Des mois passèrent,
Ceux où quelques regards et sourires furent échangés au départ,
Ceux où j'avais pris sur moi pour ne plus craindre les autres,
Ceux où je m'étais affirmé et avais renforcé mon caractère,
Ceux où j'avais essayé, en vain, de t'oublier,
Ceux où chaques vendredis, je regardais du coin de l'oeil ton entraînement,
Ceux où mon coeur saignait quand tu parlais aux autres filles, alors que tu ne m'adressais même plus un regard dans les couloirs.