N•2

9 0 0
                                    

Je voulais simplement oublier cette vie de merde qui m'attend au tournant et me voilà à retenir mes larmes en y repensant.
J'ai grandis dans l'ignorance de la réalité parce que j'étais qu'une gamine naïve qui entrait doucement dans la vie des grands. J'ai eu a peine l'âge de comprendre un minimum ce cycle vicieux que la bombe fut lâcher sur ma tête. J'ai toujours eu aucuns problèmes. Aucuns problèmes physique ni de santé, une famille normale, catégorie moyenne, j'ai toujours eu ce que je voulais, presque une pourrie gâtée, presque. Mais j'ai beau faire la forte, la souriante, la rigolote, celle qui fait rire le groupe qui, en apparence, a des amies, une vie sociale que ce soit réelle ou virtuelle plutôt pas mal, je dois arrêter de mentir. Je devrais retirer ce masque mais à quoi bon? Ça ne changera rien. Ni à ma solitude, ni à mon mental d'acier, ni à mon coeur semi-présent et ni à mes sentiments contradictoire et flous. Alors je préfère me cacher derrière ce masque, autant qu'il soit utile non? Il me permet d'éviter les questions étouffante, les psy, les visages inquiets, la honte et tout cela. Je suis tout le temps vide. Et je ne mâche pas mes mots. Tout le temps. Je n'exagère pas mais personne ne me croit alors je fais comme de rien, comme si ce trou immense n'existait pas, alors qu'il est là et qu'il me guette, me poursuit nuit et jours. Tout les matins se réveiller avec ce vide au fond, savoir que ta journée sera comme celle de la veille que tout sera identique à la seule différence les paroles.
Et je me perd moi même. Je fais ce que je peux pour m'accrocher, mais le stresse, la tristesse et la solitude ne font qu'aggraver les choses. J'ai remonté la pente une fois pour me retrouver de nouveau dans le fond du gouffre. C'est pas que j'arrive pas à accapter ce qui m'entoure. C'est ce qui m'entoure qui n'arrive pas à m'accepter. Mon caractère fait de moi une fille seule, qui ne peut tout bonnement pas être en société aussi facilement que les autres. Même si j'y parviens faussement ce n'est que du fictif et de la superficialité. Je n'ai pas d'autre choix si je veux être accepter. Je dois rentrer dans le rang. Montrer au monde que je suis juste née ici et rien de plus. Que je suis une fille comme les autres, qui n'a pas de problèmes. Je dois m'y faire. Pour m'immiscer dans cette société c'est comme ça. Je n'ai pas peur du monde extérieur. J'ai peur de ce qu'il devient.

Recueil de textesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant