Chapitre 2

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P.O.V William :

Le manoir se profilait au loin. D'après nos supérieurs, nous devons rencontrer le groupe avec qui nous allons devoir travailler afin de résoudre l'affaire sur laquelle nous enquêtons. Nous mon équipe était composé de six anges : Alex, Dante, Travis, Edan, Louis et moi-même. Nous sommes sur le point de les rejoindre sur leur lieu de vie, pour nous organiser avec le groupe et définir les rôles qui nous serons attribués.

Quand nous sommes arrivés devant les grilles du manoir, nous avons aperçu plusieurs enfants jouant dans la cour. L'un d'entre eux frappa dans un ballon, ce qui l'envoya près de l'endroit où nous nous trouvions. Son camarade de jeu couru vers lui pour le récupérer. C'est à ce moment qu'il prit connaissance de notre présence. Et, avec un regard suspicieux, il nous demanda :

« - Vous êtes qui ?

- Nous avons rendez-vous avec Charles Kendall.

- Oooooooh ! Vous êtes des anzes alors ?

- C'est ça mon grand.

- Ze vais le cercer ! Oh et vous pouvez centrer ! »

Il parti en courant, le ballon entre les mains, en criant à tue-tête : « Monsieur Sarles, Monsieur Sarles ». Les enfants sont vraiment adorable, mais quand ils zozotent ils le sont beaucoup plus. Nous avons à peine eu le temps de rentrer dans l'enceinte du manoir, avant de nous faire assaillir par le reste des enfants. Les questions les plus farfelues les unes des autres fusées. La proximité, me permis d'observer qu'aucun d'entre eux n'étaient humain. Et il y en avait de toutes les espèces, cela fit se bousculer de nombreuses questions.

Dante et Alex s'étaient accroupi au niveau des enfants pour répondre à leurs questions lorsque je senti l'aura d'un adulte se rapprocher. Le petit garçon tout sourire, ouvrit la bouche:

« Ze vous l'ai ramené !

-Merci mon grand.

- Je te remercie Dany, tu peux retourner jouer avec tes amis.

- Avec plaissir monsieur ! »

L'enfant nous salua avant de rejoindre ses camarades et de les entraîner dans un jeu de cache-cache. Mes compagnons, qui avaient perdu l'attention des enfants s'approchèrent de nous.

Ce n'est qu'alors que je pris vraiment la peine de regarder le propriétaire du manoir. Il était plutôt grand, certainement un mètre quatre-vingt seize, une carrure assez banale, des yeux en amande vert et des cheveux roux foncé, presque auburn, rassemblés en une queue de cheval reposant sur son épaule. Ce qui néanmoins m'interpella fût la canne sur laquelle il s'appuyait légèrement.

Il baissa le buste en guise de salutation et nous intima de le suivre dans son bureau où nous serons plus à l'aise pour discuter. Sur le trajet nous ne pûmes nous empêcher de regarder les peintures et autres décorations disposés dans les couloirs et la grande salle de l'escalier. En montant à l'étage supérieur, il nous conduit jusqu'à la porte du bureau, où il nous laissa rentrer avant de refermer la porte derrière nous.

La pièce était large et pourvu d'un grand bureau situé de façon à ce que celui assit derrière celui-ci soit de dos à l'immense fenêtre recouvrant les trois quart du mur opposé à la porte. Sur les étagères disposées le long des murs, on peut remarquer des piles de papiers et des centaines de livres traitant de politique, des codes pénaux de nombreux pays ainsi que certains traités de paix et autres document concernant les Etats. Ainsi que quelques dossiers d'affaires classés. En face du bureau se trouvait un grand canapé de velours rouge pouvant accueillir quatre personnes. Deux sièges similaires se trouvaient de chaque côté du sofa. A la gauche du bureau se trouvait une porte menant certainement à une chambre.

Il se dirigea vers le fauteuil se situant derrière le bureau et nous invita à nous asseoir en face.

