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Encore une fois Livai ne bougeait point, il ne prêtait même pas attention aux cris de sa sœur. Celle ci devait l'appeler depuis une bonne quinzaine de minutes, sans qu'il n'y prête la moindre oreille, les deux étant trop occuper à se focaliser sur la moindre note, émise par ce chanteur, ce Koga. 

Apparement, c'était un groupe connu, dont il n'avait jusqu'alors, jamais entendu parler. Il écouta la chanson jusqu'à la fin et éteignit sa télé, n'ayant plus rien à propos de ce groupe, sur cette chaîne. Il ne se sentait même pas la force de faire du zapping. Il rangea son manuscrit, partiellement complet et sa plume. Il écrirait demain peut être, mais ce soir il ne s'en sentait pas la force. 

Encore bien trop chamboulé par cette voix. Il alla s'affaler sur son lit et ferma les yeux se remémorant cette voix rauque et séduisante.

Nan mais reprend toi Livai, on dirait une gamine devant son bias !

Pourtant, malgré ses nombreux reproches intérieur, il ne pouvait s'empêcher de réagir ainsi. Il n'affichait pas la moindre émotion, comme à son habitude, mais pourtant, on aurait juré avoir dissimuler l'ombre d'un sourire durant un instant. Alors qu'il se détendait enfin, se fut une fury qui entra en trombe dans sa chambre le faisant grimacer.

-ÇA VA FAIRE CINQ PUTAIN DE FUCKING MINUTE QUE JE T'APPELLE PAUVRE CON !!! ALORS LEVES TON CUL, IL Y A KENNY QUI VIENT CE SOIR ET COMME T'ES PAS PRÊT ON VA DE VOIR SE LE COLTINER !!!! Et dire qu'on aurait put filer en douce si tu avais répondu à ne serait-ce qu'un de mes messages ou appels...

-Tch. T'es sûr que y a plus moyens d'se tirer ?

-LOL, c'est mort là, il gare sa bagnole et il tape l'incruste à dînner.

-Et merde, tu pouvais pas l'envoyer bouler ?

-M.D.R, on aurait pas eu à le faire SI MONSIEUR FAISAIT UN PEU PLUS ATTENTION À CE QUI L'ENTOURE !!!!! MAINTENANT SAPE TOI BIEN ET DESCEND, IL ARRIVE !!!!

-Pas la peine de gueuler, j'te signale que t'as 8ans de moins alors tu fermes ta gueule maintenant, avant que j't'expédie en Antarctique, c'est clair ?

Il l'avait dit de ses yeux bleu gris, terriblement envoûtant, mais sur le coup, horriblement terrifiant. Elle s'était gelé sur place et n'osait pas répliquer quoi que ce soit, car oui, il en était capable. 

Quand elle avait cinq ans, il n'avait pas hésité à l'emballer, endormie, dans un colis express, tatoué fragile, parce qu'elle s'était moqué de sa taille. Si leurs parents n'avaient pas été là, elle serait encore au Brésil à l'heure qu'il est. Leurs parents n'étant plus là, il n'aurait aucun mal à la poster comme une lettre à la poste.

-Bon, j'vais m'changer alors bouge.

-Je t'attends en bas, n'oublies pas que c'est Kenny...

-Mikasa ?

-Hn ?

-T'es une connasse mais fais attention, toi aussi.

-Tkt trou du cul.

-Tch.

C'était comme ça entre eux, ils camouflaient leurs amour sous des insultes. Mais ils se comprenaient. Livai savait très bien pourquoi elle l'avait mis en garde, et lui, savait pourquoi il en avait fait de même. Leurs oncles Kenny était vraiment un modèle de cupidité. S'il se rappelait d'eux, c'était uniquement par profit. Il tentait à chaque visite, une approche sournoise ou un subterfuge rusé, pour essayer de dérober les droits de la compagnie Ackerman à Livai qui en avait la charge. 

Bien que celui ci ne se préoccupe pas plus que cela de cet entreprise d'innovation, il est hors de questions qu'il la remette à son oncle. Cette entreprise prospère représente, tout le dur labeur de ses parents et prédécesseurs. Il gère les finances avec son meilleur ami Erwin qu'il a mit à la tête de l'entreprise. Ackerman Industries étant l'une des plus grandes organisations mondial, celle ci rapportait de gros bénéfices, que cela vienne de l'import export avec l'étraanger ou de leurs nombreuses inventions.

Livai découragé de l'avarice que représente à lui seul son oncle. Il alla dans sa salle de bain, il ne pouvait pas supporter de la partager avec quelqu'un qi risquerait de la salir. Il prit une douche rapide et enfila une tenue qui semblait décontractée, mais qui était en vérité, très réfléchis. La tenue était simple mais néanmoins rechherchée, un jean bien coupé noir, une belle chemise unie, des chaussures neuves cirées et propre, come toute les siennes, assortie à sa ceinture marron en cuir, le tout étant mis en valeur par la personne qui le porte.

Livai se dirigea donc, pas sûr pour un sou, vers l'escalier en colimaçon le menant au hall de sa propriétée, ou plutôt de celle de ses parents. Il l'aurait d'ailleurs, déjà vendue, si ce n'était pas là que l'amour de ses parents avait vu le monde, de même que son abominable petite sœur.

La voix qui m'a sauvée~LWhere stories live. Discover now