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8 octobre. C'est le soir, je suis dans mon lit, avec cette foutue lame à côté de moi. Je prend un papier et un stylo, et je commence à écrire:
« Papa, maman, je suis désolée. Désolée d'être là, désolée de vous gâcher la vie, désolée d'être irritable. Aujourd'hui, je compte bien me faire pardonner. Je ne sert à rien. Ce n'est pas votre faute, je vous rassure. Pitié, ne pleurez pas, cela me ferais beaucoup trop mal au cœur. De toutes façons, toutes choses ont une fin, même la vie. J'avoue que je vous en veut un peu de ne pas avoir remarqué mon mal, ou de n'avoir rien dit. Même si je ne pense pas que cela aurait changer quelques choses. Je quitte ce monde, pars me réfugier là-haut, là où la paix règne. Vous allez vraiment me manquer.
Je vous aime, Rosa. »
J'envoie aussi un message à Rachel: « merci. »
Je me dirige vers la salle de bain, prend cette lame, et me donne le coup fatal. Je crie puis je me sens sombrer vers la paix, aussi appelée la mort. Je me sens bien. Tous mes problèmes partent en même temps que mon sang coule. J'entend des pas précipités puis entend ma mère hurler au moins, de plus en plus loins...

Salut, moi c'était Rosa.

Salut, moi c'est RosaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant