Quand tout éclate

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PDV T/P :

Bonne journée, à demain !

-À demain, rentre bien t/p.》

Je m'éloigne progressivement de ma collègue de bureau, Petra, pour arriver à ma voiture. Je cherche mes clés quelques instants dans mon sac avant de les trouver glissés entre mon porte monnaies et mon chéquier.

Je m'installe dans ma voiture et allume le contact, avant de démarrer. Il est 18 heure, il faut que je me dépêche de rentrer pour avoir le temps de tout installer !

Après 10 minutes de trajet, j'arrive enfin devant la maison où je vis avec celui qui partage ma vie, Livai Ackerman.

Je gare la voiture en face de la maison et m'empresse d'y pénétrer. Je dépose mon sac et ma veste avant de directement me diriger vers la cuisine. Je n'ai pas de temps à perdre.

~~~

J'ai enfin fini le repas ! Il faut dire que j'ai vu les choses en grand aujourd'hui. Salade de pommes de terre avec rôti de bœuf et pâtes au fromage au cas où il aurait encore faim, sans oublier la salade en entrée composé de plein de choses dont je n'ai pas envie de lister et du dessert. Son préféré ! Un fraisier avec les fraises de notre jardin.
En même temps, c'est pas comme si j'allais acheter un kebab pour fêter notre anniversaire de mariage, faut pas déconner non plus. Ça fait 5 ans que nous sommes mariés...

Enfin bref, c'est pas le moment de rêvasser. Il faut que je mette la table avant qu'il arrive... alors qu'il devrais arriver dans moins 5 minutes. Eh merde.

Je m'empare des assiètes et les mets en place, je prend ensuite les couverts dans mes mains quand j'entend la porte se refermer et des pas venir dans le salon. Putain, il est déjà là. On va dire que c'est pas grave.

Livai passe le seuil de la porte puis regarde la table et finit par me regarder d'un air interrogateur.

PDV EXTÉRIEUR :

Le noiraud continua à avancer et arriva à la hauteur de sa compagne. Il l'a prit dans ses bras et l'embrassa chastement. Il se recula et regarda de nouveau la table.

《Eh ben, tu t'es donnée à fond aujourd'hui.

- J'y est mis du coeur, t'as intérêt à te remplir le ventre !

- Ne t'inquiètes pas pour ça, je suis affamé. Mais au fait, pourquoi tout ça ?》

La (c/c) garda son sourire, bien qu'il commençait à s' estomper, et le regarda, septique, ne comprenant pas le sens de sa question.

L'ayant remarqué, Livai reformula sa question.

《Je veux dire, pourquoi aujourd'hui ?》

(T/p) cru voir son univers tombé autour d'elle. Il avait sérieusement oublié la date de leurs anniversaire de mariage ? Elle n'en revenait pas.

Il lui est déjà arrivé d'oublier des choses qu'elle juge plus au moins importantes, comme la date de son anniversaire, mais à chaque elle relativise, comme par exemple en se disant qu'il oublie bien son propre anniversaire, alors ce n'est pas si grave que ça.

Livai n'est pas un grand romantique. (T/p) le sais très bien, ne l'étant pas elle même. Mais là non. C'est une date à ne pas oublier.

Elle décida néanmoins de faire semblant de rien. Comme à chaque fois. À chaque fois, elle gardait tout pour elle.

Elle se sentait vraiment comme un ballon remplie d'air.

Mais elle sentait aussi très bien que ce ballon allait éclater. Comme l'orage qui venait d'apparaître au dessus de leurs ville.

《(T/p) ? Tu vas bien ? Attends, je vais te chercher de l'eau. 》

Et elle est restait là, dans le salon, devant la table remplie de plats qu'elle avait préparé elle-même, témoignant de son amour pour lui, lui qui oubliait la date de leurs anniversaire de mariage.

《OH PUTAIN DE MERDE ! (T/P), C'EST QUOI CE BORDEL ?!》

Elle sursauta et se demanda qu'elle était le problème de son mari pour crier ainsi après elle. Elle alla voir où il se trouvait et devina sans mal le pourquoi du comment en voyant qu'il était dans la cuisine.

Justement, la cuisine. Elle ne l'a pas rangé. Elle n'était pas dans un bordel monstre, mais assez pour faire péter un plomb à Livai.

Il avait face à lui des casseroles, certes vidées et rincées mais pas nettoyée. De même pour quelques ustensiles et quelques couverts. Il en fallait peu pour énerver ce grand maniaque de la propreté, quand cela concernait le ménage bien évidement.

《MAIS CA VA PAS DE LAISSER UN BORDEL PAREILLE ?! C'EST PAS UNE PORCHERIE ICI, MERDE QUOI !》lui cracha à la figure Livai.

"Paf"

Ce bruit était perceptible dans le subconscient de (t/p). Pour elle, il faisait référence au ballon qui emmagasinait tout qu'elle était et qui venait d'éclater.

Mais ce bruit était aussi perceptible dans la réalité. Il faisait tout simplement référence à la claque que (T/p) venait d'assigner au noiraud.

Il y eu environ 5 secondes de silence dans la maison, intense malaise, avant que la (c/c) ne décide de prendre la parole, hurlant à son tour.

《JE T'EMMERDE PUTAIN ! MAIS VA TE FAIRE FOUTRE? LIVAI ACKERMAN ! TU ME FAIS CHIER POURQUOI ? PARCE QUE J'AI LAISSÉ DEUX TROIS PUTAIN DE CASSEROLES, QUI NE SONT MÊME PAS DÉGUEULASSES, TRAINÉES DANS LA CUISINE ? DÉJÀ QUE TU ME DEMANDE POURQUOI AUJOURD'HUI, J'AI CRU QUE C'ÉTAIT UNE PUTAIN DE BLAGUE ! T'ES PAS FOUTU DE TE RAPPELER DE LA DATE DE NOTRE ANNIVERSAIRE DE MARIAGE ! LIMITE TU PRÉFÈRE FAIRE LE MÉNAGE QUE DE PASSER UN PEU DE TEMPS AVEC MOI, JE TE DEMANDE PAS LA LUNE MERDE ! ON DIRAIT QUE T'AI JAMAIS CONTENT D'ÊTRE AVEC MOI, TU NE SOURIS JAMAIS ! ON DIRAIT QUE CA TE FAIS CHIER ! EH BAH TU SAIS QUOI ? JE VAIS T'ARRANGER, JE ME CASSE !》

(T/p) se dirigea d'un pas aussi rapide qu'elle le pouvait pour se rendre dans le salon puis dans l'entrée, enfiler ses baskets rapidement et prendre ses clés de voitures avant de partir en claquant la porte derrière elle.

Elle arriva au niveau de sa voiture bleue nuit et y entra en furie. Elle mis les clés dans le contact et démarra en trombe en roulant vite malgré le très mauvais temps.

De son côté, Livai n'avait toujours pas bougé. Il était abasourdi par ce qui venait de se passer. Ce n'était pas la claque qui le préoccupait, loin de là, il n'en avait clairement rien à faire de ce geste, mais c'était les parole de (T/p) qui résonnaient dans sa tête.

Il venait enfin de se rendre compte de sa négligence envers elle, de sa désobligeance et de son manque d'affection.

Il venait également de se rendre compte que cela allait lui couter cher. Cela allait peut-être lui couter la femme qu'il aimait. Même si il ne le montre pas, pour lui, avoir rencontré (T/p) est la meilleur chose qui lui soit arrivé.

Livai restait là, dans la cuisine, sans bouger.

Il ne s'était remis à bouger seulement au son de l'ambulance au coin de la rue.

Commençant à s'inquiéter, il décida de quitter son domicile afin de voir ce qu'il se passait.

C'est donc sous une pluie battante qu'il remarqua qu'il y avait eu un accident de voiture.

Cela semblait relativement grave  d'après les dires des voisins sortis pour l'occasion. Selon eux, une voiture serait rentrée dans un mur en loupant le virage car elle était en excès de vitesse.

Livai se rapprocha un peu plus du lieu de l'accident, le cœur battant.

C'est là qu'il a put apercevoir cette fameuse voiture accidentée.

Cette fameuse voiture accidentée de couleur bleue nuit.

(1268 mots)


L'orage fait rage || OS || Livai x readerOù les histoires vivent. Découvrez maintenant