I ponine

57 9 17
                                    

Si vous lisez cette lettre, il est déjà trop tard.

Mais je vais vous expliquer, tout vous expliquer.

Non, ce n'est pas un remake de 13 reasons why. C'est mon histoire, ma vie. C'était ma vie, et elle s'arrête ici...

Il y a tout de même des gens que je voudrais remercier.

Ou pas ...

Tout d'abord, Connor, mon cher Connor.

J'ai vécue les 3 plus belles années de ma vie grâce a toi, et pour ca, je ne te remercierais jamais assez.

Vous qui lisez cette lettre, savez-vous quel bruit fait un cœur brisé ?

Moi je le sais.

Mon amour, tu m'as brisé le cœur, et pourtant je ne peux pas t'en vouloir. Je ne peux pas te détester.

Parce que je t'aimais, je t'aime et je t'aimerais.

On ne trouve l'amour de sa vie qu'une fois, et moi je l'ai trouvée. J'ai eu la chance de tomber sur toi.

Tu as illuminé ma vie.

Connor, je suis désolee, pour tout.

Tout ces gens, qui tout les jours me huaient, m'insultaient. Ils ont tous contribués à ma mort.

Tout ces gens qui me traitaient d' "allumeuse", de "pute", de "connasse" dans les couloirs. Qui me touchaient les fesses quand je passais.

Tout ces gens ont brisés mon mental.

Vous, tous autant que vous êtes, vous avez contribués à ma mort.

Soit en y prenant part, soit en regardant sans rien faire.

Papa, c'est un être que tout enfant est censé idolatrer.

Pas moi.

Il ne m'a pas brisé comme Connor l'a fait, il l'a fait petit à petit.

Quand il me frappait, m'insultait. Chaque chose qu'il me disait me faisait un peu plus mal que la fois précedente.

Qu'est-ce que j'ai fais pour mériter une telle vie ?

Je n'ai rien demandée..

Quand il me disait qu'il ne voulait pas d'une fille comme moi, ca me blessait.

Quand il me disait que sa vie serait plus simple si je mourrais, ca me blessait.

Quand il me frappait, ca me blessait.

Il savait appuyer là où ca faisait mal, et il en profitait.

Je ne demandais pas grand chose pourtant.

Un seul sourire de votre part pouvait illuminer ma semaine. Mais personne n'a jamais fait attention à moi.

Je ne vous en veux pas.

Profitez de la vie, on ne sait jamais quand elle va s'arreter.

Iponine

painOù les histoires vivent. Découvrez maintenant