La beauté des Attributs

S3-La saveur de ta peau

Où est le sucre ?

Je fouille dans les meubles de la cuisine à la recherche de ce satané sucre. J'étais pourtant sûr de l'avoir rangé là hier. Je soupire quand je le trouve enfin... coincé entre les sachets de thé et les épices. Je ne connais qu'une personne qui mettrait le sucre ici.

Je me remets derrière les fourneaux et commence à battre énergiquement les œufs dans le saladier. Je n'entends pas les pas s'approcher de moi mais je sens très bien les mains glisser sur mon torse nu, sous le tablier. Des petites lèvres viennent embrasser mes omoplates alors de ces mains glissent un peu plus vers le bas. Je me décale pour échapper à cette étreinte en affichant un petit sourire triomphant.

-On ne touche pas.

-Je croyais que tu avais préparé le petit déjeuné ? Questionna, d'une voix ensommeillée, le petit bout de femme à ma droite, tandis que son regard se faisait lubrique.

-Je suis en train de le préparer figure toi.

J'ignore son sous-entendu et reprends le battage de mes œufs.

-Qu'est-ce que j'ai fait encore ? Soupire-t-elle en s'appuyant négligemment sur le plan de travail.

-Rien rien...

-Mais si ! Je t'ai forcément vexé sinon tu m'aurais déjà couché sur le plan travail. Je tourne enfin ma tête vers elle et déglutis quand je parcours son corps d'un regard circulaire. Elle est en petite nuisette bleu roi translucide qui laisse peu de place à l'imagination. Je m'attarde sur ses deux petites billes foncées qui pointent sous la nuisette. Sa toison est légèrement visible à travers le bout de tissu qui lui arrive à mi-cuisses. C'est vrai qu'en temps normal je serais déjà en train de titiller ses seins en lui montrant à quel point elle me rend dur. En parlant du mini-moi... Je sens le tablier se soulever légèrement vers mon entre-jambe.

Pourquoi je n'ai pas mis de slip déjà ?

Je détourne le regard et tente de me concentrer sur la recette.

Je n'ai pas fait 3 ans d'études dans ce domaine pour complètement foirer une recette devant ma copine... Nue... Certes...Mais ma copine quand même.

Je déglutis de nouveau.

Je quitte le plan de travail pour aller fouiller dans la réserve à la recherche du sac de farine...et aussi pour voir si je ne trouverai pas un peu de courage pour lui résister. Je reviens vers la cuisine, la tête baissée sur mon sac de farine qui me paraît soudainement très intéressant.

-Aller arrête de faire ton ronchon.

Je relève la tête de ma farine et mon regard croise celui, ardent, de ma copine, assise sur le plan de travail, la nuisette remontée sur ses hanches, les jambes grandes ouvertes, avec mon saladier dans les bras.

-Lâche ça s'il te plaît, j'articule.

-Non.

Elle sourit de toute ses dents. Son doigt vient plonger dans la préparation et elle le porte à sa bouche , l'enfonçant entre ses lèvres pulpeuses comme elle le ferait d'un sexe d'homme. L'image qu'elle renvoie est foutrement excitante.

-Je suis censé te faire la gueule... J'argumente, comme si c'était une raison pour refuser ce corps de déesse grecque.

-Alors trouve un autre moyen de me punir, regarde-toi, tu te punis tout seul sans le vouloir.

Pas faux.

Les muscles bandés, tout comme mon sexe, la légère transpiration qui fait luire mon front, tous les signes d'une excitation difficilement contenue sont là.