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La salle de classe, horrifique, horrifiante, et ses élèves, maléfiques, terrifiants, La fierté, enfoui sous les boulettes de papiers encrés d'outrages partagés, le cœur et son pense-bête ' frappez-moi. '. Son voisin, et ses lèvres boudeuses, son regard rieurs, ce garçon et ses mots caloriques, ses raclées enveloppés.
Les pas qui raisonnaient faiblement dans les couloirs pleins du lycée, bousculé, il n'était qu'un moins que rien.

Un jour, il avait retrouvé son casier bleuet noyé dans l'alcool, et ses cahiers cafés, parfois, ils le badigoneait de mets gourmands, ils l'humectaient de soda, et le roulaient dans la boue. On le surnommait, ' cochonet ', et c'est ainsi qu'il s'était retrouvé bombardé de boules de pétanques, il s'était fait comparé à un voyou tant  sa peau était devenue violacée. Le plus difficile restait les douzes coups de midi, tout le monde partait remplir les estomacs vidés par le temps qu'ils avaient passés cloîtrés avec leurs professeurs. Contorsionné dans la petite cabine des toilettes des hommes, il sanglotait silencieusement, et attendait que les heures  filent.

Quand Minseok avait eu dix ans, il avait invité ses camarades de classe à sa fête d'anniversaire. Son petit appartement à Guri, noyé sous les banderoles et les ballons de baudruche. Le gâteau coloré posé sur la table à manger laissait son délicieux parfum envahir l'espace. Il avait attendu, plusieurs heures mais personne n'était venu, il sanglotait à chaude larmes. Mais finalement lorsque l'heure avait sonné pour lui de remballer ces décorations, de coups brutaux retentissait contre la porte d'entrée. Sa mère c'était absenté quelques instants manquant de sa crème anti-ride sans laquelle elle n'aurait jamais pu sortir. Le petit garçon avait donc ouvert la porte pensant que ce serait cette dernière mais ce n'était pas cette charmante trentenaire qui l'attendait sur le palier mais un petit groupe d'élèves venant de la même classe que lui. Ils avaient retournés sa maison et son cœur, enfonçant son visage rondelet dans la pâtisserie, les bougies avait brûlé ses petites mains potelées avec lesquels il avait entrepris de se rattraper.

Aujourd'hui, il avait en encore les cicatrices.
Marqué comme au fer par tout ces événements les plus carnassiers, les uns que les autres. Il était maintenant au lycée, et entamait sa dix-septième année. Il était plutôt bon élève, mais à quoi bon? Il ne passerait pas la terminale, il finirait bien par craquer un jour ou l'autre. C'était ce qu'ils voulaient tous, le voir suffoquer petit à petit, lui, le petit enfant grassouillet, le bouc émissaire. Ces parents ignoraient la situation, de toute façon, le brun n'était pas proche d'eux, ces géniteurs, ils étaient agréables mais si lointain.
S'il y a bien une chose qu'il ne supportait pas, c'était l'heure du souper, lorsque ses parents tentaient de converser tandis que lui fixait son assiette avec dégoût. C'était comme s'ils parlaient par dessus son épaule, au petit au rire éclatant qui n'a malgré tout jamais existé que dans leurs espérances médiocres.

La soleil commençait à s'évanouir, la journée s'achevait et d'un pas lourd, le lycéen débuamlait dans les couloirs sombres et nus.
Il fixait inlassablement le sol en céramique, quand une ombre négligeable s'étalait sous ses yeux qu'il relèva alors lentement.
Il rencontrèrent son visage moqueur, et la comissure de ses lèvres friandes s'étendre en un sourire tourmenteur. Ce jeune homme avait la peau sur les os, il était pourtant séduisant et désiré. Minseok le trouvait vraiment attrayant lui aussi, il était si maigre, avait de traits fins et de jolies cheveux noisettes, légèrement ondulés. Cependant cet être gracieux, et de petite taille dissimulait un garçon cruel et anxieux.

 ー Mais qui vois-je, Kim l'anticoniste, déclara le chatain.

L'interpellé garda le silence, se contentant de baisser le regard et de se mordre la langue. La canaille manifesta une moue satisfaite avant de reprendre sa route ne négligeant point de le bousculer d'un coup d'épaule bien placé. Le brun s'écroula brusquement au sol, dans un bruit sourd. Quelques larmes vinrent se glisser au coin de ses yeux, tandis qu'il murmurait pour lui même.

ー Pourquoi?

Ses mots résonnait dans le corridor et dans le crâne de son bourreau qui pivota lentement pour ensuite s'approcher de Minseok, gardant le même rythme, ses chaussures grinçant sur le planché. Il attrapa le visage du garçon et émis une pression étouffante sur ses joues rebondies, lui intimant de répéter, le regard fiévreux.

ー J'ai demandé pourquoi, osa timidement l'harcelé.

Ses doigts fragiles et sveltes dévièrent doucement jusqu'à la chevelure brune de son camarade, ils s'y aventurèrent quelques secondes avant de s'y accrocher sauvagement et de traîner Minseok avec force, bien agripper à ses quelques mèches, le balayant contre le sol sans aucune pitié. Il l'avait finalement conduit jusqu'à la petite fontaine qui trônait dans leur cour de récréation. Les élèves s'étaient agglomerés autour de la scène, ça attirait les regards, cet adolescent populaire et envié, plongeant le visage larmoyant du petit Kim dans l'eau gelée, appuyant de toutes ses forces sur le crâne de celui-ci qui palissait à vue d'oeil. Lorsqu'il l'avait enfin relâché, le brun haletait avec peine, on pouvait entendre les sifflements stridents de ses poumons. Son bourreau l'avait alors pointé du doigt, et avait annoncé publiquement.

ー Voilà comment finissent les pédales de ton espèce.

Motus et Bouche Cousue 《 Xiuchen 》Où les histoires vivent. Découvrez maintenant