Tu M'appartiens

Chapitre 1

* première partie de l'histoire *

Où suis-je? Aïe! Ma tête me fait atrocement mal. Je la frotte pour faire passer la douleur.
Je pose ma main sur le sol et constate qu'il est froid et pas lisse. Je suis toujours dans un état second et petit à petit, les images deviennent plus clair.
Je suis sur l'herbe. Dans les... bois?
Je regarde autour de moi et oui. Je suis bien dans les bois.
Mais qu'est-ce que je fais dans les bois? Et comment suis-je arrivé là? Je réfléchis trop et cela fait ma tête me faire encore plus mal.

Je me lève et tente de marcher.
Je prends appui contre un arbre.
Seigneur!

Mon bras est taché de coupure! Mes jambes aussi! Je suis taché de sang. Je tente de marcher mais je tombe à terre.
J'ai mal de partout.

Le tonnerre se fait entendre et bientôt, le ciel d'une couleur orage, couvert de nuages, s'illumine. Les éclairs se mettent à danser l'un après l'autre dans le ciel.
Je ne peux pas rester là.

Je me relève et essaye tant bien que mal de marcher. Le tonnerre gronde faisant le son d'une bombe près à éclater. Je ne dois pas rester sous les arbres.

La pluie se met à tomber. De grosses gouttes d'eau tombent sur moi. Je grogne de douleur quand elles tombent sur mon bras en sang.

J'arrive près d'un portail couvert de verdure. La pluie se met à tomber encore plus fort et je prends donc le risque de traverser le portail.

J'entre et vais droit devant moi.
J'aperçois au loin un immense manoir. Cela me semble abandonné.
J'ai trop mal! Je ne peux plus rester debout.
Je vais vers le bâtiment et m'assois sur les premières marches sous la varangue. Le bois fait beaucoup de bruit.

Mes jambes me font mal, particulièrement celle de gauche. Mon jean est trop serré. Je vois un morceau de verre cassé à côté de moi. Je la prends et essaye de couper mon jean la où je saigne beaucoup.
Elle me glisse des mains et me coupe profondément la paume.

Je cris de douleur. Mais je dois ouvrir mon jean la où je me suis coupé.

Avec les mains temblante, de froid et de douleur, j'arrive à déchirer le tissu.
Mon dieu!

Qui m'a fait sa!?

On dirais qu'on m'a ouvert la jambe!

Un coup de vent me frappe et entraîne la pluie vers moi. L'eau atteint ma jambe blessé et je la couvre des mains en criant.

J'ai tellement mal!

Je me tourne dans l'autre direction pour empêcher l'eau de venir sur ma jambe.

J'ai froid et je n'est rien pour me couvrir. Je ne porte qu'un jean et un haut rose bonbon et une pair de basket blanche. J'essaye de me réchauffer mais je ne peux pas me frotter les bras. Mes coupures m'en empêche.

Il commence à faire sombre et j'ai peur. Je ne peux ni marcher, ni chercher de l'aide. Je fouille dans ma poche en espérant trouver mon téléphone portable mais non.

J'ai les larmes aux yeux. Je suis au meilleur de nul part avec ni argent, ni téléphone et des blessures plein le corps. Mais celle de ma jambe me fait le plus peur. Elle est tellement profonde.

Je sens mon dos se mouiller. La pluie tombe encore plus fort.
Je me lève et arrive sur le seuil de la maison. Je regarde et vois que la pluie inonde tout le palier.
Je ne veux pas entrer mais je n'ai pas le choix. Il le faut. Je prends mon courage à deux mains et ouvre la porte. Je dois m'appuyer pour qu'elle s'ouvre.

Je pousse avec le peu de force qu'il me reste et elle s'ouvre lourdement en faisant un bruit pas possible.

Je reste bouche bée quand j'entre à l'intérieur.