Chapitre 15

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Ayano s'en va et aperçoit un individu qui le regarde. Elle fait mine de ne pas le remarquer et continue son chemin.

Dans la pensée de l'individu :
C'est étrange que son bras soit aussi gonflé. Peut être qu'elle s'est fait frappée par les délinquants de l'établissement ou qu'elle a mal fait un boulot pour les yakuzas ou encore...

-Takagi!!!
Une voix interrompt sa pensée.
-C'est toi, Ryuga ? Je t'ai déjà dit que cette fille cachait quelque chose alors laisse-moi l'espionner.
-J'ai entendu dire que cette jeune fille se serait cognée contre une table suivi d'une chute des escaliers, or même après une vitesse de chute importante, elle n'a pas pû avoir autant de dégâts.
-Tu vois ? Elle est suspecte.
-Mais t'en sais rien, c'est peut-être une dispute qui a mal tourné.
-Mais contre qui ? Demande-t-il d'un ton bien réfléchi.
-J'abandonne, à plus tard.
Ainsi s'achève le dialogue entre les deux personnes.

Toujours dans sa pensée :
Alors, où en était-je ? Mince alors ! Elle est partie, mais je vais pouvoir me faire une pause déjeuner.

Ayano se dirige vers l'infirmerie pour se remettre de la pommade et changer son bandage sur son bras et en profite pendant qu'il n'y a personne. Pendant qu'elle se soigne, elle aperçoit un placard où du poison y loge. Elle se lève et s'approche pour tenter de le prendre mais...
-Vous n'avez rien à faire ici. Dit une voix stricte.  Ayano se retourne et l'infirmière remarque son bras gauche gonflé de bleus.
Oh, c'est un sacré coup que vous avez reçu sur votre bras mais ce n'est pas une raison de rentrer sans autorisation.
-Je suis désolée madame, j'avais trop mal au bras.
-Eh bien, sa va pour cette fois. Maintenant, laisse moi te soigner. Cette infirmière est tout simplement maladroite : elle n'arrive pas à dérouler le bandage, elle a fait tomber plusieurs fois les pansements et elle n'a même pas remarquée qu'un flacon de chlorhexidine coulait sur le bureau du coin de la fenêtre.
Après l'avoir soignée, l'infirmière ouvre la discussion :
-Dis moi, tu t'es fais bien mal. Sans être trop indiscret, je peux savoir qu'est-ce qui c'est passé ?
-Eh bien, c'est une longue histoire enfin, disons que je suis tombée des escaliers en tentant d'égoutter des pâtes qui risquais d'être trop cuites.
-Tu est sûr ?
- Oui, pourquoi ?
-Parce qu'une jeune fille m'a racontée la véritable version de ton accident.
Ayano ne sais plus quoi répondre.
-Si tu veux, on peut en parler à la conseillère d'orientation pour qu'elle puisse prendre des mesures contre Budo.
-Non, non, c'est une histoire de cœur.
-Une histoire d'amour passionnel ?! Ayano se contente de sourire à la blague de l'infirmière et répond :
-On peut dire sa comme ça !
-C'est un fait tout de même grave, comment pouvez-vous aimer un individu pareil...et qui frappe à son âge ?
-A vrai dire, c'est lui qui m'aime, et pas moi. Bien, je vais y aller.
-Je vois, porte toi bien et si tu ressens le besoin de venir refaire ton bandage ou quoi que ce soit d'autre, tu es la bienvenue.

-Très bien, au revoir. Une fois Ayano partie, l'infirmière se demande pourquoi était-elle sur le point de toucher au poison.

Dans la pensée d'Ayano :

Maintenant que j'y pense, c'est vendredi ! Asu a intérêt d'assurer avec Budo et lui dire correctement se qu'elle ressens pour lui. De plus, c'est bientôt l'heure pour elle de lui parler. Va falloir donc que je surveille leurs faits et gestes durant toute la rencontre. C'est pas bien mais j'aimerais savoir ce qu'elle va lui dire de sorte que je puisse savoir comment parler à mon senpai un jour. Je vais arrêter de faire la Cupidon et m'occuper de mon senpai ainsi que les autres rivales. Oulala, plus je parle et plus le temps avance ! Je ferais mieux de m'avancer vers le stade au moins. Il est que 16 h 30, je ne vois pas ce que je peux faire d'autre. 

Ayano regarde autour d'elle et fais mine ne toujours pas voir l'individu mystérieux.

Il se prend pour qui, l'espèce de voyeur ? Il est tellement pas discret qu'il me fait pitié. Si c'est vraiment moi qu'il espionne, je me demande si il n'est pas au courant d'une info me concernant. Je crois même que je vais rentrer dans le jardin du club de jardinage pour me sentir moins observée.

Aussitôt dit, aussitôt fait ! Ayano rentre dans le jardin et sens rapidement mieux jusqu'au moment où elle entend du bruit. 

J'entends quelqu'un qui court : Budo ! Sa veut dire qu' Asu était là depuis un moment. J'imagine même pas le stress qu'elle doit avoir mais sa vaut toujours le coup de regarder. 

Ayano s'approche tandis que Takagi soupçonne de plus en plus la lycéenne.

- Quelle horreur ! Cette petite fouineuse espionne deux amoureux. A-t-elle l'intention de les éliminer ? Ou bien c'est maintenant ou après ? Cette fille est louche ! 

Il se cache en rampant au sol malgré son pantalon gris et sa longue veste noire qui risquait de le salir. 

- Je découvrirai peut-être des infos si je m'approche un petit peu plus. Et puis j'ai mal aux genoux ; maman avait raison, j'aurais du faire un peu de musculation ! Takagi avance difficilement vers le lieu de rencontre, le cerisier.

Fin du chapitre 15.

C'était dur de sortir ce chapitre et je vais pas vous cacher que j'ai la flemme de vous expliquer, mis à part que je suis en ce moment en vacances. Quant à vous, je vous souhaite de bien vous porter ainsi que de bonnes vacances !

Je T'aime Senpai !Où les histoires vivent. Découvrez maintenant