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AARON 

je suis à l'hôpital, à côté du lit de ma mère ma petite sœur sur mes genoux. Sa maladie stagne, du moins c'est  ce que disent les médecins.  J'ai peur qu'elle parte et qu'elle m'abandonne, pour l'instant je vis chez nous dans la grande maison mais si elle part je devrait la vendre et prendre un appart' à moi. Enfin ne pensons pas au pire, Emma m'a bien remonté les brettelles l'autres soir et ça m'a fait beaucoup de bien.

je repenses à la soirée d'hier que j'ai passé avec elle. Je l'aime vraiment bien, je sais que je peux lui faire confiance et quelle ne me ferra pas de mal. Elle à un visage tellement beau, tout doux. Quand je me suis mis à rigoler tout à l'heure et qu'elle était dans mes bras je me suis senti tellement bien. J'étais comblé. J'avais l'impression de ne manquer de rien, que désormais tout se passerai bien dans ma vie. Tout allais s'arranger comme ça du jour au lendemain. évidement c'est impossible mais ça ma rendu heureux de pouvoir l'imaginer et d'arrêter d'être déprimé deux minutes.

j'ai eu l'impression que Léo et lou' allaient mieux eux aussi. Enfaite Emma est notre remède à tous.

oh mais c'est bientôt son anniversaire, si je me souviens bien c'est le 11 décembre ce qui veux dire que c'est dans une semaine. Je vais en parler à son frère on lui fera une surprise, j'ai déjà son cadeau en tête. 

" à quoi penses tu Aaron, tu n'a rien dit depuis que voue êtes arrivé" demande ma mère de sa voix fatiguée 

" il penses a une fille !!!" clame ma petite sœur en tapant dans ses mains. je lui met la main devant la bouche pour la faire taire.

" oh la petite qui est venu la dernière fois? euh Emma je crois.."

"oui c'est Emma" un sourire niais s'étant sur mes lèvres. Dés que je prononce son prénom, je repense à tout les bons moment que j'ai passé avec elle jusuq'a présent.

"c'est ton amoureuse ?" demande Mila 

Je crois je rougis, vraiment. Je détourne le regard de celui de ma mère qui rigole, Mila rigole aussi.  Elle descend de mes genoux pour monter sur le lit de ma mère qui la prend dans ses bras.

"je vois vraiment pas ce qui est drôle... " 

"ta tête de tomate" rigole ma petite sœur 

"traîtresse, je te ferrai pas à manger ce soir"

"siii je vais avoir faim après !!!" hurle ma petite sœur dans mes oreilles.

Quelques minutes plus tard elle s'est endormie.

EMMA

Après être passé par la case interrogatoire de mon frère sur le déroulement de ma soirée je monte dans ma chambre et m'affale sur mon lit je repenses a ma soirée.

La première fois dans le lit avec un autre homme que mon frère. On à rien fait bien sur mais quand même c'est pas rien une nuit dans les bras d'un garçon. je met de la musique sur mon enceinte. La voix de fauve emplit la pièce, elle prend possession de mon esprit.

"Sur la musique on va on vient
On s'éloigne et on revient
Puis tu t'élances et je te tiens
Je te retiens du bout des doigts
Pour te ramener contre moi"

"Sur la musique on va on vient
Corps contre corps main dans la main
Plus rien n'existe plus rien de rien
Quand je te tiens du bout des doigts
Pour te ramener contre moi"

Plus rien n'existe... à par nous. C'est exactement le sentiment que j'ai eu tout à l'heure quand il ma prise dans ses bras.

Demain on se vois à 10 heures c'est dans pas longtemps pourtant j'ai hâte. Il ne ma pas quitté y'a longtemps pourtant il me manque déjà . On ne sais pas rencontré y'a longtemps pourtant je penses tout le temps à lui. Je ne le connais pas depuis longtemps pourtant j'ai l'impression de le connaitre depuis longtemps, par cœur. Comme une connexion une évidence, aller vers lui en est une. Il me tire vers lui toujours un peu plus chaque jour et je ne fait pas grand chose pour résister. J'ai envie d'être avec lui.  j'aimerai bien qu'il sois là, maintenant tout de suite. Pour parler de tout, de musique, regarder un film, faire des câlin... parler de l'avenir.. des gens, de sa maman, de sa soeur.

Ou alors je me fait des films et je ne suis rien pour lui, peut-être bien ouais. Mais j'ai envie d'y croire. De me dire qu'il ne retournera pas voir ses plans cul. Qu'il restera au prés de moi. Malgré mon inexpérience dans le domaine du sexe. On sais jamais si ça le dégoute, si il n'aime pas ça. Si il trouve ça chiant. Mais on en est pas encore là ! Pourquoi je penses à ça moi !? je me et à rigoler toute seule nerveusement.

Les musique de Fauve s'enchainent, comme les pensées dans ma tête, si bien que quand je relève la tête vers mon réveil sur ma table de nuit il est déjà 12h et j'ai faim.

Je sort de ma chambre après avoir éteins la musique, et hurle dans en arrivant dans la cuisine.

"J'AI FAIM KEVIN"

Et la je me stop net. Le monde a cessé de fonctionner. Mon frère est la étendu devant moi par terre en plein milieu de la cuisine. inconscient. Je me précipite vers lui et le secoue en l'appelant. Mais rien il ne réagis pas. Je ne panique pas, mais je pleure. Je le met en position latérale de sécurité, il n'a pas de plaies. pas de sang qui coule rien... mes doigts compose le numéro des pompiers. l'attente est insoutenable. Les bip résonnes jusqu'à ce qu'une femme me réponde.

je lui explique la situation, elle me dit que ses collègues arrivent tout de suite, et que je dois rester au près de lui, lui parler, essayer de le réveiller. Elle met fin à l'appel. Je commence à paniquer, j'appelle Aaron, j'ai besoin de lui.






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