OS Partie II

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Un ombre glissa avec lenteur sur le sol. Je retenais ma respiration, ne souhaitant faire plus aucun bruit. Les pas ne se firent plus entendre et un silence assourdissant prit leur place.

-Dans la chambre...

Ce silence me paru durer une éternité durant laquelle aucun de nous deux ne bougeait. Les battements de mon coeur tambourinaient dans mes oreilles et paraissaient audible à tous. Je me recroquevillais encore plus, grimaçant de peur.

-Mais quel joli masque que tu as trouvé là...

L'ombre paraissait tournée vers le masque que j'avais oublié de ranger. La silhouette de Jungkook se balança de droite à gauche, dans un rythme calme et contrôlé. Puis se fut seulement la tête qui se balança. Au dessus de cette dernière apparaissait deux pointes. Deux oreilles. Deux foutues oreilles ! Mon sang se glaça violemment. Si Jungkook portait un masque, un autre masque, c'est qu'il venait de tuer quelqu'un... Des larmes incontrôlables dévalèrent mes joues. Mon corps était secoué de sanglots silencieux. Il venait de tuer quelqu'un, il avait tué quelqu'un comme il le faisait depuis deux ans !

Mes pensées furent chassées par l'entende d'une mélodie. Il chantait une chanson que je ne connaissais que trop bien et que je n'avais pas entendu depuis longtemps.

-Une petite enfant, cherchait sa maman. Tout était tout noir, perdu dans le désespoir. Elle avait peur du méchant, tout couvert de sang. Mais lui était content.

Les paroles n'étaient plus les mêmes, elles n'étaient plus celles que nous chantions mains dans la main lorsque nous rentrions de l'école Jungkook et moi il y a de cela des années. Ces paroles là... Elles représentaient beaucoup trop la situation que je subissais à ce moment là.
La mélodie continuait et avant qu'il décide de me sortir de pire atrocités, je plaquais durement mes mains sur mes oreilles.

Qu'il se taise !

Je restais un moment ainsi, soulagée du silence que je créais enfin moi-même. Puis, avec timidité, je décollais mes mains des mes oreilles et rouvris les yeux. L'ombre avait disparut et le silence était revenu. Tout n'avait été qu'un rêve ? Mon imagination débordante qui déraillait ?

Je levais la tête vers le fond du lit et mon corps se glaça à la vu du masque. Il me regardait de ses yeux rond et son sourire léger et cruel. Tout était réel, horriblement réel.

Un craquement se fit entendre au dessus de ma tête. Je n'eu pas le temps de bouger qu'une longue lame s'enfonça dans le lit, se plantant a quelque centimètre de mon visage. Un cris de terreur franchis la barrière de mes lèvre contre mon grès et je le regrettais de suite, plaquant mes mains sur ma bouche et sentant le lit craquer à nouveau. La lame disparut avec rapidité alors que mes larmes ne cessaient de couler abondamment sur mon visage tiré par la peur. Je relevais le regard vers le masque et aperçut avec effrois le visage de Jungkook masqué et couvert de sang.

-Trouvé.

Sa voix était amusée, presque chantonnante et tellement effrayante. Je me poussais vers le début du lit dans l'espoir de lui échapper, mais sa main vint rapidement attraper mes cheveux et les tira vers lui. Je hurlais de douleur et me débattais dans tout les sens. Je n'allais pas mourir ! Je ne pouvais pas mourir ! Jungkook ne ferait pas ça !

A hauteur de son visage, il planta de nouveau le Katana près de ma tempe droite. Je sursautais de peur mais mon cris fut retenu par la main qu'il avait plaqué sur ma bouche. Ses yeux me sondaient avec attention, admirant avec satisfaction toute la peur qu'il avait réussis à créer en moi. Je ne pouvais voir que ses sombres pupilles a travers les trous de son masque, mais cela était suffisant pour voir le plaisir que ma peur lui insufflait.
Sa main posée sur ma bouche se retira avec douceur, une douceur inappropriée face à la violence dont il était capable. Il la posa sur son son masque et avec lenteur le retira. S'offris a moi un visage au sourire cruel, au mimiques sadique et où du sang séché avait passé la barrière du masque.

-Qu'est ce que je vais faire de toi maintenant petite fouineuse...

Un horrible sourire se dessina sur ses lippes. Je fermais fortement les yeux, pleurant sans pouvoir me contrôler.

Oui qu'est ce que tu vas faire de moi maintenant assassin ?

La caresse de ses doigts sur mon visage me fit ouvrir les yeux. De son pouce, il retraça les contours de mes lèvres et murmura:

-Beaucoup trop de choses pour qu'elles puissent être dites...

Bunny KillerOù les histoires vivent. Découvrez maintenant