Why ? Tome I

•Chapitre 23•

– Je peux rentrer ? Demanda-t-il en ouvrant doucement la porte.

– Non ! Criai-je en cachant mon corps à l'aide de mes mains.

Mais malheureusement pour moi, il était déjà rentré.

Il posa immédiatement ses yeux sur mon corps recouvert uniquement de fins tissus qui reposaient sur mes parties intimes.

– Sors, ordonnai-je en essayant de le pousser hors de ma chambre mais en vain car il ne bougeait pas d'un poil.

– Tu es sublime mon cœur, dit-il avec son regard toujours posé sur mon corps.

– Merci mais mes yeux sont ici, dis-je en remontant son visage à l'aide de ma main déposé sous son menton.

– Désolé, sourit-il.

– Bon, c'est pas tout mais comme tu as pu le constater, je ne suis toujours pas prête donc peux-tu sortir ?

– Non, répondit-il simplement.

Il se dirigea tranquillement vers mon lit et posa ses fesses sur ce dernier.

– Je peux savoir ce que tu fais ?

– J'attends ma petite amie pourquoi ? Dit-il d'un air amusé.

– Harry, insistai-je.

– Je ne vois pas pourquoi tu es gênée mon amour, dit-il en attrapant mon poignet gauche pour ensuite m'attirer vers lui. À ce que je sache, on est ensemble n'est-ce pas ? J'hochai simplement la tête. Alors pourquoi tu te caches ? Je restai silencieuse. Si tu veux, moi aussi je peux me déshabiller et...dit-il en commençant à enlever sa veste mais je le stoppai en écrasant mes lèvres sur les siennes.

Il fut choqué par mon geste mais ne perdit pas plus de temps et plaça ses mains sur mes hanches dans le but de m'approcher encore plus de lui.

Ensuite, dans un mouvement rapide mais délicat, je me retrouvai couchée sur mon lit tandis que lui se trouvait au-dessus de moi.
Nos lèvres continuellement scellées l'unes à l'autres. Je sentais l'une de ses mains remonter le long de mon corps pour se loger sur mon épaule. Il glissa son doigt sous la bretelle de mon soutien-gorge pour la laisser glisser. Il brisa le contact de nos lippes dans le but de parsemer mon cou de baisers tout en descendant vers ma poitrine.

– Harry...arrête, murmurai-je.

– Tu as vraiment la chance que tes parents soient en bas et qu'on doive se dépêcher, dit-il en me regardant droit dans les yeux.

– Et si ils étaient pas là et qu'on ne devait pas se dépêcher , tu m'aurais fait quoi ? Le taquinai-je avec un grand sourire sur mon visage.

Il s'approcha de mon oreille droite.

– Je te ferais monter au septième ciel en te faisant l'amour comme un fou, chuchota-t-il avant de mordre le lobe de mon oreille.

Un frisson parcourût mon corps entier.

– Si seulement à mon toucher tu réagis comme ça, commença-t-il en caressant ma cuisse de ses doigts, alors je suis impatient de voir ta réaction quand...

– Stop, dis-je en plaçant mes mains sur son torse et en le repoussant légèrement. Tu as dit qu'on devait se dépêcher. Je dois m'habiller et me maquiller.

Il se leva de moi pour ensuite s'asseoir de nouveau sur mon lit. Je me levai à mon tour et me déplaçai jusqu'à ma garde robe.

– Tu pourrais me dire où tu m'emmènes ?

– Non, répond-il avant de sourire de toutes ses dents.

Je me retournai vers ma penderie et pris un cintre sur lequel reposait une robe de couleur rose pâle, et un deuxième cintre sur lequel cette fois-ci reposait un pantalon classique de couleur noire et un haut court et simple blanc.

– Alors au moins dis moi, ça ou ça ? Demandai-je en levant un par un les cintres.

– Pour moi tu peux même aller comme tu es maintenant, me taquina-t-il, mais j'ai pas envie que d'autres personnes te voient comme ça alors met ça, conclut-il en montrant du doigt ma première proposition.

– Bien.

Je déposai l'autre cintre à sa place initiale et enfilai précipitamment la robe m'arrivant à mi-cuisses. Je sentais le regard de mon amoureux peser sur moi. C'était comme si il voulait faire quelque chose mais il hésitait.

Je me redressai et me retournai vers lui alors qu'il détourna son regard de mon corps. Je laissais échapper un rire en voyant sa réaction enfantine mais mignonne.

– Tu sais fermer ma robe s'il te plaît ? Demandai-je en m'approchant de lui.

– Bien sûr, dit-il en se levant.

Je me retournai afin d'être dos à lui. Il rassembla mes cheveux et les posa délicatement sur mon épaule droite.

Soudain, je sentis son souffle s'abattre sur ma nuque. En une fraction de seconde, ses lèvres étaient collées à mon cou.

J'aime l'effet qu'il a sur moi quand il me touche, m'embrasse ou même quand tout simplement nos regards se croisent.
J'aime la sensation des papillons qui s'échappent de leurs cage pour voler dans tout les sens à l'intérieur de mon ventre quand je suis près de lui.
J'aime les moments quand nos lippes sont scellées à la perfection l'unes à l'autres.
J'aime chaque journée, heure, minute, seconde passée en sa compagnie à rigoler, à parler, à s'amuser ou tout simplement à rester dans un silence reposant. Je n'échangerais une minute de ma vie passée à ses côtés pour rien au monde.
Mais surtout, je l'aime lui, j'aime Harry !

Je me tournai pour être face à lui, enroulai mes bras autour de son cou et souris.

– Pourquoi tu souris comme ça ?

– Embrasse moi Harry.

– Quoi ?

– Embrasse moi, ordonnai-je.

Il enroula ses bras autour de ma taille et m'approcha de lui pour ensuite m'embrasser amoureusement, passionnément.

**

– Je suis tellement désolé.

– C'est pas grave, l'assurai-je. Ça arrive.

– Je voulais te faire une surprise et j'ai de nouveau tout foutu en l'air ! Comme d'habitude.

– Harry, arrête ! On reviendra dans ce restaurant un autre jour. Quand tu seras sûr et certain de la date de la réservation, dis-je avant d'exploser de rire.

Il essaye de faire la moue mais ne tient pas longtemps parce que après quelques secondes il rigolait avec moi.

En effet, Harry a réservé une table dans un restaurant assez chic mais il s'est trompé de date. Nous aurions dû y être avant-hier.

– Alors..on fait quoi maintenant ?

– On va chez moi ? Si tu veux, tu pourras rester dormir, dit-il en me lançant un sourire taquin.

– J'ai pas envie de déranger tes parents.

– Mes parents sont pas là mais même si ils étaient là, ils seraient ravis de faire ta connaissance, dit-il en prenant ma main et en déposant un baiser sur le dos de celle-ci.

– D'accord, souris-je timidement. J'envoie juste un message à ma mère comme quoi je rentrerai demain.

– Parfait.

J'ai le cœur qui perd la tête pour une personne. Plus précisément, pour lui.
Pourquoi ?