4 ans. Voilà 4 ans que je suis enfermé dans cette pièce de 5m². Je l'ai tellement parcouru que je pourrais la dessiner les yeux fermés.
"Les tueurs d'enfants ne doivent pas voir la lueur du jour." disaient-ils.
4 ans que l'on m'apporte un plateau repas brûlant sans aucun goût à des heures précises. 4 ans que je n'ai vu personne, si ce n'est le visage de mes gardiens.
"Les assassins d'enfants ne doivent pas être mélangés." qu'ils ont dit.
Pendant 4 ans, j'ai été enfermé, traité comme un moins que rien. Pendant 4 ans on m'a dévisagé et insulté pour un meurtre que je ne me souviens pas avoir commis.
"Les preuves vous accusent." M'ont-ils dit
Puis un jour, quelqu'un à ouvert les barreaux de ma cellule, c'était la première fois en 4 ans, et cette personne m'a annoncé que j'étais libre, qu'on avait payé ma caution. Je ne pouvais pas y croire. Quelqu'un avait payé ma caution de 2 millions de livres sterling. Deux putain de millions. Et j'étais libre.
Les gardiens et les prisonniers me dévisagaient lorsque je rassemblais mes affaires, qui se réduisaient à un carnet couvert de dessin, un crayon, et d'un vieux journal datant du jour de ma condamnation. Le directeur m'a rendu mes vêtements et mon téléphone, je pouvais définitivement quitter cette prison.
Quand je suis sorti, une meute de journaliste était pressée contre des barrières qui semblaient à peine les contenir. La lumière des flashs m'aveuglait. J'aurai ma photo à la une de tous les journaux le lendemain. Ce n'était rien. J'avais l'habitude.
Je déambulais dans les rues de Londres lorsque j'ai réalisé que je n'avais plus rien, pas d'endroit où dormir, pas d'argent, pas de nourriture. Rien. Mon appartement avait certainement été revendu et mon compte en banque vidé pour payer l'avocat. Il ne me restait plus qu'à trouver un asile pour la nuit. Mais personne dans cette ville, ou même dans ce pays n'accepterai de loger "l'assassin du petit Jordan Smith, qui n'avait que 8 ans." Cette étiquette me suivra jusqu'à la fin de mes jours.
J'ai continué de marcher dans Londres, la plupart des passants se retournant sur mon passage. Des doigts me pointaient et des commentaires ont fusés
"Mon dieu c'est Harry Styles ! Le meurtrier du petit Smith."
"Il a été libéré !"
"Il ne devrait pas être en vie."
J'ai continué de marcher dans les rues de Londres sans prêter attention aux remarques. J'arrivais devant le pont de Londres. Ça m'avait manqué. Respirer l'air frais, être libre, pouvoir marcher sans les menottes qui serraient mes poignets m'avait manqué. Je me suis assis sur un trottoir non loin du pont. J'éprouvais le besoin de me retrouver, de me calmer.
"Mais qui avait payé ma caution ? Qui pouvait payer deux millions de livres sterling pour moi ?" pensais-je.
Je regardais les voitures passer, gens marcher. Il fallait que je trouve un endroit où dormir. Je me suis levé de ce trottoir, et me suis mît à marcher sans savoir où j'allais. J'ai marché, j'ai déambulé.
Inconsciemment, je me suis dirigé chez mon meilleur ami. Zayn Malik. On se connait depuis la primaire. Je suis rentré dans l'immeuble. Étage 4, appartement 4B. En sortant de l'ascenseur, j'espérais de tout coeur qu'il accepterai de m'héberger, qu'il ne me tournerai pas le dos. Qu'il continuerai à me voir comme Harry et non comme Harry Styles l'assassin de Jordan Smith. J'ai pris mon courage à deux mains et je toquais à sa porte.
La personne qui ouvrit n'était pas Zayn. C'était une fille d'une vingtaine d'année avec de longs cheveux blonds et de magnifiques yeux bleus. Qui était seulement vêtue d'un shorty et d'un soutien-gorge. Charmant. Zayn n'avait pas changé en quatre ans.
"Mon dieu." fut sa première réaction.
Fichue étiquette.
"Je peux entrer ?"
