Partie IV

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Une semaine.

Une semaine de torture psychique.

Une semaine déjà que j'essaie de remettre de son affront.

Une semaine pendant laquelle je tente désespérément de ne faire couler aucune larme.

Une semaine que je ne peux me passer de faire taire cette douleur dans ma poitrine.

Dire que je me sentais mal était bien un bel euphémisme.

C'est officiel. Il me déteste. Qu'ai-je fait pour mériter sa haine? Qu'y a-t-il de plus difficile à comprendre:  mon amour envers mon mari ?

Je suppose qu'il me voit comme une arriviste.

Hélas, cela ne risquera pas de prendre fin de sitôt.

_ Ma puce,  arrête de pleurer! Je suis vraiment désolée pour toi mais pleurer ne va rien résoudre.

Ah ! Si seulement...

Bien sûr que cela change tout. Ce n'est pas pareil.

Il fallait que ça sorte. 

Je ne pouvais plus garder cette douleur que je tentais désespérément d'oublier, encore moins faire la forte sans l'être vraiment. Ma carapace a fini par se fissurer après un tel affront.

_ Allô... Reprends une voix inquiète à l'autre bout du fil. Soukey' tu es là ?

Je finis par murmurer un oui inaudible.

_ Tu sais quoi ?  Je viens chez toi !  Donnes-moi 30 minutes. Et s'il te plaît ne pleure plus à cause d'un petit imbécile, fils à papa égocentrique qui se prend pour le nombril du monde !

Je finis par rire par cette énumération. Mais le cœur n'y était pas. C'était un rire amer, un rire qui n'emportait pas cette grosse boule que j'avais à la gorge.

_ À toute !  Entendis-je après un moment comme je ne répondais pas, perdu dans mes pensées, avant qu'un bip m'indique qu'on a raccroché de l'autre côté .

Est-ce un crime de se marier à un vieil homme veuf ? Est-il vraiment question d'âge ?

Oui, il paraîtrait.

Ne dit-on pas que l'amour n'a pas d'âge ?

Mais qu'ont-ils tous à s'acharner sur mon mariage ? 

Ils me prennent peut-être pour une idiote vu que je ne réagis pas aux coups bas. Loin de moi l'idée d'être une profiteuse, mais je ne suis pas une ingrate aussi.

Mon jeune âge ne m'empêche pas d'être consciente, de savoir ça que je veux. Néanmoins nul ne pourra se soustraire au regard des autres.  Regards oppressants et accusateurs.

Ici-bas tout se reflète. La bonté, la reconnaissance, la soif de pouvoir.

J'ai beaucoup d'honneur pour cela. Je ne suis peut-être pas de leur milieu social mais je suis d'une descendance noble.

Ndiaye Diatta Ndiaye !

Mes ancêtres sont de fiers guerriers, des battants, des lions.

Et ce ne sera pas moi Soukeyna fille d'Abourahim Sare Mou Soda NDIAYE fils de linguère Soda Marême sall et de Mor Mapenda Fary NDIAYE, noble descendant de Ndiadiane NDIAYE si je décide de me rabaisser ainsi.

Je soupire lasse. Non en effet un "petit imbécile fils à papa égocentrique " ne devrait pas être la cause de ces larmes.

Ressaisis-toi bon sang !  Ce n'est que ton beau-fils!

Hélas, aussi arrogant que séduisant.

Hi people! Comment vous allez ? Bon je suis vraiment désolée, j'ai grave la flemme d'écrire, de plus je ne voudrai ni trop m'éloigner ni trop coller l'esprit du Phedre  original. D'autant plus je trouve la reprise de l'histoire originale assez audacieuse comme entreprise. Merci pour les votes, ça fait plaisir ! Bonne journée !!

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⏰ Dernière mise à jour : May 18, 2019 ⏰

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Amoureuse de mon beau-fils (Phèdre des temps modernes)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant