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Tout ça c'est à cause de cette putain d'alchimie, celle qui te fait te sentir bien avec certaines personnes, celle qui te fait te sentir vivant et qui rend les choses simples. Putain d'alchimie comme j'ai envie de te péter la gueule. Pourquoi fais-tu ça parfois à sens unique ?

Je ne suis pas bien et je m'en veux, si tu savais comme je m'en veux, d'avoir été aussi stupide de penser que tu allais me rappeler.

Comme un arrière goût de déjà vu non ? Un vieu remake qui pu de la gueule.

13 jours plus tard, la décision est prise : ce soir je sors et je ne veux rien savoir d'aucune personne de sexe masculin (laisse moi rire).

Entouré de mes voisins, j'oublie tout, je ris je danse et j'ai vraiment très envie de fumer. Deux copines sous le bras et je commence ma traversé du bar à la recherche du fumoir.

"¨Pourquoi tu me tires en arrière?"

"Salut !"

Restant bouche bée, il était là, ma dépression actuelle, mon bordel, mon inachevé, mon lu sans réponse, mon mauvais égo

"Tu sais je voulais te répondre mais ... viens on va fumer stp"

Je peux te faire croire que j'ai dit non. A ce moment précis je deviendrai la plus grande vengeresse de l'histoire des femmes au "lu non répondu", mais je suis beaucoup trop curieuse pour ça et surtout... je n'ai aucun mental.

Nous voici dehors entouré de silhouettes que je ne vois même pas tant mes yeux sont rivés sur toi, tant j'ai envie de t'en coller une, voir deux, mais je ne dis rien et j'écoute ton argumentaire à deux balles.

Tu parles et dans mon ventre ça explose tu comprends ça ? Non tu es beaucoup trop con pour voir que derrière mon sourire et mon petit lever de sourcil indifférent se cache de la rancoeur, de la souffrance et un arrière goût de Get 27.

Tu me promets que tu feras des efforts, tu avoues être trop con et moi les deux mains en avant, je décide de replonger à cause de ce lubrifiant social qu'est l'alcool, persuadée de prendre la meilleure décision de ma vie et empêchant mon groupe de me raisonner parce que : "je sais ce que je fais, je suis majeure et vaccinée".

J'étais beaucoup trop dangereuse pour faire quelque chose de rationnel. Tu connais ce genre de fille ? Le genre qui te dis "La prochaine fois que j'le vois j'te jure que j'le défonce #kayradu93". Oui donc c'est ça en fait, tu ne vas rien défoncer du tout puisque tu vas être gentiment au vestiaire à attendre ton manteau tout en faisant attention à ce qu'il ne sorte pas de la boîte sans toi.

Une fois de plus j'aurai pu te dire que j'étais d'humeur héroïque ce soir là, que j'ai dédommagé toutes les femmes qui ont subi ce genre de parasite malheureusement s'il y avait quelqu'un à dédommager c'était bel et bien mon foie.

Alors je l'ai suivi, jusqu'à chez lui sans réfléchir aux conséquences et en pensant réellement que le destin avait bien fait les choses, en pensant que tu allais t'excuser et que nous allions bruncher de bon dimanche en riant de cette situation et en allant se recoucher toute la journée (calme toi Lao).

Nous avons parlé, énormément parlé et comme une bobine de laine défaite tu commençais à me relier, à me renouer, à m'avoir dans tes filets.  

J'ai eu droit à l'orchestre symphonique, à la troupe de la nouvelle Orléans en représentation annuelle et moi, j'étais l'unique spectatrice. 


MarcOù les histoires vivent. Découvrez maintenant