Chapitre 9

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Quelqu'un tenait part le coup ma nouvelle amie.
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Elle se défendait comme elle le pouvait, je la voyais bouger ses pieds qui se soulevait lentement du sol et ses mains tenaient celles de son agresseur.

Ou devrais-je dire "agresseuse".

Elle avait de courts cheveux noir avec une épaisse mèche qui recouvrait son œil droit, un voile couvrait le reste de son visage sans compter son deuxième œil. Elle était habillée tout en noir.

On pouvait deviner qu'un rictus mauvais se dessinait sur ses lèvres, derrière le tissus.

Ses yeux étaient tel ceux d'une folle que l'on vient de voir couteau à la main et cadavre au sol. Ils étaient pourtant d'un si jolie vert foncé mais la violence et le sang transformés cette magnifique couleur en un regard qui ferait pleurer de peur le plus courageux des hommes.

J'étais encore à terre, tremblante comme une feuille avec ce bourdonnement incessant qui résonné dans ma tête. Je n'entendais même plus Carry. Rien que mes pensées, mes pensées à moi et quelques gémissements de Chinone. Puis plus aucun son venant d'elle ne se fit entendre.

Elle gisait inerte, et la jeune femme la levant toujours par la gorge, avait un air vraiment fière d'elle.

Un léger vent flottait toujours dans l'air. Il prenait presque une place malsaine sur l'instant. Il faisait froid dans le dos et annonçait la mort.

Le moment qui suivit, c'était comme si je le voyais au ralentit. L'agresseuse qui lâchait mon amie et qui se préparer à lui donner des coups de pieds.

Sans était trop.

Beaucoup trop.

Mon sang ne fit qu'un tour et sans m'en rendre compte, la rage qui m'envahissait se transforma en force.

Mon corp et mes vêtement disparaissaient et mon corp devenait léger. Mais je ne devais pas m'attarder le dessus. Chinone est en danger et en temps qu'amie je me dois de la protéger.

Coûte que coûte.

-Même si je dois en laissait ma vie !!!! Hurlait-je.

Je m'avance sauvagement sur l'agresseuse et la rua de coups à mon tour. Mon corp avait beau être léger, la force et ma vitesse, elles, avaient augmenté.

Je lui donne un coups de pieds dans le dos se qui fit craquer sa colonne et lui fit pousser un hurlement de douleur et de rage.

Le jeune femme ne pouvant me voir, donnait des coups dans le vide, se qui me fit bien rire.

Si tu pensais m'atteindre si facilement, tu te fourre le doigts dans l'oeil ma vielle !

En alliant pensées et gestes, je me mis en sorte d'être en face d'elle et lui mis mes doigts dans ses yeux.

Elle couvre ses yeux de ses mains et recula et gémissant.

Je profita de cette déconcentration pour me jeter sur son abdomen et lui lançait un coups de poings qu'elle n'allait pas oublier de si tôt.

Enfin, je la plaqua le ventre face au sol et appuya fortement sur sa tête. Si bien que je commençait à apercevoir quelque goutte d'un liquide rouge s'écoulaient sur le béton.

Du sang.

Du sang s'écoulait de ma victime.

Non ce n'est pas moi qui pus faire ça.
Ce n'est pas mon genre !
Non ! Non !

Je regardait mes mains dégoulinante de sang, rouges comme une cerise qui venait à pourrir. Elles dégageaient une odeur des plus répugnante à mon goût.

Les Piliers Du Rêve [EN PAUSE]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant