Femme , pose sur mon front tes mains balsamique , tes mains douce
Plus que fourrure.La haut les palmes balancées qui bruissent dans la haute brise nocturne.
A peine pas même la chanson de nourrice.
Qu'il nous berce, le silence rythme.
Écoutons son chant , écoutons battre notre sang sombre , écoutons.Battre le pouls profond de l Afrique dans la brume des village perdus.
Voici que décline la lune lassé vers son lit de mer étalé
Voici que s assouplissent les éclats de rire, que les conteurs eux-mêmes.Dodelinent de la tête comme l enfants sur le dos de sa mère.
Voici que les pieds des danseurs s alourdissent, que s alourdit la langue des choeurs alternes.C est l heure des étoiles et de la nuit qui songe s accoudé a cette coline de nuage , drapée dans son long pagne de lait .
Les toits des cases luisent tendrement . que disent-ils , si confidentiels, aux étoiles?
Dedans, le foyer s éteint dans l intimité d odeurs acres et douces .Femme , allume la lampe au beurre clair, que causent autour les ancêtre comme les parents, les enfants au lit.