Erreur De La Nature

Chapitre 4

Le réveil sonne, je me lève, prépare deux jus d'orange et vais réveiller Titi. Une fois prêts, nous sortons de l'appartement et allons en direction de l'école. Arrivé devant le portail, je lui fait un bisous sur le front et lui souhaite une bonne journée. Puis, je vais au café, me change et commence mon service.

Les clients entre, prennent leur commende, pays et partent. Ce cercle continu, Caro arrive. On se partage le travail et le cercle continu jusqu'à ce que je sente une odeur anormal provenant de la porte. Je relève la tête du comptoir et voix cet homme. Nous n'avons jamais eu de change avec Titi et c'est pas aujourd'hui que ça va changer.

Je me dirige vers la porte arrière du café lorsque quelqu'un m'interpelle.
- Inutile de t'enfuir, tu es cernée, me dit la voix d'un homme.
Je continue d'avancer vers la porte lorsqu'elle s'ouvre. Je fais semblent d'aller dans la réserve et reviens à l'avant du café une bouteille de lait.

Je regarde par dessus mon épaule. Il est dans l'angle de gauche. Ses hommes occupe plusieurs tables au centre et sur le côté droit. Je suis dans la merde. Tony ! Il est à l'école ! Et si ils y sont aussi ? Les battements de mon cœur s'accélère. Calme toi Athéna. Calme toi et réfléchie. Ils m'ont encerclé. Quel avantage est-ce que j'ai sur eux ?

Je n'en ai aucun. Je suis dans la merde ! Nous sommes dans la merde ! Caro me sort de mes pensées en demandant d'aller faire la table 11 car, apparemment, il y a un mec canon. Je souffle et regarde de nous cette table. La table où il est assit.
Tu peux le faire ! Me motivais-je.

Je me dirige vers sa table avec le carnet et un stylo dans les mains. Les battements de mon cœur accélère de plus en plus. Je ne lui ai jamais parlé. La seule où je l'ai vu, il était de dos.

Il tourne sa tête vers moi.
- Tu peux te calmer, me dit-il, je ne vais pas te manger. Je suis juste venu prendre un café.
Il me perturbe, sa voix me perturbe.
- Je ne crois pas que vous êtes venus ici juste pour un café, lui l'interpellai-je, si je ne me trompe ?
- C'est exacte, me répond-il, je cherche aussi une personne qui a réussi à me filer entre les doigts depuis qu'elle a sut marcher. Tu l'as connais peut-être ? C'est une hybride.

Il tourne la tête vers la vitre. J'avale difficilement ma salive. Je savais très bien que chaque loups-garous dans ce café écoutaient notre conversation.

- Vous voulez quoi comme café, lui demandai-je pour détourner la conversation.
- Un café noir, s'il te plaît.

Je me dirige vers le comptoir en soufflent. Je prépare le café noir et Caro vient me voir.
- Alors ? Tu as pris nous numéro ? Me demande-t-elle.
- Non et je ne lui demanderai pas ! Lui dis-je fermement.
J'entendis un rire. Je tourne la tête vers les tables, vers sa table. Le rire provient de lui. Je devais m'en douter, il écoutait la conversation.