Test du Vivant

Chapitre I →(partie 3)

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En avançant dans les rues, Joy senti sont agacement grimper en pensant à ce que sa mère avait révéler. Elle voyait déjà la cheminée de sa maison et réfléchissais à ce qu'elle allait lui dire. Mais elle se demandait à chaque fois pourquoi Nash venez toujours la chercher sans broncher, alors une fois de plus elle essaya de lui demander.

-Elle te paye c'est ça? Lança t'elle.

-Excuse-moi?il ne semblait pas vraiment écouter, toujours un peu ailleurs.

-Je suis sûr qu'elle te donne quelque chose pour que tu viennes toujours me ramener de si loin et de si reculé ! Insista-elle, À moins que...?! Cette pensée lui faisait peur. Peut-être que Nash savait depuis le début sur son identité..Il avait même déclaré plus tout qu'il avait des doutes...

-Non, dit-il. Comme si il voulait la couper dans ses songes. Joy déteste ce genre de réponse. Comment ça "non"? Qu'est ce qu'elle doit en comprendre?Rien? Mais avec lui elle réalisa que ce n'était pas nouveau, elle soupira. Il a la sale habitude des répliques courtes manquantes d'informations.
Il continua:

-On y est.

Joy détacha son regard du jeune homme et le plaça sur sa maison et ne fut d'ailleurs pas surprise de voir sa mère sur le porche entrain de chercher partout du regard. Elle était paniquée et paraissaient complètement perdue. Joy adopta immédiatement une attitude sérieuse et sévère. Elle ne supporte plus les inquiétudes inutiles de sa mère. Ce n'est pas maintenant qu'il faut s'inquièter se disait-elle.
Nash l'accompagna jusqu'à elle et son visage parru s'illuminer en la voyant et elle eu comme un rire nerveu avant de se précipiter sur elle pour la prendre dans ses bras.

-Je me suis fait un sang d'encre!! Mais où étais-tu passée?! Sanglota-t-elle.

-Comme d'habitude..tu sais très bien...sur la montagne. J'y vais chaque matin et en plus je te préviens toujours.. dit-elle sèchement. Elle regarda sa mère sans rien exprimer extérieurement. Celle-ci s'adressa ensuite à Nash comme s'il venait de sauver le monde tout entier au moins trois fois.

-Oh..Merci Nash vraiment ! Viens, je vais te préparer quelque chose de chaud à boire! L'invita t'il, mais il refusa poliment.

-Merci Madame Burley, mais je dois retourner à mon poste maintenant. Je serais dans le coin si vous avez besoin.

Il lui sera la main et s'éloigna en lançant un dernier regard inexpressif à Joy par dessus l'épaule, qui, celle-ci, lui rendit le même regard. Avant qu'elle ne se fasse couper par les appels soudain de sa mère.

-Joy !!Tu ne peux pas savoir comme je me suis inquiétée !!En plus tu as cours aujourd'hui ! Entre tes promenades et le lycée comment je fais pour te voir moi?! Balbutia-t-elle.

-Ça va...je ne commence que dans deux heures et je suis déjà prête, réponda-t-elle.

Sa mère évitait toujours de mentionner le centre comme si elle l'avait effacé de son existence alors que c'est bien là. Le centre est un endroit où Joy doit aller au moins deux fois par semaine juste après les cours et y passe au moins deux à trois heures avant de rentrer chez elle. Là-bas, des scientifiques du monde entier se réunissent pour développer les aptitudes des gens comme elle. C'est très douloureux les premières fois et elle n'oubliera jamais ses premières fois au centre à 13 ans. 13 ans qui est le bonne âge pour commencer à fréquenter le centre.
Joy soupira; bien que sa mère soit folle elle ne peut pas s'énerver contre elle trop dûrement. Elle fermera les yeux sur ce qu'elle avait dit à Nash. Elle sait qu'elle pouvait avoir confiance en lui. Elle se contenta de la rassurer et de la faire rentrer à l'intérieur.
Toutes les deux ne disaient rien. Joy fit asseoir sa mère sur le canapé et lui donna une couverture en laine. Il n'y avait pas de télé, de radio ou d'ordinateur à proximité de la mère de Joy. Elle évitait tout moyen d'information. C'était sa manière à elle de figer le temps.
En préparant une boisson chaude, Joy brisa le silence :

-Evan est déjà partit pour le collège ? demanda-t-elle en apportant le thé à sa mère qui semblait s'être calmée.

-Oui..ça doit faire une heure qu'il est partit je pense...elle buva une gorgée.

Evan est le petit frère de Joy. Il n'est encore qu'au collège et semble toujours ailleurs. Il n'est pas aussi tourmenté que sa mère sur le point de Joy. Il passe son temps dans sa chambre sans que personne ne sache vraiment se qu'il y fait.
L'heure de partir pour le lycée approcha. Joy partie chercher son sac dans sa chambre. En entrant, elle prit son sac mais s'arrêta en voyant le cadre photo sur son bureau. C'était une photo de son père dans sa tenue millitaire. Cette photo lui rappela d'aussi mauvais moment que de bons. Il est mort il y a maintenant 12 ans. Les règles du Panthéon n'avait pas été respecté à la fin alors, les monstres de là-bas ont débarqué sur les terres humaines pour se venger. Le père de Joy et Evan faisait partit de l'armée mondial chargé de les stopper. Pas moins des trois quarts de cette armée est tombée. Leur père y compris.  Cette histoire à bouleversé la Terre entière et bien sûr ce ne sont pas les hommes qui ont gagné. Quand les Styx ont trouvé se qu'il cherchait sur Terre pour se calmer, c'est comme ça que ces créatures sont appelés, ils sont tous répartis comme si de rien n'était au Panthéon. Joy, son frère et sa mère ont survécu en allant de réfugier dans un abris sous terre conçu spécialement pour chaque ville dans le monde. La mort inutile de leur père à marqué le début de la folie de leur mère.

-Joy? ça fait un moment que tu es en haut , qu'est ce que tu fais? Appelait-elle.

-Ah..! J'arrive. Dit-elle en reposant le cadre avant de descendre le visage grave. À ce soir...elle partit en un éclair.

Après un long silence, sa mère soupira et se retrouva seule dans la sombre maison. Elle ne bougeait jamais de la maison où elle n'allait pas plus loin que le porche. Elle s'occupait en faisant le ménage ou en lisant un peu. Sinon le reste du temps elle resta sur le canapé allongée à regarder le temps changer dehors. Elle était très fatiguée. Même si Joy le sait tout ça, elle fait mine de ne rien voir et se contente de faire les courses quand il faut ou de l'aider quelques fois. Mais elle ne peut pas s'enfermer comme elle éternellement.