10. On va jouer à un jeu toi et moi

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3 jours plus tard.

Troy : Je t'apporte à manger Parker. Ça fait 2 jours que tu n'as rien mangé, notre but n'est pas de te tuer. Enfin, pas encore.

Parker : Tu sais quand j'disais que j'ai envie de te tuer tu l'as pas pris au serieux.. Si ? Et puis comment ça "Notre" ? Et puis me dis pas que c'est toi le...

Troy : Mais ta gueule ! Tu parles beaucoup trop ! Pour dire de la merde en plus ! Et non ce n'est pas moi le violeur anonyme.

Parker : Ah tant mieux , j'prefere que ça soit quelqu'un d'un minimum... Comment dire... Approchable ? Beau ? Non repoussant ?

Troy : Bah desolé de te decevoir ce n'est pas moi.

Parker : Justement.

Troy : Bon ferme la et bouffe avant que je change d'avis et te laisse une semaine sans nourriture.

Parker : Vu tes nombreux talents, jprefere manger d'la merde plutôt que de gouter ta cuisine tu vois, surtout que y a surement du poison dedans et on est pas très potes tous les deux tu vois.

Troy : Pourtant t'es une vipère.

Parker : Oh non , crois moi. Si j'en etais une mon poison tu l'aurais eu dans les veines y a longtemps.

Troy : C'est dommage hein.

Parker : C'est qui l'autre responsable de ça ?

Troy : Tu le sauras bien assez vite. Ainsi que du violeur anonyme.

Parker : Vous êtes trois ? Trois ?! Mais qu'est ce que j'ai bien put faire ! Surtout pour meriter ça ! Dis moi c'est qui !

Troy : J'aime te voir comme ça, salut Parkerouchou.

Bien que menoté dans une chambre semie noire, uniquement eclairée par une lampe qui ne procure qu'une lumière minime, je n'ai pas forcement peur. Pas peur pour moi en tout cas. Je ne pense qu'à Jack, il s'était evanoui devant moi. Je me demande ce qu'ils ont bien put faire de lui. Milles et une pensées trottent dans ma tête et ça me tue. L'ignorance est la pire des choses. Je ne parle pas des incultes etc, bien que ça soit aussi une chose detestable, je parle surtout de ne pas savoir une chose aussi cruciale pour ma santé mentale. J'en deviens fou. Je suis déjà fou de lui, mais son absence me rend encore plus fou en ces circonstances. Quoi qu'il fasse il me rend fou. Je ris à cette pensée , puis une larme coule, c'est insoutenable mais je m'empeche d'en faire couler une seconde. Depuis le décès de mes parents et les longues nuits que j'ai passé à pleurer, je trouvais tout absurde, que rien ne pourrait faire autant mal et je me suis fait comme promesse de rester fort et de ne pas pleurer. Comme si cette chose, la plus horrible au monde servait de block à toute sensation de douleur.

Je me souviens de la soirée que j'ai passé avec Jack, de sa surprise et surtout de sa declaration. J'ai sut à cet instant que mon coeur bat pour lui, que c'etait le bon. Mais je n'ai pas eu l'occasion de lui dire ce que je pense clairement moi aussi, je ne veux pas mourrir avant de tout lui dire. C'est ma dernière volonté oui. En tout cas si je venais à ne pas sortir vivant d'ici. Je ne peux pas m'empecher de sourire, et en même temps d'avoir envie de pleurer en pensant à lui. Il me manque, en trois jours il me manque desesperement. J'ai envie de le serrer, qu'il soit là. Je me demande ce qu'il fait, si il pense à moi, si il est vivant...

À cette pensé je commence à pleurer. C'est juste inimaginable de penser qu'il soit mort alors qu'on a tellement à vivre, tellement de moment entre amoureux à vivre.... J'ai même envie de l'epouser... Après cette dernière soirée on a vraiment connecté, notre amour est devenu plus profond et c'est devenu mon ame soeur.

La Vengeance Insensée.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant