Le miroir de John , Lettre à une amie...

~ Lettre à une amie ~

Pour dire vrai, je ne me rappelle pas la dernière fois que j'ai été réellement heureuse. Je crois que toutes les personnes en qui j'ai cru ou que j'ai aimé m'ont un jour blessé. 

Souvent vous me faites la réflexion que mon regard est noir, en réalité il est brisé . C'est aussi une façon de me protéger , de repousser les personnes mauvaises, qui ont un cœur noir.

J'aurais aimé ne pas vivre ces souffrances et garder l'innocence d'un enfant, mais malheureusement j'ai grandit trop vite, j'ai compris trop vite.

Chaque jour que je passe est plus dur, chaque pas que je fais est plus lent et pourtant je suis toujours debout à affronter chaque jour les souffrances de la vie . Mon cœur manque d'exploser à chaque instant,  ce poignard qui le transperce à chaque heure me fait de plus en plus souffrir.

Je me sans partir, partir du coté le plus sombre de moi-même là où la souffrance est reine et la haine maîtresse. 

Mon âme dérive et je ne peux rien faire, à part attendre que ça se termine. Même si l'espoir est faible j'espère toujours.

Un jour peut-être je sortirai de ce trou noir mais pour le moment je n'ai pas trouvé la lumière qui me sauvera. Peut-être que je n'ai pas envie d'être sauvée, peut-être que j'ai juste envie d'être seule, là où l'horreur dirige mon cœur.

Mes paroles sont aussi noirs que mon regard et pourtant une lueur d'espoir règne dans mon cœur. Une lueur sombre mais puissante me permet de tenir même dans mes nuits les plus sombres . Là où les mensonges sont plus beau et la réalité est plus sombre je reste quand même.

A chaque instant mes pensées risquent de me faire tomber et pourtant je suis là près de toi, car même si la faiblesse est plus présente que jamais, devant toi je fais la forte et encaisse les coups pour que ton être reste le même. 

Après tout on a qu'une vie alors je rêve encore et reste pour ceux que j'aime .

                                                                                                                                                 

                                                                                                                                                                          M.