Poussières de pierres de lune

4- Elena

Je me trouvais dans une grande clairière calme et rassurante, allongée sur le sol. Le contraste avec la violence de mon accident de voiture et l'attaque de cette créature horrible était impressionnant. Mes mains étaient intactes et aucune trace de ce qu'il c'était passé n'étaient apparentes. Pourtant mon esprit avait bel et bien été marqué par cette attaque. D'ordinaire, j'étais une fille plutôt enfantine qui faisait des caprices inutilement. Cependant, je venais de découvrir l'existence de créatures horribles et cela avait cassé quelques choses en moi. Je pensais que le monde imaginaire se limitait à des anges qui étaient là pour assurer la protection des hommes mais je m'étais trompée. 

Je me rappelais des avertissements que m'avaient fait ma sœur et je m'en voulais de ne pas l'avoir plus écoutée mais lorsque le matin même elle m'avait mise en garde j'étais loin de m'imaginer qu'une créature mi-bouc mi-lion allait m'attaquer. Je m'étais plus imaginé un psychopathe ou alors un groupe de ma fac qui ne pouvait pas me voire me faire une mauvaise blague.

Je m'imaginais déjà les reproches  de ma sœur : " Tu aurais du m'écouter" ..

Je me levais doucement et me retrouva debout au milieu des fleurs. Une femme magnifique arriva alors vers moi, elle resplendissait et je me sentit atrocement faible à coté d'elle, une force impressionnante s'émanait d'elle. Elle portait une longue robe bleu pale qui recouvrait même ses pieds. Ses cheveux ondulé châtain clair  descendaient en cascade dans son dos.

- Bonjours Elena, je suis heureuse de faire ta connaissance.

Sa voix était douce et cristalline. Un frisson se propagea dans tout mon corps et un sentiment s'empara de moi : Je l'avais déjà rencontrée, je la connaissais. Je n'eu pas le temps de lui demander qu'elle répondait déjà à ma question intérieure.

- Oui nous nous somme bel et bien déjà rencontrée. 

- Qui était vous ? 

Ma voix tremblait, je savais que je manquais de politesse mais je restais sur la défensive malgré la sensation rassurante qu'elle me procurait.

- Je ne te veux aucun mal. 

- Comment vous appellez vous ?

- Tu peux me tutoyer Elena, je suis là pour te protéger. Tu es voyé à de grande choses mais cela ne se ferra pas sans sang versé. Il va falloir que tu sois forte. 

Moi, voyé à de grande chose ? J'avais la trouille dès qu'il s'agissait de tuer une mouche alors je me demandais bien comment j'allais pouvoir tuer des gens bien qu'il soit méchant. J'en était tout bonnement incapable. Et puis pourquoi ne voulait-elle pas répondre à ma question ?

- Tu n'as pas avoir peur, je ne peut malheuresement pas te dire qui je suis, ne sois pas trop impatiente, tu le sera bien assez tot. Mais n'oublie jamais que j'ai confiance en toi et méfie toi de certaine personne, suit ton instinct.

Elle me parlait comme si on avait peu de temps et qu'elle cherchait à me donner le plus d'informations possibles.

- Vous arrivez à lire dans mes pensées ?

J'entendit un hennissement provenir de derrière moi, je me retourna et découvrir une  grande licorne blanche . Une licorne ? Non mais c'est quoi ce délire ? Tu déraille complétement ma pauvre Elena. La licorne passa à coté de moi et s'arrêta devant nous. Et elle posa sa main sur la tête de la bête et repondit à ma question.

- Oui je peux lire les pensées..

Elle n'eu pas le temps de finir ce qu'elle voulait dire que de gros nuages noirs arrivaient au dessus de nous et une pluie forte se mit à tomber. La licorne se cabra et partit au galop en direction de la forêt. La femme me fit un sourire qui reflétait de la déception.

- Je suis désolé, tu dois déjà revenir à toi. Tu es quelqu'un de fort Elena, ne doute jamais de toi et même si tu fais des erreurs, tires en toujours de conclusions et ne te blâmes pas pour cela. 

Tout se brouilla et une vive douleur s'empara de moi, tout mon corps se mit à me bruler tandis que le visage de la jeune femme disparaissait.

J'ouvris brusquement les yeux, la première chose que je vit fut un plafond blanc. Rien de bien interessant jusque là. Puis une voix d'homme parvint jusqu'à mes oreilles, je la trouvais douce et rassurante :

- Alice, je crois qu'elle c'est réveillée !

J'entendais très mal se qu'il se passait autour de moi, j'avais l'impression dêtre immerger sous l'eau de mon bain. Sauf que là, la souleur était quelque peu plus intense que lors d'un bain. Tout mon corps me brulais, je ne sentait plus aucun de mes membres. Je me demandis alors où je pouvais bien être. A l'hopital ? Impossible, les infermiers ne pourraient pas voire ma sœur. 

- Soigne là, dépêche toi !

La voix de ma sœur se faisait pressante. Et le même homme qui avait annoncé mon réveil m'interpella :

- Elena, il faut que tu me regarde, tu dois me faire confiance, je vais te soigner.

Un visage apparut au dessus de moi et je compris immédiatement que c'était lui qui devait me soigner. Ses grands yeux bleus se fixaient dans les miens et une connexion s'établit, le calme s'installa en moi alors que 5 minutes auparavant, j'étais à deux doigts d'exploser. Il ne me quittait pas du regard et je ne comprenais pas vraiment comment il pouvait me soigner avec une unique regard. Cela aurait pu être dérangeant, mais c'était tout le contraire, une sensation de chaleur envahit mon corps, je sentais toutes mes plaies se refermer. On se regardait toujours, la sensation de chaleur avait totalement disparut mais il continuait à me fixer comme si il cherchait à rester en connexion avec moi. Ses cheveux blond allait parfaitement avec son teint très clair et je me demandai alors si il s'agissait d'un ange comme ma sœur.

Je fus la première à détourner le regard et regardai la pièce dans laquelle je me trouvais. Il s'agissait très probablment d'une chambre puisque je senblais être entendu sur un lit. Ma soeur se tenait auprès de moi et semblait visiblement très inquiète. 

- Ca va ? Tu vas bien ? Tu n'as mal nulle part ?

Je me rentournai vers la porte lorque j'entendis quelqu'un rentrer dans la chambre. Un jeune homme brun entra dans la pièce, les mains dans les poches. Son attitude me rendit immédiatement folle, il posa son regard sur moi comme si j'étais un petit chose inutile. Il se tourna finalement vers ma soeur avant que je n'ai eu le temps de lui répondre :

- Tu vois bien qu'elle n'a plus rien.

Sa remarque eu le don de m'éxaspérer et je lui lanca un ragrd noir, ma soeur en fit de même. Mais il se contenta de tourner les talons et de s'en aller.