Épisode 1: Le Hasard

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Être dans ses pensées ne veut pas nécessairement dire que l'on est quelqu'un de lunatique ou de perdue. Je pense qu'il faut avoir une grande ouverture d'esprit et une imagination très développée pour ainsi s'évader dans un monde que l'on qualifierait idéal.Oui mon univers un peu irréaliste. Je suis devenue cette personne depuis déjà plusieurs années et tout s'est renforcée depuis le départ de Chantal. Oui elle était ma compagne de vie et on avait planifié tant de belles choses ensemble. J'avais des projets d'avenir avec elle, mais elle a décidé d'y mettre un terme à mon plus grand désarrois. Je n'ai jamais compris ses véritables motivations qui l'on poussé à me laisser tomber. On a vécu un bonheur quasi-parfait pendant 5 ans et soudainement tout s'est envolé en l'espace d'un claquement de doigt. J'ai tellement eu mal et malgré ce que certain peuvent en penser, je ne m'en suis pas entièrement remis. Il faut dire que ça ne fait que quelque mois que mon nuage de bonheur s'est éclipsé à la vitesse de la lumière. Je me sens seule et je vis une simili dépression sans en dire plus. Peut-être plus une déprime éphémère. Je n'aime pas le mot dépression, il signifie le côté sombre d'une personne qui au fond vit uniquement un moment de détresse. Ah oui pour ceux qui l'ignore, je ne suis pas un homme, en fait, mon nom est Dominique. J'ai malheureusement 44 ans, eh oui le temps passe vite, on se souvient de nos jeunes années. Et si vous faites le lien, je suis lesbienne. Je l'assume pleinement, en fait non pas entièrement, mais j'ai fais énormément de progrès. Je ne suis pas ici pour vous parler de cette partie de moi, je vous rassure, la dame s'accepte tel qu'elle. Et je ne suis pas le genre de femme qui aime se plaindre pour rien dire. Chacune de mes actions ou mes paroles ont une valeurs concrète et un but fixe. Pour vous mettre en contexte sur ma vie plutôt monotone, je vis seule avec un chien obèse. Oui je l'ai négligé un peu. Je vois souvent mes parents, ils sont une partie de ma vie que je ne peux effacée. Ils ont été bien présent dans les moments difficiles et je juge que j'ai une excellente relation avec eux. Non, le point demeure que je me sens seule et ainsi je n'ai pas énormément d'amies. Hélas, elles sont tous en couple. Elles ont cette chance fantastique qui m'a été arraché des mains. Mais peut-être que je dois arrêter de m'apitoyer sur mon sort, peut-être devrais-je changer les choses. Je pourrais me reprendre en main, la vie n'est pas finie, j'ai le droit d'être heureuse il me semble. J'ai énormément de volonté, mais peu d'alternative pour y parvenir. Okaie c'est assez le déblatérage inutile, moi qui déteste parler pour rien. J'en ai déjà suffisamment dit. Et je dois redescendre sur la terre. Oui oui tser cette endroit ou il faut que je m'accomplisse en tant qu'individu à part entière. Lâche cette bulle Dom et fais une femme de toi. Je marchais sur la rue au centre-ville et il faisait encore un peu claire heureusement. Je demeure peureuse en pleine noirceur. J'avais l'intention d'aller à ce nouveau petit resto pub qui venait tout juste d'ouvrir ses portes la semaine passée. Plusieurs collègue du bureau m'ont fait part de cette endroit et les critiques sont intéressantes. Ça ne coûte rien d'aller y jeter un oeil après tout. Lorsque je m'approchai de l'endroit, il y avait beaucoup de monde. Ça ressemblait étrangement à un club. Il y avait un homme à l'entrée qui tenait un carnet comme si il faisait le trie sur les gens qui pouvaient être sélectionnée à l'entrée. Je n'ai jamais de chance dans ce genre d'endroit. Je m'avançai incertaine et l'homme me vit. Il me fit un sourire en coin en me pointant du doigt. J'étais malaisée devant tous ces gens.


L'homme: Toi là-bas!

Dominique: Moi?

L'homme: Ouais toi! Passe en avant.

Dominique: Que voulez-vous dire?

L'homme: J'ai décidé que tu pouvais entrée. T'es cute. (il était bête mais franc)





Je n'avais pas répondit, je me sentais un peu gênée. J'entrai dans ce fameux resto pub le plus branchée du centre-ville. Je ne pensais pas réussir honnêtement, pas une femme de mon âge quand même. De nos jours, la génération priorise tellement la beauté et ce côté superficielle que je me dis qu'une femme dans la quarantaine n'a certainement pas sa place. Je m'avançai vers le bar et m'assit en regardant un peu les alentours. C'est sûre que je m'attends à me faire draguer par des hommes, ce n'est pas un bar de lesbiennes ici. J'ai toujours trouvé la gente masculine très intéressante, mais ce ne sera pas d'ordre sexuel. Oh non! Ouache. J'ai pas ce dédain, mais un peu quand même. J'ai embrassé un homme lors de mon secondaire et j'ai tout compris que ça en resterait ainsi. Non, mais tser lorsque ça te répugne-là, ben c'est comme ça que j'ai vécu la chose. Je commandai un verre de triple sec, j'adore cette boisson même si je sais qu'il n'est pas conseillée de le boire sans allongé. Je m'y connais un peu en cocktail alcoolisée parce que j'ai fais un cours de mixture il y a une dizaine d'année.


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