Chapitre 2. Barreaux Barjots (Vie Normale, Partie 1)

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Lendemain matin - Réfectoire

Thomas, Marie, Émeline et Aurélien sont arrivés les premiers, à 8 heures.

Thomas : (se préparant un café bien fort) Et bien, où sont tout les autres ? (puis soupirant) Tssk... La ponctualité, ce n'est pas leur fort on dirait...

Marie : (acquiesçant) Je suis d'accord, ce n'est pas parce qu'on a pas cours qu'on ne doit pas se lever tôt !

Aurélien : (D'une voix monocorde et monotone) Je pense que c'est normal après ce qu'on vient de vivre hier...

Thomas : (soupirant) Il est temps de passer à autre chose... C'est la première mais pas la dernière fois que ça va arriver... Faut s'habituer.

Aurélien : (jetant un regard noir en direction de l'ultime Explorateur) Comment tu peux dire une chose pareille ? Ça ne t'a rien fait de découvrir le cadavre de Thibault ? D'assister à l'exécution de Julien ? Tu n'as donc pas de sentiments ?

Thomas : (il lâcha un troisième soupir, plus bruyant que les autres) Je vais te le dire encore une fois, mais c'est la dernière, je déteste me répéter... Ils l'ont mérité. Ils n'étaient pas obligé de tuer, ou du moins "tenter" pour l'un, mais ils n'ont pas su résister à la pression, à la tentation... Ils étaient trop faibles psychologiquement, et c'est normal, dans un groupe, il y a des faibles et des forts.

Émeline : Je suis d'accord... (Puis se tournant vers Aurélien) Ce que Thomas veut dire, c'est qu'il faut aller de l'avant si on veut justement battre Monokuma !

Théo : (Venant d'arriver et s'incrustant dans la conversation) D'ailleurs, comment tu as fait Aurélien pour dormir dans ta chambre ? Tu n'allais quand même pas passer la nuit avec un cadavre à l'intérieur de la pièce !

Aurélien : Le cadavre n'y était plus quand je suis rentré... Et le sang avait été nettoyé également... Je ne sais pas où le corps est passé...

Monokuma surgit alors une nouvelle fois de nulle part, surprenant Théo et Émeline.

Théo : Ahhh ! Mais pourquoi tu arrives comme ça toi ?

Marie : (redressant ses lunettes) Laisse moi deviner... C'est toi qui a déplacé le cadavre et nettoyé la scène du crime ?

Monokuma : Exactement ! Hors de question de laisser des cadavres pourrir comme ça dans l'école ! Ce n'est pas sain ! Comment voulez-vous participer à une tuerie dans la bonne humeur dans ses conditions ! (Puis faisant un mine de dégoût) En plus je vous dit pas l'odeur... Beurk !

Aurélien : (retenant sa colère) Qu'est ce que tu viens faire là, toi ? Tu ferais mieux de ne pas trop t'approcher si tu ne veux pas que je te réduise en miettes, sale vermine !

Monokuma : Olalala, tant de violence dans un si jeune homme ! Ce n'est pas une façon de parler au directeur ! Et puis, tu sais ce qui t'arrives si jamais tu tentes quoi que ce soit contre moi... Upupupu !

Émeline : Ce n'est pas grave, on finira bien par trouver qui te contrôle et qui est derrière tout ça !

Monokuma : Upupupu ! Quelle conviction ! Mais de toute manière, je vous l'ait déjà dit : il est parmi vous !

Théo : J'ai du mal à y croire...

Monokuma : (Changeant de sujet) Ah oui, et avant que je repartes, je vous donne rendez-vous au hall d'entrée dans un heure ! J'ai une surprise pour vous ! N'oubliez pas de prévenir les autres, je ne tolérerait aucune absence ni retard ! 

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