Captain SHIELD [Terminé]

Chapitre 1

«Tu as de quoi être fière, Peggy», dit Steve en regardant les photos en noir et blanc sur la table de chevet de Peggy Carter. Elle devait avoir 90 ans, maintenant, et c'était une vieille femme malade et faible. Peggy regarda les photos et répondit en souriant tristement :
«J'ai fini par faire ma vie. Mon unique regret c'est que toi cette chance t'a été refusée...»
Elle regarda Steve, mais lui, il regardait dans le vide, pensif.
«Pourquoi tu es songeur?
-Aussi loin que je me souvienne j'ai toujours fait ce qui me semblait juste, et je suis plus très sûr de savoir ce que ça veut dire... J'ai cru que j'allais reprendre le combat...obéir aux ordres... servir...tout a changé...
-...Toujours en train de dramatiser ! », lui répondit Peggy, en riant. Puis elle ajouta plus sérieusement : «Steve, tu as sauvé le monde. C'qu'on en a fait c'est épouvantable...
-T'y es pour rien, la rassura Captain America. Si je suis au SHIELD c'est parce que tu as contribué a le créer.
-Hélas, soupira la vieille femme, le monde a tellement changer. Ce qui est passé est passé. Il faut faire du mieux qu'on peut et pour bien faire parfois la meilleure solution c'est de tout refai...»
Elle s'arrêta brusquement, secouée par une violente quinte de toux. Steve lui prépara rapidement un verre d'eau, mais avant qu'il la fit boire, elle s'arrêta de tousser. Elle le regarda comme si il était un étranger avant de le reconnaître. Elle en eu les larmes aux yeux, avant de murmurer d'une voix très faible :
«Steve?...
-Oui...
-Tu es là... (Elle fondit en larmes) Tu es vivant...tu es revenu!
-Oui, Peggy... (Steve avait lui-même les larmes aux yeux)
-Ça fait si longtemps...si longtemps...
-Tu te rappelle que tu me dois une danse?» dit-il avec mélancolie.

Scène et dialogues ci-dessus tirés du film "Captain America : le Soldat de l'Hiver"

Une semaine s'était écoulée depuis la visite de Steve à Peggy. Le SHIELD, là où travaillait Sharon Carter, la nièce de Peggy, était détruit, les secrets du SHIELD venaient d'être révéler au monde.

Sharon buvait un café, songeuse. La voilà sans emploi, et elle ne savait pas quoi faire...quelqu'un frappa à la porte. Elle alla ouvrir et vit sa cousine, Dove Carter. Sharon fut surprise par la visite de Dove et par sa ressemblance avec Peggy, lorsque cette dernière était plus jeune. Elle avait les mêmes lèvres, colorées en rouge vif, le même visage, la même élégance, la même corpulence, la même manière de se comporter que sa grand-mère. Leurs différences: Dove était blonde aux yeux gris-verts, tandit que Peggy avait des cheveux châtains-roux et des yeux marrons foncés :
«Salut...», commença Dove.
Les deux cousines ne se voyaient que très rarement, Sharon étant très occupée par son travail, elle préférait passer son temps-libre avec ses amies plutôt qu'avec sa famille, ainsi, elles ne se connaissaient pas très bien, elles étaient assez distantes :
«Salut...
-Écoute, je suis désolée pour ton boulot...et je peux peut-être t'aider...
-Ouais...tout le monde dit ça...mais de toute façon, je vois pas en quoi tu peux m'aider, et tu seras jamais là pour moi, répondit Sharon avec froideur
-Bosser pour le CIA, ça te tente, oui, ou non? », demanda Dove, également avec beaucoup de froideur. Elle n'aimait pas que l'on l'envoie bouler de la sorte, encore moins quand elle a fait un effort pour la personne qui l'envoie bouler. Elle avait un caractère bien trempé.
«...tu peux répéter?
-Je sais que tu as besoin d'un nouveau boulot. Je te propose de bosser avec moi à la CIA. C'est comme tu veux...
-...comment tu comptes faire pour me donner ce job?
-Je t'organise un rendez-vous avec mon patron?
-...pourquoi tu m'aides?
-...parce que Peggy m'a demandé de la faire. Et...elle aimerait que tu ailles la voir. Tu lui manques tu sais. Mais maintenant que tu n'as plus d'emploi, tu as plus de temps libre, non?
-...comment va Tante Peggy?
- Bien. Elle délire complètement, elle a alzheimer, mais elle va bien... , répondit tristement Dove
-...elle est au courant pour le retour du Captain Rogers?
-...je crois qu'il est déjà venu la voir...Mamie délire des fois, en disant qu'il était juste à côté d'elle, qu'il est vivant et qu'ils ont discuté.
-Soit c'est du délire total...
-...soit c'est la vérité...bon, je t'emmène la voir?»