chapitre 32

14.4K 826 31
                                    


Je sens que je vais bientôt craqué. Je m'agrippe la tête de mes mains et je sens mes longues griffes qui me transperce le crâne. Je grimace sous la douleur.

Une douce breeze me caresse le visage et transporte avec elle l'odeur du sang et la, je craque pour de bon.

Je me jette du balcon et cours vers l'odeur qui me rend folle. Je suis à poil mais je m'en fou. Je veux se sang.

Je cours à la vitesse de l'éclair. Je suis étonné de voir à quel vitesse je cours. Je m'arrête là ou l'odeur est concentré. Je me trouve devant un grand portail en métal. C'est de l'argent.

Je suis face à un jeune homme qui semble terrifié de me voir. Il me considère de la tête au pied. Je suis nue comme un verre mais je n'y accorde pas d'importance. Je peux entendre les battements de son coeur qui cogne de plus en plus vite.

- Bonjour.
- Bon...bonjour. Je viens livré les... les...pizzas.

Il me montre la grosse boite dans ses mains. Il tremble. Mais seule mon attention est porter sur la veine de sa nuque. Mes crocs sortent de ma bouche et je me jette sur lui.

Je le bloque à terre et m'apprête à le mordre quand le souvenir de Mag me reviens.

Je m'apprête à faire ce qu'elle détestait! Je me lève aussitôt quand je suis maintenu par une femme.

Elle me bloque les bras derrière le dos. Un homme surgit de nul part et redresse le pauvre livreur au sol. Il le mord la nuque et celui si crit de douleur. L'odeur du sang frais me rend dingue et je me met à pousser des cris de bête féroce.

L'homme approche le livreur de moi.

- Tu sens ça?! Ça sens bon n'est-ce pas? Bois aller.

Je prend sur moi et tourne la tête pour ne pas sentir son odeur.

- Mais c'est qu'elle est forte la nouvelle! Mais elle ne va pas résisté longtemps.

J'entend la femme qui me maintient rigoler.
Ma résistance m'abandonne petit à petit et je m'âpreté à succomber à la tentation quand je vois l'homme qui retient le livreur se faire propulser dans les airs.

La femme me lâche immédiatement en s'agenouillant par terre.

Ark se tient devant elle, ivre de rage. Il me prend dans ses bras et me tend mon pull noir que j'enfile aussitôt.

- Pardon maître.
- C'est trop facile Irina.

Il la saisit par la gorge et la balance vers l'immense porte d'entrée. Celle-ci s'ouvre en voler et Irina se retrouve au sol.

Un homme, grand et brun se précipite vers elle en la relevant. Il toise Ark avec colère.

- Contrôle ta femme, Bakura!

Ark le considère avec mépris.

J'entends les gémissements du livreur qui tente de ramper au sol pour s'enfuir. Je me dégage de l'emprise d'Ark pour empêcher la fuite du livreur. 

Je le retient par le col de son polo et toute mes cannines sont dehors pour me nourrir. Le garçon hurle et crit de peur.

- S'il vous plaît! Ne me faites pas de mal! Je vous en supplier.

Je stoppe net en regardant le garçon dans les yeux. La détresse que je vois dans ses yeux me touche et je me relâche.

- Va-t'en!

Il ne se fais pas prier mais s'enfui à toute vitesse. Mais Ark le saisit et l'attire à moi.

- Que fais- tu? Laisse le partir!
- Non. Il faut que tu te nourrisse.
- Non! Je vais le tuer!
- Si il le faut tu te dois de le faire. Trouver un humain n'est pas facile ici.

Tu M'appartiens Où les histoires vivent. Découvrez maintenant