«Calmez vous mademoiselle, vous êtes arrivé à l'école, vous ne risquez rien. »
Attendez quoi? Une école? pendentif les vacances? Est-ce que c'est une blague? Ma mère m'a bien eu.
«Rassurez-vous, mademoiselle votre initiation, n'excédera pas trois semaines
-Mon initiation? commentaire? quelle Initiation?
- calmez-vous allons, même dans la cabine vous êtes moins angoissée. Ce n'est pas bon pour vos muscles.
-mais que venez-vous faire mes muscles là-dedans? Laissez-moi partir, j'aimerai me reposer, j'ai eu une année difficile, je sors d'une semaine d'épreuves. >>
La dame m'ignore avec sa perruque grise poudrée. Elle pend ma besace pour me decharger d'un poids. Je refuse de la lacher mais elle me la prend de force. Elle avance vers un grand jardin de nombreuses personnes sont présentes, assises, debout, perchées dans les arbres. Le jardin est luxuriant. Des palmiers sont tendus, des fruits et des fleurs de partout, de grandes fougères tiennent lieu de parasol, je pensais que ces fougères avaient disparu avec les dinosaures. La pelouse est verte, coupée pile au centimètre près, on dirait presque que chacun d'entre eux est taillé personnellement, avec luxe. Certaines personnes me regardent, d'autres m'ignorent. C'est peut-être à cause de mes cheveux noir-bleus, ou encore de mon eye-liner, ou peut être mon rouge à levre violet. Peut m'importe. La dame me montre à nouveau une cabine, j ' y rentre et m'y assied, des étranges bras articulés commencent à tourner autour de moi. Je suis observé sous toute les coutures et ca m'énerve. J'entend vaguement des approbations de l'extérieur. Je ne sais pas ce qu'il se passe, ce que je fais là, ni même ce que c'est que tout ce que je fais mais je compte vite le savoir. Je sers les dents et au bout d'une éternité à la porte s'ouvre. Enfin elle s'ouvre à nouveau et une voix douce et robotique se lance.
<< merci d'avoir patienté, les résultats sont déjà affichés, ils sont formels. Bonne journée>>