"Oh euh je -"
"PUTAIN PERRIE C'EST QUI ?"
J'ai poussé la blondasse du nom de Perrie et suis rentré dans l'appartement de mon meilleur ami.
"Toujours aussi colérique à ce que je vois."
Il s'est levé et a sauté sur moi. Littéralement. Je m'effondrais au sol sous le poids de Zayn. 80kg de muscle s'effondrant sur moi. Moi qui n'avais pas fait de sport depuis plus de quatre ans.
"Zayn ......... Tu ............... M'étouffes ....."
"Oh pardon"
Il se releva et me tira le bras pour m'aider à me relever à mon tour. Perrie me regardais d'un air dégouté.
"Zayn ... Tu connais ce monstre ? Tu ... L'apprécie ?"
Je vais la tuer.
"Si ça te pose un problème t'as qu'à dégager."
"Mais Zayn ... C'est un meurtrier"
Ils auront enfin une bonne raison de m'enfermer.
"Et c'est mon meilleur ami, redis ça encore une fois et tu finiras la gorge tranchée."
Elle s'est raidi à ces mots. Elle a rapidement enfilé une robe rose pale avant de filer sous nos regards emplis de haine.
Nous sommes resté quelque minutes dans le silence. Puis je me suis rappelé pourquoi j'avais commencé à noircir mon cahier de dessins.
"Dis moi, où étais-tu ces quatre dernières années ?"
Il hésitait.
"Hm, je suis parti deux ans en France et après ... Après je suis revenu."
"Donc tu étais la pendant deux ans. Et tu n'es pas venu me voir. Pas une fois."
"J'aurai aimé mais-"
"Pas de "mais" Zayn. Tu étais la seule personne qui aurait pu venir. Ma famille m'a reniée, tout mes amis m'ont lachement abandonnés au début du procès. Tu es le seul as ne pas être partis. Mais tu n'es pas venu. Pendant quatre ans je suis resté enfermé entre quatre murs fissurés, sans aucune novelles extérieure."
"Je suppose qu'aucune excuse au monde ne te suffiras."
"C'est exact."
"Même pas un dejeuner chez Muffinsski's ?"
Bordel. Il connait mes points faibles.
"Peut être ..."
Je me suis calmé à mon cinquième muffins. Les regards des serveurs et des clients ne m'importaient plus. J'écoutais Zayn faire un récapitulatif de tout ce que j'avais manqué en quatre ans.
Un homme est soudainement rentré dans la patisserie. Son visage reflétait de la haine. Mais je pouvais lire une énorme peine dans ses yeux. Lorsque ceux-ci se posèrent sur moi, je reconnus l'homme en question. C'est le père de Jordan. Que faisait-il ici ?
Avant que je puisse réagir, il avait renversé la table et m'avait collé au mur en m'aggripant par le col avec un force que je ne lui connaissait pas.
"Petit connard, comment peux tu faire comme si de rien n'était après ce que tu as fais ? Comment peux-tu te regarder dans un mirror ? Comment fais-tu pour continuer à vivre ? Je vais te faire payer tu m'entends ? Je vais te faire payer pour ce que tu as fais à Jordan."
Il commençait à serrer mon cou. Je sentais ses mains qui entouraient mon cou. Il a tellement serré que je me sentais partir. Je ne pouvais plus bouger. Je priais pour que Zayn finisse vite de payer pour venir m'aider. Par chance et par je ne sais quel moyen, j'arrivais à lui déclencher une bonne droite. Tout le monde dans la pâtisserie nous regardait. Ils regardaient tous les détails. Ils nous regardaient nous battre sans même nous séparer. Honnêtement, je m'en foutais totalement. Cela faisait plus de quatre ans que je ne m'étais pas battu. Je ne m'étais pas battu en prison, car j'étais seul. Totalement seul. Ça me faisais un bien fou. Je revenait à ma vie d'avant. Zayn est arrivé et il m'aidait . Il se battait avec moi. Deux contre un. Le patron de la pâtisserie est intervenu et nous a séparé.
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Murderer child
Fanfiction"La cours à délibérée. Monsieur Harry Styles est déclaré coupable du meurtre de Jordan Smith."