« Je t'aimerais, pour toujours et à jamais. »
Quelle drôle de phrase.
Quel drôle de paradoxe.
Quelle drôle de contradiction.
Toujours. Jamais. Ces deux mots s'opposent alors pourquoi les réunir dans une même phrase, dans une même déclaration ?
Est ce que cela signifie que le Toujours n'existe pas ? Cela reviendrait-il à dire qu'un sentiment aussi fort et puissant que l'amour ne peut être éternel ?
C'est vrai, quand on y pense, cette phrase, soulève des tas de questions d'ordre philosophique ou non. Mais une chose est sûre, elle est fortement mystérieuse et inquiétante à la fois.
Peut-on connaître réellement la fin du sentiment qu'est l'amour ? Tout comme on pourrait connaître la fin de la colère, de la haine, de la joie… Ou bien, est ce que au contraire, l'amour, la colère, la haine, la joie… sont éternels ?
« […] pour toujours et à jamais. »
Un stupide paradoxe, ouais. Une stupide promesse en l'air. Pourtant j'ai déjà usé de ces mots. Et même au jour d'aujourd'hui, je ne parviens pas à oublier le fort sentiment qu'est l'amour à l'égard de cette personne. Mais elle a ignoré mes paroles et m'a abandonné.
Ces mots… C'est des conneries. De pures banalités. Personne n'y crois, pas même ceux qui les emploient.
Mais on aimerait tous pouvoir y croire. Parce que c'est beau. Parce que ça fait rêver. N'avons-nous jamais rêver d'avoir une personne, près de nous, capable de nous aimer pour le restant de ses jours ?
Moi je l'aimerais tout autant, si ce n'est plus. Mais ça n'a plus d'importance.
Parce qu'elle m'a lâchement abandonné.
Parce que c'est un paradoxe.
Pour toujours et à jamais.
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