Papa.

274 14 6
                                    

Papa, j'ai décider de m'adresser à toi et à personne de d'autre. Je sais que tu penses que je suis folle ou encore que j'ai été manipulée. Je pourrais le comprendre si c'était le cas, et je sais que ce genre de chose te met hors de toi mais, je suis dans l'obligation de te dire que tu te trompes.

Tu te trompes sur moi depuis toujours, tu es persuadé de me connaitre, de pouvoir analyser la cause de mes actes ; alors que tu n'en a jamais vraiment été capable. Pour te le prouver, je peu te dire que si tu avait vraiment cette capacité, tu ne m'aurais jamais fais autant de mal. Tu aurais tout de suite su que chaque mot, acte ou circonstance m'aurait anéanti. 

Tu aurais rien fais de tous ce que je te reproche parce que tu m'aimes, je le sais, je te crois. Seulement on peut aller de l'avant mais pas détruire le passé, jusqu'a présent toutes ces choses inachevés du passé me bloquant, dans toutes sortes de situations.

Il fallait que je fasses quelque chose, et tu sais ce que j'ai fais. Je ne l'ai pas fais pour rien, il y a des choses dont tu n'as pas l'air d'être conscient et je veux que tu l'entendes peu importe ce que tu en penses.

Tu te souviens de notre séjour en Espagne ? Sans doute deux semaine faisant partie des évènements les plus douloureux de mon existence pour l'instant. Celui où vous aviez loué une petite maison élevée sur des collines qui nous permettait d'apercevoir la mer du haut de celle-ci.  Tu te souviens de ce soir ou tout était parfait ? Jusqu'a ce que je me mette à jouer à la maîtresse avec Jeanne. Ce que je n'aurais surement pas du faire vu qu'on à finit par violemment me le reprocher en me hurlant que je n'étais qu'une conne et une enfoirer qui n'a pas les capacités requises pour enseigner quoi que ce soit à sa petite soeur.

Bien sûr que ça m'a blesser, sur le moment j'ai pleuré mais ça aussi on me l'a reprocher. Mais dis moi quelque choses que l'on ne me reproche pas Papa ? Mais tu sais quoi c'est même pas ça le plus douloureux. C'est toi qui à fait dégéneré tous ça en moi. Tu étais présent ce soir là et j'aurais finalement préféré que tu ne le sois pas, ça aurait été moins dur par la suite.

Oui, parce que l'événement se poursuit comme tous les autres. Tu te souviens de ce soir ou Agnès affirmait que je l'insultais au près de mes copines ? Celui où je lui ai très clairement répondue :

- "Oui je le fais, mais j'assume moi."

Puis, je lui ai fais remonter ce souvenir d'Espagne qu'elle a évidemment nié. J'ai eu une lueur d'espoir quand je t'ai vu là, appuyé sur le canapé, en train d'assister à la scène sans rien dire. Je me suis dis que tu étais témoins de ce qui c'étais passé en Espagne et que tu allais forcément dire la vérité étant donné que tu es mon père et que c'est ce que tu étais sensé faire. 

Mais tu as préféré dire que tu n'étais pas là.

De l'extérieur, ça ne parait rien, mais pour une fille à son père c'est douloureux, si douloureux papa que j'en ai encore mal. Tu vois ce n'étais qu'un seul de tous ces exemples que j'aurais pu citer. D'ailleurs peut-être que tous ça te parait normal, mais dans ce cas je ne veux plus le subir.

Tu ne m'as jamais protégé de quoi que ce soit, et tu t'efforce à penser que je mens dans tous ce que je te rapporte. Ce qui s'est passé quand j'étais petite me fait tellement mal Papa, que je suis incapable d'en parler, rien qu'en faire une allusion me tord la poitrine. J'ai toujours dis que je ne m'en souvenais pas pour que personne me demande d'en parler. Mais ça je l'ai accepté et je vis avec maintenant mais ce que je ne digère pas c'est toi et ton comportement fasse à ça.

... A suivre

Donnez moi vos avis, j'ai besoin de savoir si je continue ou pas. Merci d'avoir lu jusqu'ici.

.SALVA

A CAUSE DE TOIWhere stories live. Discover now