FAR FROM YOU

10// Passé//

Je me réveille en entendant une porte se claquer. Oli ouvre la porte de la chambre, s'écrase sur le lit et sur mon pied par la même occasion. Il ne doit pas se rappeler que je suis là vu la tête de surprise qu'il a en me voyant.

-C'est moi qui t'ai réveillé ?

-T'inquiète pas, c'est pas grave. Pourquoi t'a claqué la porte ?

-J'ai voulu aller voir mes parents mais quand je suis arrivé, ils étaient entrain de s'engueuler.

-Désolée.

-C'est pas de ta faute.

Il me prend dans ses bras. Je me lève sans faire attention à mon short qui laissait apparaître mes cicatrices. Oli me prend par la taille et me retourne. Il est assis au bord du lit. Il fixe des cuisses.

-C'est quoi ça ? Demande-t-il en levant les yeux vers moi.

-Une trace de mon passé...

Il caresse mes cuisses en traçant chaque ligne du bout des doigts.

-Explique moi...

-Quand j'étais petite, jusqu'à mes 13 ans environ, j'étais en surpoids...

Il regarde chaque partie de mon corps. Il me rapproche un peu plus de lui.

-J'avais eu des problèmes dans ma famille quelques années plus tôt et j'avais moi même des problèmes avec certaines personnes de ma famille. J'étais pas bien la où j'étais, le collège et la maison, nulle part. Alors j'ai pris la lame du taille crayon et j'ai tracé une ligne sur chaque cuisse. J'ai continué pendant plusieurs semaines.

-Qu'es ce qui t'as fais arrêter ? Il me regarde dans les yeux en frottant mes hanches.

-Toi et ton frère. Je le regarde d'en haut.

Ils n'avaient jamais du voir de quoi parlaient les gens quand ils disaient ça. Maintenant, il avait un exemple auquel il tenait.

-Comment ça ? Il fronce les sourcils.

-Vos sons étaient certaines des choses qui m'empêchaient de faire des conneries. Et après, dès que j'avais ne serai ce qu'une idée noir, je me disais que si je posais la lame sur ma peau, Bigflo et Oli c'était fini. Plus rien. Vous disparaissiez. Ça a marché.

-C'est pour ça que tu pleurais quand tu nous a vu ?

-Oui. Pour la plus grande partie. J'avais arrêter, vous étiez restés.

Il se tait en continuant de me regarder.

-Une des autres raisons pour lesquelles j'avais sorti la lame, es que je me faisais rejeter par une grande partie des garçon. Ils étaient tous gentils avec moi mais me regardaient comme si j'étais étrange. Mais maintenant, je reprends confiance. Les hommes ne me font plus peur. Et un en particulier...

Je me met à califourchon sur lui. Je regarde dans ses yeux. Il est inquiet. Il ne sait pas à quoi s'attendre. Je m'approche encore un peu de son visage.

-Toi, tu ne me fait pas peur.

Il prend mon visage dans ses mains et plaque ses lèvres sur les miennes. Il s'écarte en me regardant dans les yeux. Je prends son sweat et l'attire à moi pour l'embrasser rapidement encore une fois. Je m'écarte en le laissant en plan, assis au bord du lit.