«- Bien, commença-t-il, maintenant que nous sommes installé, je souhaiterai tout d'abord que vous ne fassiez pas trop de bruit. Il y a une personne dormant dans la salle d'à côté.

- Bien sûr, nous tacherons de rester discret.

- Parfait ! Commençons ! Nous avons feuilleté les informations hier, et nous sommes parti poursuivre une piste dans la soirée. Malheureusement, nous n'avons obtenu que peu de résultat. C'est pourquoi, j'ai demandé dans la matinée à obtenir le droit de récupérer les corps. J'attends toujours la réponse mais si nous y avons accès nous pourrions découvrir des indices nécessaire à l'avancement de l'enquête.

- Si votre demande est refusée nous en parlerons avec nos supérieur. Ils appuieront en faveur de votre requête.

- En parlant de vos supérieur, je sais qu'il est brusque de ma part de vous annocer cela ainsi, mais nous avons reçu un appel stipulant que vous deviez habiter ici jusqu'à la fin de cette enquête. »

Ces paroles furent à peine prononcées que mes compagnons protestèrent. Ils ne voulaient pas rester habiter ici. Enfin, cela ne semblait pas déranger Alex, Dante arborait un air dubitatif. Les trois autres exprimaient leur mécontentement en même temps, si bien que je ne reconnu que quelques mot, comme : ma maison, délabrement, sale, pleins de mioches. D'excellents arguments somme toute.

Alors que je tentais de calmer mes compagnons la porte adjacente du bureau s'ouvrit et laissant passer une jeune femme aux long cheveux roux vêtue d'une chemise blanche trois fois trop grande pour elle. A son entrée, mes compagnons s'immobilisèrent. La regardant se diriger vers le fauteuil sur lequel était assis Charles. Nous étions tous happé par sa beauté et il me semble même avoir aperçu Travis baver. Je pense pouvoir affirmer que nous étions tous surpris de la voir s'installer à califourchon sur les genoux de notre hôte avant de la voir enfouir son visage dans le cou de ce dernier. Cet homme était sacrément chanceux d'avoir une compagne comme celle-là.

- Alice... Tu as bien dormis ? Demanda Charles en lui caressant les cheveux.

La dénommé Alice, hocha la tête avant de lui répondre.

- Je te hais !

Un léger rire secoua Charles.

- Je sais, excuse-moi.

Il lui embrassa la tempe.

- Alice, on a des invités...

- hum!

Edan qui avait retrouvé ses esprits pris alors la parole.

- Ce n'est pas que je n'apprécie pas la vue, mais peut-être votre compagne devrait-elle sortir, pour que nous puissions continuer notre discussion. Certains détails ne devrait pas être prononcer en face de jeune femme sensible.

Un rire grave joignit celui de Charles, la personne à qui appartenait ce rire était appuyer contre l'encadrement de la porte.

- Tu entends ça Alice ? Il s'inquiète pour ta santé mentale. Si c'est pas mignon... Mais bon, c'est un peu tard mon gars. Elle est déjà détraquée.

La réponse d'Alice fut un majeur en l'air. Apparemment, en plus de ne pas être du matin, elle avait son caractère. Notre hôte profita de cet interlude pour présenter les nouveaux arrivant.

- Voici Trey, métamorphe et mon garde du corps. Il n'est pas souvent sur le terrain mais il veille à la sécurité des enfants et à l'expulsion d'intrus dans le manoir.

- Enchanté!

- Mais si il ne va pas sur le terrain, et d'après votre état ce n'est certainement pas vous qui y allait. Qui y va ?

Je dus reconnaître que pour une fois Louis avait posé une bonne question. Charles resserra sa prise sur la jeune femme et avec un grand sourire nous dit :

- Et voici Alice Kendall, ma petite soeur et par la même occasion notre agent de terrain et espionne.

Une aventure d'Alice KendallOù les histoires vivent. Découvrez maintenant