeuse, le vide que Faty avait laissé ne se sentait pas . J'étais devenue de plus en plus proche de Mum. Et au moment d'oublier cet pervers,Papi me demanda ses nouvelles...

chronique de DANIOù les histoires vivent. Découvrez maintenant