Le Pouvoir De La Terre

Louca

Comment est-es possible. Pourquoi Louca, pourquoi toujours lui.
Il faut que je vous explique: Louca  c'est le garçon dont tout le monde rêve. Il est beau (Bruns au yeux noirs), intelligent, il a tout pour que chaque fille de la classe soit amoureuse de lui. Mais heureusement, il semble que je sois la seule dans ce cas. Je ne vais pas m'en plaindre !
Mais, de là à lui transmettre un pouvoir.

- Comment ?
- Je ne sais pas vraiment. Tu as dû le faire sans t'en rendre compte par instinct.
- Et le mien de pouvoir ? Quand ce réveilra-t-il?
- Je pourrai le faire. Mais, c'est une expérience que tu dois découvrir seule. Maintenant rentre chez toi et vis ta vie.

J'avais encore une foule de choses à lui demander. J'allais protéster, quand elle me dit :

- Nous nous reverrons, mais il faut que tu rentres et que tu cogite un moment... À oui, j'allais oublier, il faut que tu surveille Louca. Le feu n'est pas le plus puissant éléments mais il peut faire des ravages.

Les jours passait et la vie repris son cours. Je surveillait Louca sans rien découvrir mis à part que j'étais de plus en plus dingue de lui. Rien d'anormal jusque-là. Comme si rien ne s'était passé. Mais Goutte était réel. J'en eu la preuve ce jour là.
Nous étions en fin d'après-midi et il y avait les TPS (travaux pratiques de sciences). Aujourd'hui : la réaction face à la chaleur ( en gros faire chauffer des liquides quelconque et regarder la réaction du produit). Tous le monde c'est mit en place et on alluma les bec-bunzen. Et c'est là que ça a dérapé.
Le brûleur (bec-bunzen) de Mathieu et Louca a fait un bruit bizarre entre ces mains et la flamme est monté directement au plafond. J'ai vu Louca se pencher vers la flamme et faire traverser sa main. J'allais le tirer en arrière, quand je me suis rendu compte que sa main ne brûlait pas. Le feu, Louca le contrôlait. Ou plutôt il pouvait jouer avec. Je lui dis alors :

- Étain-le.
- Comment ?
- Trouve-le au fond de toi-même, tu en es capable. C'est toi qui le contrôle.

Louca se concentras quelques minutes et la flamme rapetissa au point de n'être pas plus grande qu'un ongles. Il se retourna et me jetta un regard intérogateur. L'air de dire "il s'est passé quoi là, il y a juste quelques secondes ?".

- Je t'expliquerai plus tard.

En réalité je n'en avais aucune envie. Car je savais qu'il ne me croirait pas. Mais il fallait bien le faire et le plus tôt sera le mieux.