Funérailles

23 2 0
                                    

" Comment ne pas évoquer la mort, lorsqu'elle est omniprésente dans nos vies ?
Comment faire semblant, et dire qu'elle n'arrive qu'aux autres ? "

Se remémorer les souvenirs du passé ,
Ces mêmes souvenirs que l'on croyait lassés,
Deviendront hantise et mélancolie,
Une parfaite arme pour être blessé.
Pas besoin de sang pour se dire mourant,
Pas besoin de compassion pour effacer la douleur.
Nous sommes seuls dans nos souffrances,
Car on meurt seul .
Le cœur devient une maison hanté,
Des cries de pleures,
Des chants qui meurent,
Les aigus deviennent hurlements,
Les applaudissements ; horreurs.
Plus rien n'a de sens.
La réalité se meurt à chaque seconde.
Chaque respiration.
Chaque battement.
Se noyer.
Hurler.
Étouffer.
Haïr et détester.
Une vie brisé.
Un quotidien bouleversé.
Un mal déchaîné.
Le bien vit en enfer.
Le mal crée son propre chemin.
Aucune loi,
Aucun choix,
N'est encore admis pour la mort.
Elle arrive comme ça,
Elle n'a pas d'heure,
Pas d'emploi du temps.
Elle frappe parfois aux hasards.
Parfois à ceux qui nient son existence.
Les vivants se doivent de vivre en souffrance.
Dans le silence, parce que les larmes font mal.
Aucune loi n'a été créé pour l'immortalité.
Aucune loi n'a été créé pour échapper à la naïveté.
Accepter.
Et avancer.
Les vivants se doivent de montrer l'exemple aux défunts.
Personne n'y échappera.
Ne l'oublions pas.

Encore Des MAUXOù les histoires vivent. Découvrez maintenant