Chapitre 1:

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- Flash spécial : les médecins du centre d'Oxford essaient délibérément de trouver un remède ou un vaccin contre le virus MC.4, qui je vous le rappelle est très dangereux et à déjà fait plusieurs millions de victimes. Tout de suite une interview du chef des chercheurs, Sacha Winston :

- Alors tout d'abord bonjours Monsieur Winston.

- Bonjour.

-Pouvez-vous nous parler un peu plus du virus MC.4 ?

-Le virus MC.4, Maladie Cérébrale de niveau 4 (sur 5), est un micro-organisme s'attaquant au système nerveux plus précisément la partie du cerveau qui contrôle la personnalité. Il détruit petit à petit les neurones, amenant le malade à une perte de raison progressive avant de mourir. Cette folie entraîne des tendances meurtrières et violentes. MC.4 se propage rapidement par le sang mais aussi par la salive, voie orale et respiratoire; en réalité n'importe quelle fluide corporelle. Nous vous conseillons alors de faire très attention à tout vos faits et gestes et de limiter les rapport sexuelles . Mais rassurez-vous, nos médecins s'applique à une taches complexes : trouver un remède ou un vaccin contre ce mal. Mais cette avancé n'est possible que grâce à vous car nous accueillons tous les jeunes atteint de la maladie entre 5 et 20 ans pour tester sur eux les futures médicaments et découvrir enfin l...

La radio s'éteignit à la suite de la pression que mon doigts fit sur le bouton. Notre voiture venait de s'engager sur l'autoroute :

-écoute, Aurianna ; il faut que tu y aille... tu... commença ma mère en fixant la routes de ses grands yeux remplis de tristesse.

-Je ne veux pas y aller ! c'est tout ! Je ne veux pas aller avec des fous ! Et ne me dis pas que je vais le devenir...dis-je d'une voix dure en voyant ma mère ouvrir la bouche pour riposter.

-Qu'est ce que le faite de rester à la maison peut apporté ? Tu es malade ! Alors autant aidé la science ! Ou tu préférée devenir folle à la maison et risquée de tuer les voisins, moi, toi...

Sa voix se brisa. Je tournai la tête vers la vitre. Son discoure m'avais profondément choquée et attristée. Elle qui m'avais toujours soutenue, voulez m'abandonnée dans un centre; elle qui était mon pilé depuis 16 ans maintenant. Quand mon père nous avez quittées, quelques années au paravent avec une autre jeune femme, ma mère, pourtant dépressive, m'avait remontée le moral. Elle m'avait protégé lorsque je me faisait harcelée. Elle et moi étions très proche. Elle voulait m'abandonné, elle voulait me protégée... Je ne savais que penser. Pourquoi m'envoie-t'elle à Oxford si loin de ma province natal ? Plus jamais je n'y retournerai. Plus jamais je ne retournerai dans mon pays natal, l'Italie. J'y avais peut-être vécu que les 3 premières année de ma vie et quelques vacances mais j'y étais très attachée...Plus jamais je ne rentrerai chez moi. Pour moi, cet allé simple serais le dernier.

Le ciel gris reflétait la détresse de mon âme.Des larmes roulaient sur mes joues. Pourquoi le sort s'acharnait sur moi ?! Pourquoi. Moi qui voulait découvrir la joie de vivre, d'aimer et de se faire aimer. Mais maintenant, il ne me restait qu'environ 6 mois à vivre. Mes pleurs redoublaient à l'évocation de ses souvenirs. La tristesse m'avait rendu muette ; elle me rendait toujours muette.

Ma mère s'engagea sur une petite route isolée. Quelques minutes après, notre Senic noir s'arrêta dans une plaine. L'herbe était complètement dé-séchée. Un vent farouche soufflait dans le seul arbre présent. Il était biscornu et dépourvu de feuille. Un grand bâtiment gris ressemblant à un hôpital étais encadré d'une très haute clôture de barbelé électrifié. On pouvait l'entendre grésillé.

Un break bleu foncés nous dépassa par la droite et s'arrêta devant le portail. Un garde en combinaison blanche s'avança vers le conducteur. Après une discussion mouvementé, un jeune homme aux cheveux noirs en sortis. Le chauffeur hurla un nom : Willem. La portière s'ouvrit violemment et une femme en sortis . Elle couru vers le garçon. Deux personne en combinaison blanche l'attrapèrent par les bras et la tirèrent en arrière. De grosse larmes perlaient sur ses joues. Elle hurlait et hurlait de sa voix serrée par la souffrance, un nom, toujours se nom : Willem, Willem ; Willem. Le garçon se retourna vers sa mère, la regardant se débattre puis entra dans l'enceinte de l'établissement. La femme hurlait des "je t'aime", dépassée par la situation. Willem se retourna une dernière fois avant de disparaître dans la noirceur de l'entrée. Elle tomba alors à genoux, frappant le sol de ses frêles mains ; sa bouche débordant de supplique.          Lentement, elle se releva, traîna les pieds jusqu'à sa voiture et lorsque le break passa à coter de nous, son visage était ravager par les larmes. 

M'exhortant, j'ouvris la portière et sortis de la voiture. Je sortis mes affaires du coffre. Ma mère me regardait faire. Tout à coup, elle me prit dans ses bras et nous restâmes comme cela, pendant quelques minutes. Ses petites mains se crispaient sur mon blouson. Elle me faisait mal, pourtant je ne disais rien. Je profitais de ses derniers instants, si précieux à mes yeux, avec ma mère. Lorsque nous nous séparâmes son visage me choqua, il était comme ravagé par le temps et par d'autre démons qui l'habitaient. Elle qui avait 36 ans en paraissait 50. Tout cela avait commencé à l'annonce de ma maladie. Comme chaque semaine depuis la découverte du nouveau virus, ma mère et mois avions fait notre visite médical. Mais au moment des résultats, le médecin prononça ses mots : « écouter madame Badlücke... votre fille, Aurianna, répond positivement au teste de dépistage du virus MC.4... ». Ma mère c'était, à ses mots, effondrée. Depuis, entre les séances chez le médecin, le deuil précoce de notre famille, les lettres a Oxford pour mon inscription et le faite d'être constamment enfermée pour me protéger et pour protéger les autres ; la santé de ma mère n'avait cessée de se dégrader. Ses beau cheveux noirs avaient commencé a tomber. Ses yeux vert émeraudes avaient perdus tout leurs éclats. Son poids avait diminué. Ses traits c'étaient tirés ; des rides c'étaient formées. Plus aucun sourire flottait sur ses lèvres. Plus aucun rire sortait de sa bouche...                                                                          

Je me retournais et marchais vers le portail quand ma mère hurla mon nom. Elle couru vers moi et me pris dans ses bras. Elle murmura :

-Soit forte.

-Oui. Lui répondis-je en retenant les sanglots qui menaçaient de me submergée

-Je t'aime.

-Moi aussi.

Nous restâmes ainsi comme cela en pleurant, pleurant , pleurant jusqu'à  n'en plus pouvoir et je décidai, alors, de devenir la fille forte que ma mère voyait en moi en me dirigeant d'un pas déterminé vers la porte. J'entrai alors de le bâtiment.    

M.C.4Où les histoires vivent. Découvrez maintenant