Partie 17 : Place aux regrets

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17- Place aux regrets 

Les jours suivants, je devenais  l'ombre de  moi-même, j 'avais toujours  peine à  me  relever, je 

ne pleurais  plus  mais j 'étais d'humeur  massacrante, il avait toujours cette colère en  moi. Je 

me sentais  merdique et surtout sale.  Moi qui de  nature suis sûre de  moi, maintenant j 'avais 

très peu d'estime pour moi. 

"Comment j 'ai pu être aussi  naï ve?  Pourquoi suis-je tombée amoureuse? C'est ça  l'amour? 

Alors je  n'en veux  pas ! 

Je  ne fais  plus cette fixation sur  Ibrahim,  mon téléphone  lui-même a eu droit à son  repos.  

Je sors peu à peu de  ma bulle  malgré tout,  mais ce  n'est jamais sans conséquence. Quand on 

se  retrouvait entre amis, je  pouvais  me  montrer très  blessante,  parfois  méchante.  Lorsque 

les filles  me racontaient  leur  love storie, ça  m'énervait. Je ne  pouvais  m'empêcher de  leur 

lancer des pics ou  leur faire des  réflexions.  J'étais devenue aigris et n'hésitais  plus à  me 

moquer des filles qui s'accrochaient au soi-disant amour. 

"Pff ce  ne sont que des  promesses débiles et trompeuses des  hommes" 

"Elles verront  bien  quand elles vont tomber comme  moi et qu'elles n'auront que des  larmes 

pour  ramasser  leurs cœurs"

Je  pensais ça tout  bas face à  mes amies en écoutant  leurs  histoires d'amour.

Mais  un jour  Maï  m'a  repris sévèrement après avoir fait une  réflexion très méchante à  une 

copine en commun. 

Maï : Suis-moi, il faut que je te parle ! 

Je  la  regardais en  ne comprenant  pas  puis je  l'ai suivi. 

Maï : Adja pourquoi tu es comme ça?  Me demande-t-elle avec incompréhension.

Moi:  Euh comment ça?  Dis-je en faisant sembler d'ignorer  les faits.

Maï :  Franchement je  ne sais  pas ce que tu as  mais tout  le  monde  parle sur toi, tu te 

comportes trop  mal! Ce n'est parce que tu es célibataire que tu as  le droit de nous 

emmerder! On dirait que tu es jalouse si tu veux  un  mec il en a plein dehors ! Ce  n'est pas  la 

peine d'être  méchante avec  nous, tu  m'énerves !  Me dit-elle sans détour. 

J'écoutais ses  plaintes, j 'étais vexée et en  même temps touchée  mais  par orgueil je  me disais 

que j 'avais  raison qu'elles finiront par savoir. 

J'étais dans un  mental  pitoyable en  pensant que tout  le  monde souffrait en amour et que  les 

hommes sont tous  les  mêmes ! 

"Pff je prenais trop  mon cas  pour  la  majorité" 

Constatant que je faisais un peu tâche dans  la bande, je  me suis éloignée d'elles  un 

moment.  

(...)

Les semaines  passaient, je  me rétablissais peu à peu, avec  le temps on supporte  mieux  la

Chronique maîtresse d'un homme mariéOù les histoires vivent. Découvrez maintenant