Chapitre 6:

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Rien. Rien du tout. Je ne ressentis aucune douleur. J'ouvris alors les yeux lentement et vis de très près le poing à Willem. Pendant quelque temps tout se figea. Miju nous dévisageait l'un après l'autre. Alors, il le baissa et me regarda avec des grands yeux. Géné, il dit:

-S'cuse... Je me suis un peu... hum...emporter. 

- Pas grave, répondis-je doucement en me recoiffant.

Le jeune homme me laissa passer. A pas lents, je me dirigeai vers la porte. Encore sous le choc, je l'ouvris et marcha machinalement vers la salle à manger. Alors c'était ça ? La maladie, le virus. Depuis le début j'en avais entendu des choses: des enfants qui trucidaient leur parents, des vendeurs qui attaquer leur clients à coût caisse, des histoires de cannibales. Et toujours pour des choses idiote. C'était ça le premier symptôme de Mc4: la prédisposition à la violence, n'importe quoi faisait renter les gens dans des colères monstres. Mais je ne sortais pas longtemps, je n'avais donc jamais vue une telle chose de mes propres yeux. 

- Aurianna! Hurla Willem en m'attrapant par le bras, ça va ?

- Oui ...oui, dis-je en clignant des yeux, vous venez ?

- Heu ...oui oui, Miju ! 

La jeune fille accouru. Ses grands yeux vert me fixaient, inquiet.

- On y go. s'exclama-t'elle d'une petite voix.

La salle à manger était toujours aussi remplie. Les gens criait pour un oui ou pour un non. Certain râler car ce n'était pas bon; d'autre car, il n'y en avait pas assez. Tout dans cette salle était déraisonnable: le bruit, la quantité de monde dans une si petite pièce mais surtout leurs réactions. A peine nous y avions mis les pieds, qu'un groupe de trois homme nous dévisagèrent avant de se regardaient entre eux et de se levaient:

-Eh mam'zelle, dit donc t'es charmante ! Pas mal, pas mal. s'exclama le plus grand qui semblait être le chef.

Il était grand, blond, et d'à peu près le même âge que Willem. Ses grands yeux brun nous lançaient des éclairs. Les deux autres me dévisageaient avec insistance. Stressée, je continuais mon chemin le plus naturellement possible.

-EH! Pas bouger! dit-il en m'attrapant le bras, j'aime pas du tout qu'on me résiste. 

Il se rapprocha alors plus prés, trop prés à mon gout. Mon cœur battait à 100 à l'heure, et la pression exercée avec sa main me faisait mal. Il avait se sourire narquois, se sourire si sur de lui; celui de "tu es à moi".  Ses yeux glissèrent sur mon visage et il m'embrassa. Par réflexe, je levais mon genoux et le frappai dans le ventre. Il se plia vivement en deux et me relâcha. Je reculai précipitamment:

-Tu vas me le ... payer! hurla-til avant de se jeter sur moi.Paniquée, je fermai les yeux et levai les bras devant mon visage. Mais la encore, aucun coup ne vint, j'entrouvris doucement les paupières et vis Willem bloquer les poings du garçon! Tout son corps était tendu par l'effort:

- C'est qui lui! grogna le jeune homme

- Willem. 18 ans. Camarades de chambres d'Aurianna. T'aurais quand même pus t'adresser à moi, connard. répliqua son adversaire.

-Rico! Moi c'es Rico. Sale chienne!

- Bien, bien;bien. On continue de causer, trou du cul, ou on se bat ? 

Willem balança cette phrase tellement naturellement que cela mis Rico en colère et  qu'il voulu dégager ses mains. Impossible, Will tenait bon ce qui eu le don de l'énerver encore plus. Mon camarade tourna sa tête vers moi et me dis , dans le plus grand des calmes:

-Si tu voulais bien reculer. Sinon tu risque de te manger une patate. 

Lentement, je lui obéis.Les yeux brûlant de mépris, Rico enchaîna:

- Comme c'est mignon! Il se connaissent seulement depuis une heure et monsieur essaie déjà de pécho! Moomoo!Monsieur le prince charmant! Vous voulez pas non plus vous embrasser tant que vous y êtes... Vous me donner envie de vomir. 

Il toura son regard froid et son sourire narquois vers moi.

-Et toi, fais pas genre! On a tous compris qui t'étais. T'es une de c'est meuf qui fais genre quelle à des principes mais en vrai t'es la premier à sucer pour avoir ce que tu veux. Le pire, c'est que tu kiffe ça! tu sais comment sa s'appelle sa ? Une pute haha, t'es une pute! En tout cas mec t'es bien tomber alors  garde la sous le coude , sa peut toujours servir. En plus ça , sa obéis toujours au doigts et à l'œil  à l'homme. Alala! Le petit prince se mets bien dis-donc! 

Mon sang ne fis qu'un tour et je serrai les poings. Tout mon corps brûlait, ses paroles me firent l'effet d'une gifle. De quelle droit il osait dire ce genre de chose!  En tout cas s'il avait voulu me mettre la rage c'était réussis et je dus lutter pour pas me jeter sur lui. Au moment où j'ouvrai la bouche pour répliquer, Willem émit un grognement et lui cracha au visage. Rico rentra alors dans une fureur noir et tout se déroula très vite.Il se prit un coup de genou dans le ventre avant de riposter par un poing dans le nez a Willem. Ils se toisèrent un  instant avant de reprendre le combat.

Tout deux, saignant, se roulaient par terre mais personne ne réagissait. Ils ne faisaient qu'hurler pariant sur le nom du vainqueur. Tout à coup, les deux potes de Rico m'attrapèrent par les cheveux. Ma tête me brûlait. En unique défense, je réussi à asséner un coup de pied dans le visage de celui qui me tenait. Lourdement, il tomba au sol m'entraînant avec lui, mais je réussis à me libérer et me remis debout. L'autre garçon me laissa même pas le temps de me rhabiller qu'il m'attrapa les poignets et me plaqua contre le mur. Il hurla "je l'ai je l'ai", comme si je n'était qu'une simple balle qu'ils avaient perdus ou encore un objet de chasse. Les autres c'était rassemblé encore plus nombreux autour de nous hurlant à tut tête : baston! baston! Aucun signe, pourtant, de Sacha ou des surveillants. Willem et Rico continuaient de frapper, parer, frapper, parer. Rien ne semblait pouvoir les arrêter et aucun ne semblait avoir le dessus sur l'autre. La force de mon gardien était telle que j'ai essayé de soulever mes jambes et de les tendre vers lui. Malheureusement, la première fois je le rata mais la deuxième fois fus plus fructueuse et je le tapai dans l'entre jambes. Il se plia vivement en deux et me relâcha. Je me retournai vers Willem pour l'aider mais mon autre adversaire me faisait face. Alors je me retournai et partis en courant vers les chambres. Je couru, couru, dévalant les marches d'escaliers jusqu'à la porte de ma chambres. Mes pensées s'emmêlaient. Je n'arrivait plus à respirer. La panique m'envahissait tandis que, en appuyant sur la poignet de la porte, je découvris  que la porte était fermé à clé. La porte! Bloquer!

M.C.4Où les histoires vivent. Découvrez maintenant