𝙲𝚛𝚒𝚖𝚒𝚗𝚊𝚕 || ʏ.ᴍɪɴ ✅

IV - Intrigue

Min m'a montré sa marque de plus près... sa hanche où elle était... Quelques cicatrices... Il m'intrigue...

"D'accord Min, j'accepte."

Il se contenta de hocher la tête en signe d'accord je lui désigna mon omoplate gauche, de cette façon je ne verrai pas cette marque, je n'aurai aucun souvenir de cette rencontre car je ne verrai que lorsque je suis de dos, et le dos est face au passé. Cette marque sera du passé.

On se contenta de rejoindre les Bangtan qui m'emmenèrent dans une grande salle isolée de la prison, un recoin où personne ne trainait. Min montra la marque que je voulais sur mon omoplate. Je vis le fer en train de se faire chauffer. J'ai peur.

"Min, on peut plus reculer. C'est maintenant." Dit Kim en regardant Min.

"J'sais c'est bon." Lui répondit-il. "Park, tu auras mal pendant quelques jours t'inquiète pas c'est rien."

Je me contentais de prendre ce conseil. J'avais encore plus peur. Kim enleva le fer du feu, ça faisait cinq minutes qu'il était là. Min me dit de prendre une grande inspiration et il relacha le fer sur mon omoplate. Un cri de douleur s'échappa de mes poumons. J'avais horriblement mal. Ma peau était brulée et quelques unes de mes couches de peaux s'en allèrent. Par chance il n'y en avait pas deux : la marque était seulement un trait de la longueur de deux centimètre. Kim me l'a fait horizontalement, cela paraitra comme une cicatrice.

"Bienvenu chez les Bangtan Boys, Park." Me souria Min. "Nous sommes frères à présent."

Je leur faisaient une accolade avant de rejoindre Min au dortoir. Il me laissa entrer en premier lieu et je m'étendis sur mon lit, ne sachant aucunement ce que je faisais. Min a vu mon ennui. Il s'approcha de moi, se mit à côté de moi dans mon lit en me regardant fixement. Je ne savais aucunement ce qu'il avait. Vraiment, aucunement.

"Min... ça va..?"

"T'inquiète. J'crois qu'on va bien s'entendre... même très bien." Me dit-il un sourire machiavélique aux lèvres. Il me donnait des frissons dans le dos.

Plus il s'approchait, plus je m'inquiétais.

Plus il s'approchait, plus il m'intriguait.

Plus il s'approchait, plus je frissonnai.

Le contact de sa peau sur la mienne était semblable au contact du glaçon et de l'eau chaude : le glaçon fond peu à peu.

L'eau est son charme.

Le glaçon est moi même.

Je fonds face à ton charme, Min.

Min, qui es-tu ?