03. LuiKara.
J'ouvre nonchalamment la porte, priant dans ma tête les mille Dieux, croisant les doigts à m'en casser les ongles. J'espérais qu'il ne soit pas là. Mes talons retirés, je pénètre silencieusement dans l'appartement les lumières étaient éteintes, seuls les voix à travers la télé résonnaient dans tout l'appartement. En entrant dans le salon, j'avais pu remarquer sa silhouette posée sur le canapé, assoupie tel un bébé en dans son short sur le canapé. Je souris et éteins la télé marchant tout droit vers lui, il avait l'habitude de faire ça quand il rentrait tard du travail, bien trop fatiguer pour rejoindre notre chambre.
— Aman, chuchotais-je en lui caressant les joues. Aman mon amour réveilles-toi.
Ces yeux s'ouvrir peu à peu, en me voyant devant lui il se redressa sourire aux lèvres. Se releva et me prit par la taille.
— Ou t'était je t'ai attendue toute la soirée. Fit-il m'octroyant un baiser sur la joue.
À cet instant-là, la seule chose que je pouvais faire c'était ... m'en vouloir. Comment ne pas se sentir dégoûté après avoir trompé votre mari qui lui est des plus parfaits. Je m'en voulais tellement. La tête baissée je manquai de verser des larmes, mais les effaçai aussi tôt, ce qui est fait est fait, aucun retour en arrière possible.
Aman — Kara, qu'est-ce que tu as ? Pourquoi tu pleures ?
— Rien Aman, on vas ce coucher, Dit-je froidement.
Il tenta à cet instant de joindre nos lèvres comme l'on avait l'habitude de faire à chaque moment de rencontre que l'on avait, mais ce fut sans compter mon corps qui d'un mouvement rapide se dégagea baissant ainsi le regard. Il ne pouvait pas m'embraser, un autre homme l'avis fait juste avant lui, pour qu'elle genre de femme passerais-je ? Il fronça des sourcils mais ne dit rien, il s'en alla me laissant ainsi seul telle la femme indigne que j'étais, quelques instants plus tard j'ai fait de même retirant ma robe et le peu de maquillage dont je m'étais auparavant badigeonné.
En regagnant la chambre, je le voyais qui m'attendait, les bras derrière la tête il regardait comme à son habitude (lorsqu'il ne dormait pas), les rediffusions de notre série Murder. Je m'installe à ces côtés, lui tournant le dos, je n'osais pas, je ne voulais pas, habituellement à cette instant même, je serai blotti dans ces bras focaliser et déterminer à terminer la saison commentant chaque action de chaque acteur.
Mais cela se passait quant à l'inverse, je ne me faisais pas violemment prendre par un autre homme.
Aman — Tu regardes pas avec moi, ce soir.
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Confessión
Short Story- Pardonnez-moi mon père car j'ai pêcher mais je suis sure que vous me pardonnerez. ...